La troisième épreuve du tournoi des trois sorciers

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Le soleil doux du mois de mai ravissait les étudiants qui se prélassaient dans le parc du château.

Les élèves étrangers semblaient aussi apprécier le retour du beau temps car les étudiants de Durmstrang avaient enfin quitté leur immense bateau et leurs capes de fourrure.

Les adolescents français ne s'étaient pas découverts mais leur tenue paraissait enfin adaptée au climat anglais, les pauvres avaient grelotté tout l'hiver et les écharpes et bonnets rembourrés n'avaient pu compenser leurs fins vêtements de lins bleus.

Finalement, au bout de presque un an et malgré les rivalités liées au tournoi, on voyait un mélange plus prononcé entre les étudiants.

Si les groupes hétéroclites restaient marginaux, en grande partie à cause des langues différentes, les activités ne nécessitant pas de communications accrues avaient été gagnés par la fièvre de la découverte culturelle.

Ainsi on voyait des parties de foots, un sport moldu très pratiqué, d'échecs ou de Quidditch s'organiser avec de nouvelles couleurs de robes pour les joueurs.

Les professeurs avaient malheureusement refusé des duels encadrés permettant de tester les niveaux de chaque pays en matière d'offensive magique.

Irina n'y aurait pas participé dans tous les cas mais certains de ses camarades semblaient brûler d'intérêt à l'optique de battre un élève de Durmstrang.

En effet, les sorciers de l'Est avaient pour réputation d'être beaucoup trop proche de la magie noire et des sorts peu éthiques, leur renommé en duel et/ou combat irréguliers n'était plus à faire ; vaincre un élève de Durmstrang semblait donc la preuve ultime de ses capacités magique.



Catherine ne semblait pas vraiment saisir l'opportunité de son cerveau bilingue en ne se rapprochant pas des Français, gardant jalousement le secret de sa langue maternelle pour faire de l'espionnage et intervenir si on la traitait elle ou ses amies, de laide ou de mal fagoté dans la langue de Molière.

Les enfants semblaient vouloir profiter une dernière fois de cette camaraderie joueuse avant que la troisième et dernière épreuve du tournoi des trois sorciers ne ravive les appartenances respectives des jeunes sorciers à leurs écoles et pays.

Cette année était passé beaucoup trop vite, les élèves n'avaient pas vraiment pu nouer de liens forts avec les étudiants étrangers et l'absence de cours de langue des deux côtés n'avaient pas encouragé cette mixité prônée par le ministère de la magie Anglais.

Irina déplorait son incapacité à parler une autre langue, cela lui aurait permis de vraiment aller à la rencontre des autres cultures et coutumes.

Le mois de mai s'écoula sous la supervision acérée des professeurs qui ne se permettaient pas de bâcler les cours ou révisions quand bien même l'excitation de la fin ds'année et surtout des résultats du tournoi se profilaient.

Harry Potter était à égalité avec Cédric Diggory en première place suivit immédiatement de Viktor Krum lui-même talonné par Fleur Delacour. Les résultats étaient serrés et promettaient une dernière épreuve haute en couleurs qui prouverait le courage et la qualité moral du -ou de la championne- du tournoi millénaire.



Irina collectionnait toujours les bonnes notes et les excellentes appréciations ; bien qu'elle n'ait jamais pu outrepasser sa peur des créatures magiques, ses efforts constants et consistant en Étude des Runes lui assuraient un bulletin des plus reluisant.

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