chapitre 5

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La fête avait lieu le lendemain soir, Mr Lestrange était rentré depuis 5 jours déjà, il passait ses journées enfermé dans son bureau ou bien à l'extérieur où il faisait des courses.

La petite cérémonie ne semblait pas l'inquiéter outre mesure, son visage était détendu et il se surprit même à pouffer voyant la robe de bal d'Irina préparée par Mme Malfoy.

- Mais voyons elle ressemble à un chou rose à la crème !

En effet la robe était excessivement bouffante et semblait être faite exclusivement de dentelles rose compte tenu du peu de tissu lisse présent sur l'habit.

L'enfant voyant la robe qu'elle devrait mettre était restée coi, elle qui portait traditionnellement des vêtements sombre ne se voyait absolument pas revêtir une robe si voyante.

- De plus cette couleur ne lui va pas au teint ! Avec ses joues pâles et ses yeux bleu vif on dirait une meringue toute pâlotte !

Il n'avait pas tort, ainsi accoutrée on avait l'impression d'un déguisement.

L'air sérieux et renfermé de la fillette ne correspondait absolument pas à la robe enfantine et terriblement « kitch ». Cette robe serait surement très bien allée à une enfant rayonnante de joie et pétillante mais pas à la réservé Irina.

- Moi je trouve que ça lui va très bien ! ça la change un peu de ses vêtements éternellement noirs !

- Le noir est indémodable, il inspire le respect. Elle n'est pas qu'une enfant, elle est l'unique héritière Lestrange, pas une fillette ordinaire !

A « une héritière des Lestrange » Mme Malfoy laissa échapper un petit ricanement décrochant un regard noir de Rabastan.

- Soit, nous allons lui acheter une autre robe plus « sobre » puisque vous y tenez tant !

Au grand soulagement d'Irina Mme Malfoy plia la tenue et la rangea dans sa belle boite en métal.

L'enfant aurait été morte de honte rien qu'a l'idée de se présenter à la réception ainsi vêtu.

Rabastan regagna son cabinet, tandis qu'Irina et Narcissa s'en allaient mettre leurs manteaux.

Mme Malfoy vêtu d'une simple cape émeraude guida l'enfant vers la cheminée où depuis longtemps déjà ne brulait plus aucun feu.

Elles allaient utiliser la poudre de cheminette, Mme Malfoy entra la première avec, pendu à sa main, la fillette effrayée .

Irina n'aimait pas voir les flammes vertes lui lécher les jambes, qu'importe l'absence de chaleur, elle avait un peu peur de ce moyen de transport pourtant si prisé chez les sorciers, elles auraient pu transplaner mais Narcissa tenait à ramener la fillette avec tous ses membres, chose incertaines en transplanant.

« Chemin de traverse » articula distinctement le professeur en jetant une poignée de poudre verte à ses pieds.

Les flammes émeraudes vinrent tourbillonner autours d'elles, leurs léchant les vêtements et finalement les engloutirent entièrement.

Les paupières fermement close l'enfant fut ramener à la réalité par un tapotement de Mme Malfoy sur l'épaule, elles étaient arrivés saine et sauve, chose à laquel Irina doutait fortement à chaque nouvelle embarquée dans la cheminée.

Les rues pavées et richement décorées faisaient à chaque fois rêver l'enfant, ses petits souliers claquaient le sol de la même manière que ceux de Mme Malfoy.

Autour d'elles les boutiques aux multiples couleurs s'alignaient, se jouxtaient et parfois même semblaient fusionner, créant une étrange échoppe aux contours incertain.

Les rues étaient presque vide en cette saison mais d'après les dires de Narcissa le chemin de traverse croulaient et débordaient de monde une fois la saison de la rentrée venue.

- C'est ici que les jeunes sorciers achètent leurs fournitures, ici les robes, ici les ingrédients pour les potions et ... Ah la-bas on y achète les baguettes.

Le regard perdu dans le vide et un sourire nostalgique sur les lèvres Mme Malfoy fixaient la boutique d'apparence miteuse.

Mais cette fois ci il n'était pas encore questions d'acheter ses fournitures, elles devaient trouver une robe de bal qui rentrerait dans les grâces de Mr Lestrange.

Habituellement on lui faisait des robes sur mesure, bien plus seyante que les prêt a porter ordinaire mais aujourd'hui le temps leurs manquait cruellement, assez pour que Mme Malfoy consente a la vêtir d'habit ordinaire.

- Une robe noire... pour fillette de ...taille 6/7 ans.

Oui Irina était petite, elle devait porter des vêtements d'un ou deux ans en dessous de son âge véritable, chose que Mme Malfoy trouvait bien dommage, les robes pour « grande fille » commençaient vers 8/9 ans.

La vendeuse s'attarda et demanda si c'était pour un enterrement, Mme Malfoy l'envoya vivement sur les roses.

Blessé dans son orgueil la vendeuse revint avec plusieurs modèles mais les déposa de mauvaise grâce devant ses clientes : une dame blonde à l'air snobe et une fillette effacé au regard fuyant.

L'enfant essaya toutes les robes sous le regard perplexe de son professeur, la robe rose meringue lui allait si bien !

Le choix se porta finalement sur une petite robe bouffante incrusté de perles noires et d'un col noir brodé de fleurs argent.

Un choix « classique » et « sans saveur » pour Mme Malfoy, mais qui, pour l'enfant était préférable à la robe meringue oh combien ridicule.

Irina préférait rester discrète, chose on ne peut plus difficile accoutré tel un bonbon rose emballée.

Elles rentrèrent au manoir, par le même procédé qu'à l'allé, faisant crisser les dents de l'enfant, apeuré.

Mais heureusement aucune perte de membre ne fut a déplorer.

Irina avait tout de même recompté discrètement ses doigts et ses orteils.

« Irina on ne perd pas de membre en utilisant le réseau de cheminée »

Mme Malfoy avait beau la rassurer, excédé, l'enfant n'arrivait pas à enlever la vision d'un homme sanguinolent, se tordant de douleur, les membres lacéré et arraché par un transplanage raté.

Pourquoi ces choses ne pouvaient-elle pas arrivé avec la poudre de cheminette ?

Finalement, après l'approbation du maitre de maison concernant la robe de sa protégée Mme Malfoy pris congé, son manteau a la main et avec elle le peu d'animation pouvant arriver au sein des murs du manoir.

La lourde porte se referma derrière elle, cloisonnant ainsi les occupants de la lugubre bâtisse dans un silence pesant.

EndolorisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant