chapitre 9

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Les immenses tables de bois massives se couvrirent de mets en tous genres et de toutes couleurs une fois le discours du Directeur Albus Dumbledore finit. Lorsque les mains du célèbre sorcier s'étaient jointe une dernière fois en signe du début officiel de cette année scolaire tous les élèves avaient applaudi, certain par furieuse envie de dévorer les plats, d'autre par réelle joie de retrouver Poudlard en tant que maison.

Un brouhaha assourdissant s'éleva dans l'air, rendant à la Grande Salle sa vie perdu durant les longs mois de vacances.

On reconnaissait les nouveaux sorciers fraichement répartie à leurs tenus encore différentes mais surtout à l'expression de leurs visages. Il y avait l'enfant heureux d'avoir obtenue la place attendu et tant convoité durant de longue années, cela se traduisait par un immense sourire et des yeux pétillant de joie partout où son regard voulait bien se posé. Et il y avait l'enfant à qui le choipeaux n'avait pas donné raison à son imaginaire et qui se trouvait donc le regard hagard ou soucieux à observer ce château qui à leurs yeux avait déjà perdu de sa magnificence.

Irina n'avait pas touché aux plats à ses côtés, elle gardait obstinément ses mains sous la table, le visage encore plus pâle que lorsque son embarcation avait failli se renverser sur le lac.

Ses voisins avaient bien tenté de la faire sortir de son mutisme mais ils n'en avaient récolté qu'un silence encore plus embarrassant, Ils tentaient de rester courtois et de ne pas exclure la jeune fille quant bien même elle arborait le nom peu flatteur des Lestrange.

Le regard de la jeune fille était perdu dans quelque relief de la table, on voyait bien que son esprit grouillait de pensée plus ou moins en rapport avec sa répartition, sa bouche se tordait parfois et ses sourcils ondulant montraient une activité cérébrale pesante. Tout son corps semblait tendu comme l'attestait les tremblements de ses épaules.

Tous l'avaient vu être la plus démuni possible, lorsque de grosse larme avait débordé de ses yeux apeuré avant de s'écraser contre le pavé de la grande salle. Fort heureusement pour elle, la plupart des élèves avaient déjà oublié ce malheureux accident au profit des nombreuses saveurs présentes sur la table, bien plus intéressante qu'une première année déboussolé.

D'autre préférait ne rien dire, ceux ci se rappelant de leurs premiers jours et ne désirant pas être fiché par un quelconque adjectif ces jours là où leurs repères avaient disparut et où leurs parents consistaient un manque viscéral.

La fin du repas de bienvenue s'acheva sous les râles de satisfaction des estomacs et les sonores bâillements d'épuisement.

Les préfets de chaque maison se levaient alors, leurs insignes en évidence sur leurs poitrines pour guider les nouveaux élèves de leur maison dans leurs dortoirs respectifs.

De longue file se créèrent face aux étudiants en chef hurlant pour obtenir le minimum d'autorité leur étant dû.

Bientôt les différentes files des quatre maisons se séparèrent, celle de Serdaigle grimpa le long escalier tandis que celle de Serpentard s'engouffra dans les entrailles de l'école.

Les jeunes bleus et argent montèrent jusqu'à la plus haute tour de l'école et, à bout de souffle s'arrêtèrent devant le tableau d'une dame élégante parée d'un drap bleue à paillettes.

Cette femme au visage anguleux et aux yeux translucide énonça d'une voix énigmatique.

- Combien de goutte peut-on mettre dans un verre vide ?

Le préfet Robert Hilliard expliqua d'une voix assuré :

-          notre système de protection de la salle commune de Serdaigle est particulier, pour entrer dans notre tour il ne sera pas question d'un mot de passe mais d'une énigme a laquelle vous devrez répondre si vous voulez pouvoir rejoindre vos dortoirs... Si vous échouer, il vous faudra attendre qu'un autre élève y parvienne... Quelqu'un aurait-il une potentielle réponse à donner ?

EndolorisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant