✨~[II/49]~✨

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Livre II : Chapitre 49


Ils avaient emmené Larrow une vingtaine de minutes plus tôt, et rien, de tout ce qu'avait pu dire ou faire Lym, n'y avait changé quoi que ce soit. Elle avait suivi son parcours le long des couloirs et essayé de mémoriser l'endroit où l'on l'avait enfermé, mais on la traîna rapidement vers des escaliers, ne lui laissant pas la moindre chance de lui parler une dernière fois.

On l'avait menée dans une petite salle aux murs de cristal, décorée d'un banc et d'un bureau à tiroirs, avec une grande fenêtre fermée à clef. Sans doute avait-on peur qu'elle n'en saute. Elle n'avait pas la moindre intention de rester enfermée dans cet endroit sans rien faire, loin de là ; elle resta assise sur le banc à attendre que le garde qui l'y avait enfermé ne parte. Dès qu'il eut fermé la porte de bois noir derrière lui, elle se leva d'un bond.

Premièrement, elle coinça Prysm sous sa combinaison de Dragomir, pour que le pendentif n'attire pas trop l'attention. Avoir une arme cachée sur elle lui servirait, plus tard, lorsqu'elle serait face à Drake. Puis elle se dirigea vers un coin de la salle, où elle avait remarqué une petite caméra de surveillance, comme un œil qui la scrutait en permanence ; sachant que, si elle la cassait, des gardes arriveraient immédiatement, elle se garda bien d'aller la briser. Se dirigeant vers la fenêtre, elle la martela de ses poings, mais, bien évidement, elle était blindée. Bon... Les tiroirs, à présent. Elle s'agenouilla devant le bureau et tira tous les tiroirs de la première rangée un à un, mais, bien sûr, ils étaient tous vides. Elle pesta, énervée, en donnant un coup de pied au meuble. Il lui fallait du papier. Elle avait gardé un stylo dans sa poche, heureusement, et personne n'avait pris la peine de le lui prendre, mais il lui fallait du papier. Elle commença à ouvrir la deuxième rangée de tiroirs, et elle se sentit immensément soulagée en trouvant un petit livre coincé au fond du dernier. S'attendait-on à ce qu'elle passe sa captivité à lire tranquillement en attendant de se faire tuer ? Elle ne regarda même pas la couverture et, à contrecœur, car elle avait toujours détesté ceux qui abîmaient leurs livres inconsciemment, elle en arracha une page. D'une écriture névrosée et penchée, elle écrivit rapidement ; Trouve un enchanteur. Je m'occupe du reste.

Fourrant le papier plié dans sa poche, elle se dirigea vers le banc sur lequel elle s'était assise, fait du même bois noir que la porte, et l'attrapa pour le pousser juste en dessous de la caméra. De cette façon, il était en dehors du périmètre surveillé, ce qui l'arrangeait bien. Avec brusquerie, elle en cassa les pieds, un par un, et mit les quatre morceaux de bois longilignes de côté, avant de lancer ce qu'il en restait contre la fenêtre. Elle trembla à peine suite au choc. Elle s'y était attendue. Attrapant l'un des pieds du banc, elle se dirigea vers la fenêtre et commença à enchaîner les coups comme s'il s'était agit d'une massue, visant la poignée pour essayer de la briser. Alors qu'elle commençait enfin à flancher, son arme se défit en morceaux entre ses doigts, mais elle s'empressa de saisir un autre pied du banc et de recommencer avec fougue. Elle savait qu'elle n'avait pas beaucoup de temps ; elle était en plein dans le viseur de la caméra. Un garde ne tarderait pas à venir l'interrompre. Elle continua de s'acharner sur la fenêtre jusqu'à ce que la poignée cède, tombant tristement par terre, sur le sol d'améthyste couvert de cristal. Elle s'empressa d'ouvrir la fenêtre et de sortir sur le balcon.

DRAGOMIR 🍀 PART1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant