Dinghai Fusheng Records - Epopée de la lumière divine - Fei Tian (terminé)

Chapitre 31 - Première neige

On était à peine une demi-journée dans le Festival de clôture d'automne, que les ennuis sont arrivés. Un état d'inimitié amère s'est développé entre Xiang Shu et Che Luofeng. Chen Xing ne s'attendait pas à ce que la nouvelle de l'arrivée de Tuoba Yan à Chi Le Chuan se répande aussi rapidement. Peut-être que ce groupe de cavalerie Rouran est revenu et l'a signalé tout de suite à Che Luofeng.

Xiang Shu a dit d'une voix grave : « Cet homme est parti. A Chi Le Chuan, les combats sont interdits. C'est la règle depuis plus de 400 ans. »

Che Luofeng a refusé de céder d'un pouce, disant d'une voix claire: «Le clan Tuoba de Xianbei a baisé le peuple de mes Rourans et a également capturé les vieux et les jeunes de mes Rourans! Peu importe qu'il soit votre ami, Divin Docteur ! Nous ne pouvons pas vivre sous le même ciel ! C'est une grave offense ! » Parlant ainsi, il se prépara à conduire les troupes pour donner la chasse.

Mais Xiang Shu a crié avec colère : "Qui ose tuer !"

Ce son était comme un orage éclatant, il secoua Chen Xing, ses oreilles palpitant d'une douleur aiguë, ses yeux s'assombrissant et il s'est presque évanoui. Xiang Shu était furieux. Les cœurs des membres de la cavalerie Rouran se sont immédiatement sentis effrayés et ont simultanément reculé d'un demi-pas.

"Che Luofeng," dit froidement Xiang Shu, "si vous vous vengez, si vous tuez Tuoba Yan, vous et votre tribu devez vous précipiter hors des montagnes Yin, et tout au long de votre vie, vous ne pourrez jamais entrer dans Chi Le Chuan plus jamais. Le Grand Chanyu tient toujours parole. »

Che Luofeng, qui était dans un état second, avait le souffle coupé. Xiang Shu avait crié si fort qu'il avait presque dégrisé. Alors que Chen Xing était sur le point d'ouvrir la bouche pour apaiser la tension, Xiang Shu leva la main, lui interdisant de parler, puis il balaya du regard la cavalerie, ses yeux porteurs d'une aura imposante.

Il y a de nombreuses années, au nom du pays, le grand-père paternel de Tuoba Yan, Tuoba Shiyijian, avec le reste du clan Tuoba, a tenté de créer une division politique indépendante dans le nord-est, qui a ensuite été arrêtée par Fu Jian. Poursuivre le descendant pour se venger de celui-là, au risque d'offenser le Grand Chanyu, n'en valait clairement pas la peine. La cavalerie s'est rapidement dégrisée, l'un après l'autre, ils ont jeté un regard significatif à Che Luofeng, lui suggérant d'oublier.

"Shulü Kong, vous... vous..." Che Luofeng rit de colère, puis dit avec colère : "Tu penses vraiment que les Rourans ont sérieusement peur de toi !"

"Essaies ", a déclaré Xiang Shu, "tu partiras avant le lever du soleil demain matin."

Le nombre de Rourans dans l'ancienne alliance de Chi Le avait presque atteint 60 000, et s'ils étaient vraiment chassés de l'alliance, ce ne serait pas une mince affaire. Beaucoup de gens autour de la plaine ont entendu leur querelle, et ils sont sortis un par un et ont formé un cercle. Pourtant, Xiang Shu ne s'est pas arrêté là, il a levé la main, pointant le lieu, et a poursuivi : « C'est ton choix. Je vais compter jusqu'à trois, et soit tu lèves tes soldats et tu prends ta revanche, soit tu retournes célébrer à la fête. Trois."

Che Luofeng jeta férocement ses armes sur le sol et montant son cheval, il sortit au galop de la foule. Le peuple Hu essaya activement de se pousser, lui ouvrant une voie de sortie. Un instant plus tard, la cavalerie Rouran se retira proprement et calmement.

Même s'il avait vu Che Luofeng aller vers le nord, Chen Xing était toujours anxieux. Après que la foule se soit dispersée, Xiang Shu a de nouveau appelé un homme de Tiele et a chuchoté un ordre que Chen Xing a à peu près compris. Fondamentalement, il s'agissait d'amener un groupe de cavalerie à rattraper Tuoba Yan et à l'escorter jusqu'à ce qu'il atteigne la Grande Muraille pour éviter d'être poursuivi par Che Luofeng pour se venger.