Dinghai Fusheng Records - Epopée de la lumière divine - Fei Tian (terminé)

Chapitre 1 - Prisonnier

Le crépuscule tombait, et il neigeait légèrement. Un siège a été placé devant le shogunat. Chen Xing s'est assis sur ce siège et a fait face à la foule qui était dense et engagée dans des discussions. Depuis le début de l'hiver, et pendant plusieurs mois ils ont eu faim. Dès que l'armée s'est rassemblée, c'est comme si cette foule avait trouvé un exutoire pour exprimer leur frustration et ils commencèrent à crier les uns après les autres.

"Silence! Silence!" Le chef militaire les a réprimandé d'une voie forte.

Zhu Xu vit que la situation était tendue, et pourrait même dégénérer en émeute, il se dépêcha de dire: "Commence vite."

Chen Xing : « ... »

La main de Chen Xing tremblait un peu, il la souleva légèrement puis la reposa. Un sergent militaire a remarqué ces détails et a chuchoté : « Vous semblez un peu nerveux ? »

"Je ne suis pas nerveux du tout." Chen Xing a immédiatement nié cette prétendue mauvaise accusation.

Il n'est pas parmi ces gens. Chen Xing a attendu longtemps, mais la guidance qu'il espérait n'apparaissait pas, il écoutait attentivement, dans l'obscurité sans limites, mais seul le son du craquement de la neige se faisait entendre.

Lampe de Coeur vite... Dis-moi vite, où est le Dieu martial? Il me reste peu de temps!

La foule a progressivement commencé à se mettre en colère et à jurer, et certaines personnes ont commencé à demander de la nourriture militaire. Malgré l'obscurité du tissu bandant ses yeux, il vit un éclair au loin.

Trouvé ! Chen Xing s'est immédiatement levé et s'est dirigé vers le scintillement.

"Hey! Hey!" Les généraux qui se tenaient à côté de Zhu Xu et d'autres dirent : « Où vas-tu ?!

Chen Xing a traversé la première rangée d'officiers et d'hommes et s'est rapidement dirigé vers le côté est de la cour. Zhu Xu se dépêcha de descendre les marches afin de rattraper son retard. Ensuite, les commandants militaires ont congédié les soldats et les ont renvoyés chez eux. Tout le monde a vu que c'était une farce, et qu'ils n'ont eu aucune aide. Ils soupirèrent tout en retournant vers leurs familles.

Après avoir quitté la cour, Chen prit la direction du manoir du gouverneur.

"Où est-ce?"

Zhu Xu et un groupe de soldats se sont précipités, ont levés leurs torches et ont regardé Chen Xing.

"Le donjon." dit Zhu Xu.

Une lumière blanche a clignoté. On s'approche.

"Ouvrez la porte." Chen Xing a dit sérieusement.

« Vous ne pouvez pas entrer ! Il y a... » Un commandant militaire est sur le point de l'arrêter, mais Zhu Xuan fait signe d'ouvrir la porte.

Chen Xing qui avait toujours les yeux bandés, a emprunté un passage vers le sous-sol du manoir. La route sombre était faiblement éclairée grâce à des lampes à huile. Chen Xing a tourné et s'est dirigé directement vers la partie la plus profonde du donjon. La lumière qui était devant lui pulsait comme un battement de cœur. Le couloir était alternativement lumineux puis tout à coup sombre et silencieux, au plus profond de la prison.

Dans les tréfonds du donjon, des deux côtés, les cellules de la prison étaient pleines d'ossements et de prisonniers en deuil. À la fin du passage, on entendait comme un murmure de bêtes mourantes venant d'une cellule.

Chen Zhen s'est arrêté devant la dernière cellule et s'est tenu tranquillement de l'autre côté de la clôture en fer.

Le prisonnier qui gisait là était un homme, attaché avec des chaînes. Il était recroquevillé sur le sol, et portait un short en lambeaux. Devant lui un bac en bois, dont on pouvait voir le fond ; clairement, il n'avait ni mangé ni bu quoique ce soit depuis plusieurs jours. Alors que la ville était encerclée par l'armée ennemie, il était extrêmement difficile pour les habitants de la ville de survivre. Il était donc d'autant moins probable que quelqu'un prendrait soin d'un prisonnier.

La tête de l'homme était hirsute, et son corps, ses jambes et son dos étaient couverts de marques de fouet. Au plus profond de cette cellule moisie et humide, il était si malade qu'il respirait à peine. Bien qu'il soit déjà à moitié mort, on pouvait voir qu'il était grand et bien bâti, mais son visage était si sale qu'on ne pouvait distinguer ses traits.

« Pouvez-vous m'ouvrir la porte. » dit Chen Xing.

"Non!" Le gardien objecta : « jeune homme ! Vous ne connaissez pas l'origine de cette personne ! Il ne peut pas sortir !"

Chen Xing a dit sérieusement: "La Lampe de Coeur l'a choisi."

« Qu'est-ce que ce galimatias !" Un commandant militaire n'a finalement pas pu s'empêcher de jurer : « Le menteur ! Gouverneur, cette personne est un menteur ! »

Zhu Xu n'a pas parlé, et fit signe d'ouvrir la porte.

Chen Xing est entré dans la cellule et s'est accroupi devant l'homme. L'homme était très calme et immobile. Puis Chen Xing a enlevé son bandeau, laissant entrevoir des yeux clairs et a observé l'homme.

Toutes les personnes: "..."

Chen Xing a dit à l'homme : « Êtes-vous toujours en vie ? »

L'homme ferma les yeux, son front était brûlant, et il ne put s'empêcher de trembler. Ses lèvres étaient violettes. Une odeur nauséabonde envahissait la cellule, il était couvert de traces de diarrhée. Dans la mesure où il n'avait pas mangé depuis plusieurs jours, son corps s'est effondré et il était sur le point de mourir. Chen Xing le poussa légèrement et l'homme soudainement commença à haleter comme s'il était devenu fou.

Chen Xing s'est immédiatement agenouillé et a pressé son front avec sa main. Peu après, l'homme ouvrit les yeux, ses lèvres frissonnèrent légèrement, et finalement ses yeux se fermèrent et il s'évanouit.

Chen Xing regarda autour de lui, et ouvrit la chaîne. Il commença à porter l'homme. Il se rendit vite compte que même s'il avait faim et était malade, le corps de cet homme était malgré tout très lourd. Il mesurait près de 1,98 m de long. Chen Xing ne pouvait pas le porter complètement, il dut moitié le porter sur son dos et moitié le trainer...

« Aidez moi ! » Chen Xing fronça les sourcils.

Zhu Xi et les autres regardèrent Chen Xing d'un air perplexe.

« Il fait semblant !" dit Chen Xing : «C'est vraiment un menteur !"