Une grande nouvelle

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Quelle ne fut pas la surprise de tous les étudiants de Poudlard, lorsqu'au petit déjeuné du 10 juin le directeur leur annonça solennellement la disparition de Sirius Black.

La première réaction de tous avait été la sidération et le rire.

Un brouhaha indistinct était monté d'entre les rangs.

- Les recherches à l'encontre de Sirius Black ont d'ores et déjà débuté, cependant, le ministère de la magie a convenu qu'il n'était pas nécessaire de faire garder le château l'année prochaine par les détraqueurs.

Un garçon de Serdaigle bougonna dans sa barbe « Bien sûr qu'ils sont inutiles vu que Black leur a glissé une deuxième fois entre les doigts ».

L'incompétence du ministère était flagrante.

- De plus nous avons la tristesse de vous annoncer que le Professeur Lupin n'enseignera plus l'année prochaine.

Un murmure monta entre les rangs vite arrêtés par la suite du discours du directeur.

Il passa une main dans sa barbe argentée et arpenta la foule d'un regard calme et reposé.

- Vous n'avez pas et n'aurez pas à craindre pour votre sécurité entre ces lieux l'année prochaine.

Catherine tapota le bras de sa camarade, une moue déçue plaqué sur les lèvres.

Elle posa sa tête entre ses mains sur la table.

-Je l'aimais bien le professeur Lupin, je me demande pourquoi il a démissionné.

Un élève plus a âgé portant la tenue émeraude répondit à Catherine d'un ton narquois.

- Il parait que c'est un loup garou.

La jeune fille préféra ignorer le garçon en ricanant qu'elle pariait que Remus Lupin était en fait un vampire.

La boule de stresse au creux de l'estomac d'Irina reprit sa place, peur qu'on lui rappelle ce lien de parenté avec un fou désormais de nouveau dangereux.

Fort heureusement la nouvelle de la prochaine année scolaire sans détraqueur enchantait les enfants, ainsi la bavure du ministère n'étaient pas dans toute les bouches.

Ces histoires d'adultes n'étaient pas intéressantes.

La fin de la deuxième année se déroula sans heurts.

Irina ainsi que ses camarades reçurent de bons résultats aux examens.

Irina reçut les félicitations du Professeur Flitwich qui avec un sourire chaleureux lui apporta le soutient dont avait besoin avant de retourner chez elle.

Encore une fois les adieux dans le train furent presque larmoyants entre les amies qui promirent de s'écrire tout l'été, bien qu'aucune n'ait tenu cette résolution une fois retournée dans la quiétude de la vie de famille.

Irina était l'une des dernières sur le quai épars de Kings Cross.

L'horloge affichait 13 :27, son père n'avait pas habitude d'être en retard.

Elle se tenait droite, ses bagages aux bouts des bras, puis ne le voyant pas arrivé, à ses pieds.

Finalement elle s'assit sur sa valise, les mains encadrant son visage boudeur.

Ses amies avaient rejoint leur proche depuis déjà une demi-heure.

Une pointe de jalousie avait empourpré ses joues lorsque Catherine s'était faite assaillir par une fillette au sourire édenté. Les boucles cuivrées de la petite et l'affection de Catherine envers elle avait confirmé son intuition ; c'était une de ses sœurs.

EndolorisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant