Un bal affligeant

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Tous les élèves de quatrième année et plus étaient convié. Les élèves non invités pouvaient tout de même venir s'ils étaient cavalier ou cavalière d'un élève plus âgé.

Un vent de déception souffla sur les enfants de moins de 14 ans, Irina, comme tous ses camarades de troisième année seraient cantonné à leur salle commune alors qu'une soirée exceptionnelle se tiendrait sous leurs pieds.

Une grande chasse au cavalier débuta, si l'on devait accompagner un élève plus âgé, alors ils trouveraient un ainé susceptible de bien vouloir s'encombrer d'eux !

Début du mois de décembre alors que l'échéance se profilait dangereusement à l'horizon, Catherine revint en pleur dans son dortoir et se jeta dans son lit.

Aussitôt ses camardes de chambrée furent à ses côtés, encadrant leur jeune amie éplorée.

Celle-ci releva la tête un sourire tellement crispé sur les lèvres que toute comprirent la volonté de leur amie de cacher son mal-être.

Catherine épongea ses yeux d'un revers de la manche et partit dans un rire forcé.

- Nan y'a rien tout va bien. Vous voyez Jonas Stinson ? Le sixième année de Serdaigle ?

Toutes acquiescèrent, pressées de connaitre le fin mot de l'histoire.

- Et bien, je lui ai demandé de m'accompagner au bal et...

Comprenant que le garçon avait refusé sa proposition, Irina enserra son amie dans ses bras. Cette dernière accepta un temps puis se détacha l'air de rien.

- Il m'a juste dit qu'il avait déjà une petite amie. Mais il n'y a aucun problème je lui avais demandé juste pour pouvoir aller au bal !

Mais il y avait tout un drame ici, le drame du premier râteau, car quand bien même Catherine tentait de garder la face devant ses amies, toutes connaissaient son penchant pour le beau sixième année. Irina voyait bien dans cette très rapide justification « pour aller au bal » la blessure d'humiliation de se voir rejeter.





Alors, toute firent mines de croire cette mine aux traits tirés par un simulacre de sourire et Maggie sortit une tablette de chocolat. Rien de bien grave que le chocolat ne pouvait guérir.





La jeune Lestrange était très casanière, il n'y avait que peu d'endroits où on pouvait espérer la débusquer.

La journée elle se rendait à ses cours. Après ceux-ci, elle allait faire ses devoirs, navigant parmi le flot d'étudiant entre sa salle commune et la bibliothèque. Tandis que le soir, elle lisait au coin du feu avant même qu'il ne fut l'heure du couvre-feu.

Irina n'était pas de ceux qui, sitôt la fin des cours sonné allaient se jeter sur leur balai ou profiter de l'espace du grand parc (glacé en ce mileu du mois de décembre).

Elle gardait son petit groupe d'intime, être toujours en groupe apporte son lot d'intérêts mais aussi d'inconvénients.

Et la première expérience de ce désagrément se déroula à la sortie d'un cours de métamorphose.

Alors qu'Irina talonnait ses amies pour passer la porte et se diriger vers la tour Nord pour le prochain cours, elle se fit agripper violement le bras et tiré hors de la foule d'étudiant.

A l'origine de ce brusque écart elle reconnut Gregory Goyle, un des garçons toujours fourrés avec son cousin.

Le jeune homme semblait mal à l'aise, à deux doigts de piquer un far.

Immédiatement, Catherine remarqua l'absence de la jeune Lestrange et rebroussa les quelques pas pour la rejoindre aux côtés de Goyle.

- Tu peux nous laisser seuls ? demanda le Serpentard en enfonçant ses mains dans ses poches.

EndolorisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant