Une étonnante soirée d' Halloween.

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La soirée Halloween arriva enfin, tous les élèves se réjouissaient de pouvoir faire des farces et cela sans être punis. La Perspective de pouvoir se goinfrer de friandises réjouissaient petit et grand. Cette fête, prisé autant chez les moldus que les sorciers, enhardissait les plus téméraires qui n'hésitaient pas à élaborer des pièges suffisamment ingénieux pour qu'on ne sache jamais que cela était de leur fait.

Dans la bouche de tous les élèves circulaient des farces mémorables des années précédentes : les citrouille sauteuses, les minuscules sorcières jouets ensorcelé pour tirer les cheveux des pauvres élèves ou bien le repas Halloween où les élevés avaient pu manger des plats ensorcelés pour ressembler à des yeux ou des crânes fraîchement déterrés.

Mais la bonne humeur d'Irina Lestrange n'était pas due à cette ambiance de fête palpable, son sourire timide revenu sur ses lèvres pâles était le fait de sa camarade Catherine.

Les deux jeunes filles s'étaient considérablement rapproché depuis que Catherine avait défendu Irina. Ainsi la jeune Lestrange se sentait enfin soutenue, et si ce n'était pas aimé au moins elle n'était pas méprisé de tous.

Cette curieuse amitié ne manquait pas d'attirer les regards.

La fougueuse Catherine Leroux suivit de l'invisible Lestrange.

Les caractères des deux jeunes filles semblaient tellement aux antipodes qu'une telle amitié apparaissait comme infondé et presque comique.

Catherine, celle qui disait toujours ce qu'elle pensait, celle qui avait l'oeil et l'oreille aiguisé pour pouvoir à tout moment bondir sur n'importe qui dans le but de défendre ses idéaux.

Et avec elle on pouvait maintenant apercevoir la timide Lestrange, un demi-sourire au lèvre.

Les notes d'Irina remontèrent alors, graduellement. Elle fit de nouveaux ses devoirs et leurs qualités retrouvèrent celle du début d'année. La jeune Lestrange retrouva une certaine présence en cours, dans la mesure où elle ne répondait jamais aux questions de son propre chef.

Bref, l'état tant physique que psychique de la jeune fille s'améliorait.

Irina redécouvrit l'amour d'apprendre, elle aimait retranscrire sur son parchemin toutes les connaissance inconnues, elle adorait lire des grimoires poussiéreux et désormais elle appréciait de réviser en groupe. Pour la première fois le temps de révision n'était pas un silence serein mais une joyeuse mêlé de murmure et d'entraide, mais surtout pour la première fois cela ne l'a dérangeait pas.

Une fois le soir venu avant d'aller se coucher Irina souhaitait « une bonne nuit » à ses camarades, et cette simple proximité amicale avec autrui suffisait à apaiser ses propres rêves.

Cependant cette trêve presque idyllique ne pouvait pas durer.

La menace de Sirius Black se fit palpable un soir. En effet tous les dortoirs furent évacués et les élèves apeurés durent dormir dans la Grande Salle. Le dangereux évadé était entré dans l'enceinte du château, il avait même agressé ; lacéré, tenté de tuer le portait de la grosse dame ! Cette dernière était la gardienne de la maison Gryphondor, contrairement aux Serdaigles qui devaient utiliser leur intellect pour entrer dans leur salle commune, les Gryphondors n'avaient qu'à débiter des mots de passe plus ou moins saugrenue.

- C'est terrible, s'enquit une 1re année , les larmes aux yeux. On doit vivre avec les...détraqueurs dehors et on est même pas protégé de lui ?!

- Si Black a réussi a les déjouer une première fois je ne vois pas ce qui pourrait l'empêcher de recommencer ! Surtout que personne ne sait comment il s'y est pris ! Bref mettre des détraqueurs pour tenter d'arrêter le seul qui leur a échapper c'est ...stupide !

EndolorisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant