Endoloris

By Ambrouille_crea

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La fillette était prostrée dans un coin de sa chambre, ses genoux près du cœur et ses mains sur ceux ci... ... More

Chapitre 1
chapitre 2
chapitre 3
chapitre 4
chapitre 5
chapitre 6
chapitre 6 suite
chapitre 7
chapitre 8
chapitre 9
chapitre 10
chapitre 11
chapitre 12
chapitre 13
chapitre 14
chapitre 15
chapitre 16
suite chapitre 16
Chapitre 17
chapitre 1 partie 2
Chapitre 2
chapitre 3
chapitre 4
Chapitre 5
chapitre 6
Chapitre 7
chapitre 8
chapitre 9
Chapitre 10
chapitre 11
chapitre 12
chapitre 13
chapitre 14
chapitre 15
chapitre 16: une nouvelle série d'agression
chapitre 17: le réveillon de noël
chapitre 18: un cadeau de noël particulier
chapitre 19
chapitre 20
chapitre 21: une fin d'année déchirante
chapitre 22
chapitre 23
un lourd secret révélé
prise de conscience
Une étonnante soirée d' Halloween.
Un retour perturbant .
Un retour perturbant.
2 janvier
Une bataille de boule de neige
Chapitre sans titre 50
Une grande nouvelle
Quel gentil cousin
Option
Les délégations étrangères
Un tricheur
Des dragons....Sérieusement?
Un bal affligeant
Honeydukes et otages sous-marins
Superbes vacances de Paques
La reprise des cours
La troisième épreuve du tournoi des trois sorciers
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Exercice d'Endoloris
Lancer, ou ne pas lancer
Le vol
L'ultime insulte de Kelly
La fin de Kelly Simon

Le tournoi des Trois Sorciers

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By Ambrouille_crea

Irina avait pleuré de longs jours dans sa chambre.

Elle n'était descendue qu'au repas pour que Mme Malfoy ne suspecte pas son désarroi.

Mais Narcissa avait cette intuition toute maternelle, ou bien avait-elle simplement entendu les éclats de voix et même peut être les propos de son fils.

Irina voyait bien que sa tante essayait de réparer le dialogue entre les deux adolescents, par ses œillades appuyées elle tentait désespérément d'inciter son fils à briser le silence entre eux.

Mais Draco, par orgueil, faisait comme si de rien était.

En son for intérieur il était même satisfait.

Elle ne faisait plus la maligne, elle ne lui secouait plus sa réussite académique au visage.

Elle n'avait eu que ce qu'elle méritait.

Mais un cœur n'est jamais tout noir, il ne voulait pas s'avouer s'en vouloir de son énervement et surtout de voir Irina dans cet état pitoyable.

La jeune invitée passait maintenant le plus clair de son temps à l'abri des regards.

Elle avait toujours apprécié enfant chercher des petits coins où se cacher, sa folie aventureuse s'arrêtait alors là, à imaginer passage secret et monde caché. Elle retrouvait un peu de cet engouement enfantin mais tinté de la honte d'avoir été si sévèrement rembarré par son cousin.

Ainsi, les occupants de la maison se demandaient toujours où elle était, comme une partie de cache-cache perpétuel Irina ne réapparaissait qu'au diner où elle se faisait aussi discrète qu'a l'accoutumé.

Coupé court dans son rapprochement avec Draco, Irina écrivait beaucoup de lettres à ses amies.

Mais elle ne s'épanchait complètement que dans celle qu'elle envoyait à Catherine.

Le lendemain de l'incident Irina avait rédigé une longue lettre où les aréoles de ses larmes mêlées avec l'encre rendait certain mot illisible.

Irina s'y était longuement étendu sur la peur que ce soit vrai, qu'a part ses résultats elle ne soit rien. Qu'elle ne fût pas intéressante, pas drôle, ni belle ni laide.

Lors d'un tour de table entre amis où ils devaient mutuellement se définir en un seul adjectif, Catherine s'était vue attribuée « passionnée », Lucie « gentille », Luc « Intimidant » et Irina celui de « respectueuse » ...

Irina n'était même pas sûre que « respectueux » soit un adjectif valable lorsque qu'on cherchait à définir la personnalité de quelqu'un.

Irina avait peur que Draco ait raison.

Que personne ne pouvait réellement l'aimer et la respecter, que si même son père ; son seul parent, ne pouvait aimer passer du temps avec elle alors qui le pouvait ?

Elle se sentait si peu estimé, si insignifiante.

Heureusement pour elle, en quelques jour Irina reçu 3 lettres de ses camarades de chambrée.

Ses trois amies avaient ressenti le mal-être de la jeune Lestrange à travers ses mots et lui avaient envoyé réconfort et solidarité.

La lettre de Catherine était accompagnée d'un dessin sommaire représentant de toute évidence une princesse tordu devant un château rectangulaire aux remparts incertains.

Le PS à la fin lui indiquait que sa sœur voulait absolument lui faire parvenir son œuvre au risque qu'elle ne morve sur sa lettre.

Mme Malfoy ne parvint pas à faire s'excuser son fils mais elle dût suffisamment lui passer un savon car il l'invitait sans cesse à des sorties ou des activités familiale... du moins lorsqu'il arrivait à la débusqué de sa cachette.

Il était évident que Mme Malfoy aurait aimé avoir d'autres enfant, elle aimait énormément son fils mais certaines activités ne pouvaient être réaliser qu'entre femme.

Narcissa avait cette manière subtile de s'extasier à la vue des bébés et des enfants en bas âge lorsqu'ils se baladaient.

Elle regrettait de n'avoir pu être mère qu'une fois et de ne plus pouvoir pouponner.

Son fils devenait grand et affirmait son individualité par le rejet inévitable des goûts maternelle.

Mme Malefoy avait toujours eu ce rôle d'instructeur féminin vis-à-vis d'Irina, ce qu'il fallait, ne fallait pas dire ou faire.

Mais maintenant qu'elle approchait de la fleur de l'âge, Narcissa coulait un regard différent sur elle et la discussion finit par advenir.

Lors d'un gouter en tête à tête Narcissa avait déroulé la conversation d'un ton qui se voulait détachée.

- Irina tu as 13 ans désormais, est ce que tu connais les changements qui s'opère dans le corps d'une jeune femme ?

Au hochement de tête négatif de sa nièce elle avait continué.

- Vers ton âge a peu prêt, les filles voient leurs premières règles arriver. Est-ce que tu sais ce que sont les règles ?

Une fois encore, Irina secoua la tête de gauche à droite.

- Tu le sais, le ventre des femmes s'arrondit lorsqu'elles sont enceintes, les bébés grandissent dedans. Ils ne grandissent pas dans le ventre ni les intestins mais dans l'utérus.

Mme Malfoy lui expliqua alors le plus précis qu'elle pouvait à grand renfort de schéma.

Elle décrivit le cycle de vie et le fonctionnement de son appareil reproducteur.

Elle l'encensa à se montrer bienveillante avec son corps qui allait beaucoup changer pendant les prochaines années.

Narcissa lui prit délicatement la main alors qu'Irina était rouge de gêne.

Elle n'avait jamais eu l'habitude de parler de ce genre de sujet, particulièrement les choses qui se passaient sous la ceinture qui demeuraient d'autant plus tabous.

- Quand j'avais ton âge j'ai pour la première fois eu mes règles et je n'étais pas prévenus. J'ai été horrifié lorsque j'ai vu tout ce sang... Je croyais avoir déshonoré ma famille.

Narcissa prit une profonde respiration.

- Sais-tu comment on fait des enfants ?

Irina était désormais si rouge qu'elle se retenait de respirer.

Ses amies ne parlaient pas trop ça, mais certains garçons oui.

Elle avait quelques notions.

Elle savait que ça se passait entre une femme et un homme, qu'il devait être seul et nus...

A cette simple pensée Irina gloussa nerveusement.

- Euh oui c'est quand un homme et une femme font l'amour...

Mme Malfoy roulait des yeux de droite à gauche, cette conversation qui bien qu'elle dût être mené ne la mettait pas à l'aise pour autant.

- Et sais-tu ce que c'est que « faire l'amour » ?

Elle posait la question en espérant que sa nièce lui réponde oui, comme cela la discussion aurait pu être clause et le reste aurait pût se dérouler.

Une fois de plus Irina répondit par la négative.

- Alors, pour faire des bébés, un homme et une femme doivent être intimes. Doivent être marié et... Narcissa s'embrouillait dans ses explications.

Elle lui parla d'une graine, dont le ventre des femmes était le réceptacle, elle alliait à la fois l'imager et les termes réels.

- Mais comment l'homme met la graine dans le ventre de la femme ?

Narcissa se prit le front a deux mains.

- L'homme met son... son pénis dans les parties génital de la femme.

- Là où on fait pipi !? s'inquiéta vivement Irina

- Alors, non, il y a un autre endroit réservé à ça...

La première réaction d'Irina, comme tous les enfants fût le dégout.

Bien qu'elle ait dépassé le stade de grimacer lorsque deux adultes s'embrassaient, le domaine sexuel lui apparaissait encore totalement dégoutant résultat de son éducation très rigoureuse en ce qui est des relations hors mariage et de son innocence tout enfantine.



Narcissa continua à expliquer au mieux les prochaines modifications qui allaient advenir dans son corps ainsi que dans sa tête.

Elle l'a mis très fortement en garde contre les garçons sans plus s'étendre.

Mais Irina savait, comme toute fille de son rang qu'il aurait été malvenus d'avoir des rapports sexuels hors mariage.

Car bien que les mœurs aient changé, le mariage entre sang pur étaient avant tout un arrangement politique entre deux familles. Mais heureusement pour les enfants de sa génération, les parents attendaient maintenant l'âge de 16-17 ans pour planifier des alliances.

Comme pour se féliciter toutes deux d'avoir survécu à cette conversation gênante pour l'une comme pour l'autre, elles passèrent le reste de la soirée à déambuler sur le chemin de travers.

Rabastan avait laissé une bourse pleine de galions à sa fille qu'elle aille faire ses achats, et la bourse était bien plus pleine que les années passés.

Mais, en parti à cause du discours de Draco, Irina hésitait à les dépenser, craignant réellement pour les finances de la famille Lestrange.

Mme Malfoy semblait voir le dilemme de sa nièce et l'aidait au mieux à discerner les objets indispensables des superflue.

Contrairement à Draco, Irina n'avait pas pris 20 cm dans l'année mais comme elle le fit remarquer à Mme Malfoy, ses pyjamas et robes de sorcières étaient largement trop courte.

Pour préparer sa troisième année, Irina s'offrit une nouvelle cape, deux robes et une paire de pyjamas d'hiver.

Elle ajouta à ses nouveaux habits une chemise à volant décontractée et des rubans pour les cheveux.

Mme Malfoy se chargea de diriger la toute jeune fille sur une gamme très sobre de sous vêtement et de soutien-gorge car bien que la jeune fille ne veuille pas l'admettre sa poitrine commençait doucement à grandir - preuve une fois encore de son entrée dans l'adolescence-.

Irina comprenait pourquoi la partie des achats vestimentaires n'avait pas été faite avec Draco.



Finalement, tous les Malfoy et Irina partirent terminer les achats pour l'année vers la fin du mois d'aout.

Il ne leur restait qu'une dizaine de jours avant la reprise et Irina avait fébrilement attendu jusqu'ici.

Voir sa valise prête et ordonné lui avait toujours apporté calme et sérénité lorsqu'elle angoissait pour la reprise des cours.

Draco entrait en quatrième année, et son père et lui étaient parti lui acheter une tenue de soirée en se gardant farouchement d'expliquer à Irina la raison de cet achat.

Pour se vanter d'être dans la confidence, Draco avait simplement répondu à l'interrogation de sa cousine par « Ah, ton père ne t'en à pas parler » avant d'être frappé sur l'épaule par sa mère mécontente de son comportement.

Pendant que Draco se parait des plus beaux atour Irina attendait dehors en mangeant une glace, elle restait très proche de l'office de la couturière de sorte que Mr et Mme Malfoy puisse la voir à travers les vitres qui bordaient tous le commerce.

Et pourtant ce n'était pas chose aisé de rester immobile face à toutes les tentations qu'offrait le chemin de traverse.

En cette fin de mois d'aout l'allée était noire de monde, Irina gardait un petit espoir de croiser fortuitement ses amies mais elle n'eut pas cette chance.

Ils firent tous un passage obligé vers le libraire et l'apothicaire pour ressortir les bras chargés de futur expériences scolaires.

Un arrêt au confiseur permit à Mme Malfoy d'être sûr que Draco et Irina aient de quoi approvisionner tous leurs amies en bonbon en tout genre pendant le trajet en train.

Ainsi, le bagage d'Irina Lestrange n'avait jamais eu si belle allure.

Les elfes de maison des Malfoy étaient bien plus doué en ce qui concernait le cirage du cuir.

Sa malle aux lettres d'or semblait neuve et ses bottines marrons avaient retrouvé une seconde jeunesse.

Cette valise parfaitement ordonnée rempli de fourniture et de vêtements neufs annonçait une troisième année réussit.

Le matin du premier septembre, Irina découvrit une maison en effervescence.

Une ambiance stressée et morose s'est abattue sur le manoir si propret des Malfoy.

Bien que les bagages des deux étudiants aient été rempli la veille au soir, une dernière vérification des elfes de maisons mit à sac le rangement minutieux d'Irina.

Narcissa ne cessait de cajoler son fils -qui n'avait pas l'air d'être si triste de quitter ses parents-, Lucius lui reste en retrait.

Un froid persiste toujours entre Draco et son père bien qu'aucune nouvelle altercation ne soit venue ternir leur relation.

Les deux hommes se serrèrent l'un contre l'autre en une accolade maladroite.

Pour une fois, Irina sera en avance à la gare.

Et pour une fois elle n'aura pas envie de vomir.

Car les Malfoy ne transplane pas, enfin pas pour emmener leur enfant mineur prendre son train.

Le couple avait écarquillé les yeux lorsque la jeune Lestrange leur avait dit habituellement transplaner pour arriver jusqu'à King Cross.

Lucius avait alors grogné sur un éventuel risque de désartibulation surtout chez des enfants si jeunes.

Ainsi Irina pour la première fois prit place dans une voiture moldu.

Enfin pas totalement, Mr Malfoy avait réservé un véhicule magique adapté aux membres du ministère en ce jour de rentrée du 1 er Septembre.

Privilège dû à sa haute fonction ils s'étaient tous installer dans un intérieur feutré et bien plus grand que perceptible depuis l'extérieur.

Comme la plupart des sorcier, Mr Malfoy ne savait conduire une automobile, mais heureusement le progrès magique permettait à la voiture de se déplacer sans la surveillance accrue d'un humain dans les rues bondés du centre-ville de Londres.

Le trajet jusqu'à la gare moldu fût long et bruyant à tel point qu'Irina préférait la nausée passagère du transplanage à l'angoissante traversé de l'agglomération en voiture.

Leur bagage au bras, les deux étudiants firent leur adieu.

Draco embrassa sa mère et réitéra l'accolade avec son père tandis qu'Irina remercia le couple de ces vacances en leur compagnie.

Narcissa gratifia l'enfant d'un baiser sur la joue alors que Lucius, plein de malice souhaita à Irina une année haute en couleur.

La jeune fille ne dit rien mais préférait largement une année calme, sans détraqueurs ni serpent géant dans les couloirs.

Peut-être simplement une année de cours ennuyeux, de bavardage dans le dos des professeurs et de farces à l'abri des arbres du parc de Poudlard.

Sans oublier les journées de permission dans le village Préaulard jouxtant la célèbre école de magie.

Bien qu'Irina n'eût que très peu d'argent, elle espérait tout de même profiter de ces moments de liberté pour découvrir les environs.

Une fois dans le train en mouvement, Irina se mit à chercher ses amies.

Elle les trouva en présence d'autres camarades de Serdaigle par manque de wagons disponible.

Comme lors de l'année précédente, les jeunes étudiantes se racontèrent leur vacance entre excitation de se retrouver et tristesse de redécouvrir les devoirs.

Dans ce petit wagon embué des discussions enflammé, les enfants se partagèrent les très nombreuses sucreries d'Irina qui n'avait jamais été très friande de ce genre de douceur.

Entre deux bonbons au caramel, à tour de rôle les filles firent le récit de leur été.

Du haut de leur 13 an respectif on voyait apparaitre les premières affres de l'adolescence.

La peau bourgeonnante de Catherine ou bien la silhouette en changement de Maggie.

Catherine tentait tant bien que mal de cacher ses boutons avec une frange qu'elle portait beaucoup plus longue.

- Ma mère m'a dit que la frange favorisait les boutons. L'informa doucement Lucie en mordant dans une chocogrenouille.

La jeune brune répondit par un grognement.

Irina et Lucie étaient les moins métamorphosé.

Maggie cachait une poitrine qui allait être généreuse et tout son corps semblait comme asymétrique, entre la silhouette élancée de l'enfance et celle plus ronde d'une femme.

Pour changer de sujet, Catherine montra à ses amies ses photos de vacance en France.

Certaines bougeaient comme à l'accoutumé mais d'autres restaient obstinément immobile.

Il fallut un instant à Irina avant de se rendre compte que ces clichés étaient moldu.

« Ce sont mes grands-parents paternels, ils ne sont pas au courant de la magie. On ne pouvait pas leur montrer des photos qui bougent ! »

La jeune fille montra à ses amies ses cousins, ses sœurs, ses parents.

Elle leur montra aussi de beau paysage, des lagons, des forêts, des châteaux médiévaux nichés au creux des mont et collines.

Catherine leur fit découvrir un petit bout de la Dordogne, des ballades en canoé et des excursions entre les arbres et rochers.

Lucie leur raconta la mer et les coups de soleil, elle en portait encore les marques sur les épaules et le nez.

Maggie ne put rien leurs dires d'exceptionnels. Ses parents avaient travaillé la plupart du temps, mais elle dit tout de même avoir passé de bonnes vacances avec sa famille mais que ses amies lui avaient manqué.

Finalement, le train ne fut pas arrêté par des détraqueurs, ainsi ils arrivèrent tous à bon port.

Irina lança un regard de compassion aux nouveaux étudiants arrivant et se remémora ses premiers jours à Poudlard.

Un élève plus âgé de Serdaigle tapota sur l'épaule d'un garçon rond à la mine ahuri.

- Des chaussettes rouges ? Aï le calamar géant en a horreur ! L'année dernière il a dévoré une première année, si seulement on l'avait averti en amont...

Juste avant d'être emmené par Hagrid, Irina vit le jeune garçon en question jeter au loin ses chaussettes avant de s'aventurer sur le sentier peu éclairé qui menait au lac.

- Le pauvre, j'espère qu'il n'a pas trop peur... marmonna Irina compatissante.

- T'inquiètes pas la traversée ne dure qu'une dizaine de minutes.

Catherine prit le bras de son amie pour la pousser dans une des calèches fantomatiques.

Il pleuvait dru ce soir là si bien que le château était invisible, caché entre la sime des arbres et l'épais rideau de la pluie.

A la sortie de la calèche, les étudiantes coururent pour regagner la lourde porte en bois.

Irina soupira d'aise en retrouvant la tiédeur de l'antre de Poudlard.

Alors qu'elle prenait le temps pour égoutter ses cheveux un ballon de baudruche remplit d'eau s'écrasa à ses pieds.

Peeves, le fantôme farceur lançait ses munitions sur les étudiants déjà trempé en ricanant,

le professeur McGonagall lui courait après en vociférant des menaces qui ne semblaient pas atteindre le revenant.

Irina et ses amies s'éclipsèrent et trouvèrent refuge à la table des Serdaigle.

Le sol entre les longues tables était sale et glissant mais le fut encore plus lorsque les premières années firent leur entrée.

Les pauvres enfants étaient à tordre.

Ils semblaient avoir gagner Poudlard à la nage et non en barque.

Leurs visages frigorifiés étaient pourtant rose d'excitation tant la répartition marquait leur début dans le monde des sorciers.

Les nouveaux élèves se succédèrent sous le chapeau millénaire et le repas pût enfin commencer.

Comme les années précédentes, les plats ne manquaient pas d'originalité, tous les enfants dévorèrent les plats et un brouhaha accueillant emplissait les lieux.

Alors qu'Irina se réservait largement de purée son voisin manqua de lui faire lâcher le récipient en lui envoyant un coup de coude.

En effet, la jeune fille n'avait pas entendu le directeur tenter de calmer la foule pour prendre la parole.

Comme à son habitude, Dumbledore énuméra tous les objets/jouets interdit dans l'enceinte du château (sous les acquiescements vigoureux du concierge près de la porte).

Irina avait posé sa fourchette dés le début de la prise de parole du directeur, ce qui n'était pas le cas de Catherine qui continuait d'engouffrer un bout de viande en sauce.

Ainsi lorsque que le directeur annonça sans prévenir que cette année il n'y aurait pas de coupe des quatre maisons Irina n'eut qu'à écarquiller les yeux tandis que son amie manqua de s'étouffer et crachota les larmes aux yeux.

Un silence de mort accueillit ces paroles bien que des « Quoi ? » indigné rompaient les rangs.

Tous attendaient fébrilement la suite du discours, mais comme pour capter toute l'attention le professeur Dumbledore tournait autour du pot.

- Un évènement particulier commencera en octobre et se prolongera tout au long de l'année scolaire, en exigeant de la part des enseignants beaucoup de temps et d'énergie. Mais je suis persuadé que vous en serez tous enchantés. J'ai en effet le grand plaisir de vous annoncer que cette année, à Poudlard...

Comme pour marquer encore plus le suspense, les portes de la grande salle s'ouvrirent avec fracas.

Un homme se découpait dans l'embrasure un long bâton a la main.

Avec effroi Irina contempla le nouvel arrivant.

Son visage était n'était qu'un amas informe de cicatrice.

Une peau tannée, brûlé, coupé en tant d'endroit que la physionomie même de l'hôte semblait surréaliste.

Il arborait une longue crinière de cheveux gris qu'il débarrassait d'un geste de la tête de ses gouttes d'eau.

Il possédait un œil étrange, un œil rond comme un bille qui remuait sans cesse dans son orbite.

Le regard de l'étranger se posa sur les élèves qui baissait aussitôt les yeux devant ce personnage mutilé.

D'un pas hâtif l'homme se dirigeait vers la table des enseignants.

Une fois devant le directeur, celui-ci l'invita à s'assoir sur une chaise vacante à sa droite.

- Je vous présente votre nouveau professeur de défense contre les forces du Mal. Le professeur Maugrey.

Un silence accueillit cette annonce, l'apparence de l'homme avait jeté un froid lugubre et ne parvenait pas à être dissiper par les quelques applaudissements çà et là.

- Comme je m'apprêtais à vous le dire, nous allons tous avoir au cours des prochains mois le plaisir d'accueillir un évènement que nous n'avons pas connu depuis des siècles. J'ai le très grand plaisir de vous annoncer que le Tournoi des Trois Sorciers se déroulera cette année à Poudlard !

La tension dans l'atmosphère éclata d'un coup, presque tous les visages se fendirent d'un large sourire.

Irina ne put s'empêcher de se demander si Dumbledore n'avait pas orchestré ce suspense insoutenable. Cela semblait très fortuit que l'arrivé du nouveau professeur lugubre se soit fait au milieu de l'annonce du tournoi.

Le tournoi des Trois sorciers était un évènement mythique qui rassemblait les trois principales écoles de sorcellerie Européenne, Poudlard, Durmstrang et Beauxbâtons.

Irina avait du mal à croire qu'elle allait vivre quelque chose d'aussi extraordinaire !

Cela faisait plus d'un siècle que le tournoi n'avait pas eu lieu.

Ni son père ni ses grands parents n'avaient eu l'opportunité de vivre ce genre de moment.

Et les autres enfants semblaient partager son avis.

Tous se voyaient déjà champion de Poudlard, rivalisant de magie et d'ingéniosité pour être sacré champion du tournoi. Des piaillements surexcités se propageait comme une trainée de poudre si bien que le directeur dû hausser la voix.

- Je sais que vous êtes tous impatiens de rapporter à Poudlard le trophée des Trois Sorciers mais les responsables des trois écoles ont jugé qu'il valait mieux, cette année imposer de nouvelles règles concernant l'âge des candidats. Seuls les élèves majeurs c'est-à-dire ceux qui ont plus de 17 ans seront autorisés à soumettre leur nom à la sélection.

Des exclamations scandalisées firent arrêter le directeur.

Irina n'y voyait pas d'inconvénient.

Elle n'aurait pas eu la prétention ni même l'audace (ou la folie) de se présenter au tournoi et, au vu de la difficulté des épreuves futurs il semblait de bon ton d'imposer cette limite d'âge.

Les mineurs les plus imprudents voyaient en cela une disqualification injuste les empêchant de toucher leur rêve du doigt.

- Dommage... marmonna Catherine avant de reprendre une bouchée.

- Tu aurais voulu participer ? demanda Irina étonné.

- Non. Mais avec ça on ne peut même pas rêver ! Je n'aurais pas pu gagner ! On est que des troisièmes années et contre des 7 ème années ont auraient eu aucune chance.

Finalement toutes les discussions dans les couloirs et même sous les couettes concernèrent le tournoi à venir.

Après les déboires des deux années précédentes, une année exceptionnelle les attendait.



**

Chose promise chose due!
Un long chapitre pour vous faire patienter. Merci pour vos commentaires. Ils me font chaud au cœur et me donnent envie d'arriver au bout de cette fiction débutée il y a 5 ans (ça filoche)

**

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