chapitre 14

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Irina suivait chaque semaine plusieurs cours dispensé par son père, elle suivait attentivement ses leçons, noircissait son cahier et ne répondait jamais aux questions quand bien même elle connaissait la réponse, elle avait bien vu que cela horripilait son père lorsqu'elle connaissait la réponse, il préférait avoir l'impression de lui apporter des connaissances.

Donc pour Irina il était normal de ne pas répondre aux questions du professeur, elle percevait leurs interrogations comme des « questions rhétorique » auxquels il ne fallait pas répondre sous peine de gêner l instituteur.

Les cours de Rabastan consistait à apprendre par cœur la généalogie et la chronologie de la famille Lestrange, de même pour les autres familles de sang pur présentent dans les « 28 sacrées », elle devait aussi réciter avec justesse les mantras si chères aux sorciers de son rang.

- Pourquoi sommes-nous supérieur aux moldus ?

- Euh...nous...

- Parle plus fort !

- Nous leurs sommes supérieurs car notre sang est d'une pureté irréprochable, nos pouvoirs magique nous confère automatiquement un statue supérieurs au leur, de plus notre longue ascendance magique de sang pur nous élève aux dessus de tout autre sorcier ayant dans les veines un sang dilué par celui des moldus.

- C'est à peu près ça...Qu'en est-il des sangs mêlé ?

- Leur existence est une aberration pure et simple, qu'un sorcier bien portant puisse se reproduire avec une moldu...

- Ou une sang de bourbe ne l'oublie pas.

- Ou une sang de bourbe...ne devrait pas exister, les sorciers sont bien supérieurs aux moldus et cela reviendrait à s'accoupler avec des animaux.

- De plus en plus approximatif...La construction de tes arguments est bien obscure, tu énonce à la fois des faits et des suppositions de manière absolument anarchique, on voit bien que ce ne sont pas tes mots...

- Excusez moi père.

- On recommence ! Pourquoi sommes-nous supérieurs aux moldus ?

Et elle devait enchainer des phrases apprises par cœur avec une conviction feinte, face à son père, les bras ballants et les mains moites.

Elle avait grands mal à parler à haute et intelligible voix, elle n'arrivait pas a retranscrire de manière fiable ce qu'elle pensait à l'oral. Elle ne trouvait pas ses mots, sa langue s'emmêlait, les idées fusaient plus vite que sa bouche ne pouvait les dire et ainsi elle vomissait des bouts de développement non concluant. Les mots s'agglutinaient aux bords de ses lèvres, il suffisait qu'elle écarte les commissures de sa bouche pour que les mots s'échappent d'eux-mêmes dans un chaos total.

Rabastan avait abandonné, au fil des séances, la perspective de faire d'Irina une oratrice hors pair servant la cause des sangs purs, de toute manière il préférait cela à une femme exposant son avis sur tout et n'importe quoi. Les femmes comme cela l'horripilaient au plus haut point.

Il avait abandonné sans trop de regrets l'éloquence concernant sa fille.

Cependant il était intransigeant concernant l'apprentissage des dates ou autres éléments du même genre. Mais concernant cela l'enfant se débrouillait très bien, il était rare qu'elle se trompe, frustrant Rabastan qui se rappelait des leçons de son père et de sa difficulté à apprendre les mêmes dates.

Mais plus Rabastan passait du temps chez lui plus le comportement de sa fille l'agaçait.

En sa présence la fillette était irréprochable mais il l'a voyait discrètement sourire à son elfe ou bien l'a voyait porter le plateau de thé à la place de ce stupide détritus qu'il devait appelé "elfe de maison"...

EndolorisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant