247-Les Aventures D'Olaf : Audace Et Profit

13 1 0
                                    

- Aïe... Ça fait mal. Dit Olaf qui se faisait soigner par Thorvi.
- Ça t'apprendra... Qu'est-ce qui t'a pris de laisser l'autre abruti te cogner 253 fois. Dit Thorvi.
- Eh bien.. je lui devais bien cela. J'ai saboté sa transaction.
- Il ne peut s'en prendre qu'à lui-même. Il n'avait pas l'étoffe d'un vrai marchand. Et puis je t'avais dit de ne pas te mêler du commerce. Ton travail à toi consiste à faire le service, le ménage et le divertissement.
- Je sais mais avoue que je me suis bien débrouillé quand même. Dans les histoires que j'avais l'habitude de lire, les héros avaient les mêmes réactions face au problème. Je me suis dit que de cette manière, j'aurai l'étoffe d'un personnage d'histoire.
- Tu es complètement stupide. Au lieu de vouloir devenir un personnage fictif, vis ta vie en tant que personne de la réalité.
- J'y compte bien. Dis-moi Thorvi, quand vas-tu m'apprendre à marchander efficacement. Je veux devenir aussi fourbe et sénile que toi.
- Traite moi encore de fourbe et de sénile et je t'infligerai des blessures supplémentaires.
- Bah quoi... Ai-je tort?
- Non... mais ce n'est pas le genre de choses qu'on dit à une femme. Dis juste que je t'apprenne à être aussi rusée que moi.
- Alors tu acceptes?
- Non.. Tu feras le ménage, le service et le divertissement jusqu'à nouvel ordre. Observe ce qui t'entoure et apprends. C'est de cette manière que tu pourras devenir moins incapable.
- Aïe... Ça picote un peu.
- C'est normal, tu l'as mérité. C'est bizarre que tu n'aies pas la mâchoire brisée.
- J'ai l'habitude d'encaisser les coups. Être Marchand n'est pas un boulot de tout repos. J'avais l'habitude d'être pris dans des bagarres et je ne m'en sortais pas indemne.
- Je vois ça. Quand tu es faible, mieux vaut essayer de connaître sa place.
- C'est excitant c'est tout. Je ne sais pas comment gérer cette vague de sensations qui bout en moi.
- Marchander t'excite donc à ce point. Ne serais-tu pas un peu trop louche comme commerçant?
- Ahahah.. Très drôle... Mais en ce moment, ce n'est pas le plaisir de commercer qui m'excite.... Tes mains sont si douces que j'en deviens troublé.
- Qu'as-tu osé dire?... Je t'excite.. Hein? Dit Thorvi en saisissant Olaf par la gorge et en l'étranglant.
- Ce n'est pas en m'étranglant que je pourrai dire le contraire. Dit Olaf qui étouffait.
- Ramène une meute de loups en offrande et ta demande pourra être prise en considération... Petit incapable.
- C'est bon.. Lâche-moi.. J'ai compris.... J'ai compris.
- Tu es pénible. Dit Thorvi en lâchant Olaf.
- Ce serait contre-productif de me tuer. Alors retiens toi, je t'en prie. Dit Olaf qui essayait de retrouver son souffle.
- Tu as raison. Sachant que c'est mon frère qui s'occupe de tes honoraires, il serait vraiment contre-productif de te tuer. Tu fais le ménage à merveille, je dois bien l'admettre.
- Eh bah... Quand on est seul, on prend vite ce genre d'habitudes. Dis-moi Thorvi, Connaîtrais-tu un vieux du nom de Raki?
- Qui ne le connaît pas... C'est le dirigeant d'un des plus grands comptoirs dans le Nord. Tout grand marchand qui se respecte se bat avec acharnement pour entrer dans ses grâces. Raki côtoie les jarls et leur vend directement sa marchandise. Mais bon, aucune chance qu'un incapable comme toi l'intéresse.
- Ahahah... Je vais peut-être te choquer mais Raki m'a invité de venir lui rendre visite pour traiter affaire.
- C'est impossible... Arrête de raconter des conneries... Comme si tu avais une chance de l'intéresser.
- Je t'assure. C'est la vérité. Le marchand qui m'a frappé faisait affaire avec lui. Mais comme je l'ai sauvé d'une arnaque, il m'a fait entré dans ses bonnes grâces.
- Sérieusement? Dit Thorvi qui se leva et devint hyper sérieuse.
- Oui oui je t'assure. Pourquoi je te mentirai?
- Olaf... Lève toi.
- Tu m'effraies là.
- Lève toi sale incapable.
- Bien. Dit Olaf qui se tint debout. Soudain, Thorvi sauta dans ses bras et dit avec beaucoup de gaieté:
- Mon frère ne s'était pas trompé sur ton compte... Ahaha... Grâce à toi, je vais faire des tonnes de profits.
- Tu m'étouffes.. Tu es lourde... Lâche moi. Dit Olaf qui suffoquait à l'étreinte de Thorvi.
- Grâce à tes contacts avec Raki, je vais pouvoir proposer ma marchandise aux différents jarls et m'attirer leur sympathie. Ma Guilde marchande va franchir un cap. Tu n'es pas si inutile que tu y parais. Dit Thorvi qui serrait toujours Olaf de bonheur.
Olaf était désorienté. Il pensa intérieurement:
- Merde... C'est la première fois qu'une femme me prend dans ses bras.... Je ne sais pas comment réagir... Thorvi a l'air si heureuse. Elle me sert si fort. Elle ne pense qu'à l'argent mais je suis heureux de la voir si joyeuse.... Sven, je n'avais jamais remarqué mais ta sœur est une vraie femme.... Je sens sa poitrine contre moi.. C'est si oppressant, si moelleux... Merde, que dois-je faire?.... J'ai tellement envie... J'ai tellement envie de la prendre dans mes bras aussi... Mais si je faisais face, elle pourrait me tuer... Arrête de réfléchir... C'est inutile... Qui ne tente rien n'a rien... Allez je me lance... Je vais lui choper les fesses... Ces fesses bien rebondis qui m'excitent.... Tant pis si je devais en mourir... Au moins je ne le regretterai pas.
Olaf prit son courage à deux mains et tint fermement les fesses de Thorvi avec ses deux mains. Il se mit à les caresser et dit:
- Ouais... C'est super...
- Profit... Profit... Profit. Dit Thorvi qui était si heureuse qu'elle n'y prêta attention. Mais soudain, elle sentit que Olaf était entrain de lui caresser les fesses. Elle rentra dans une colère noire, souleva Olaf en souplesse et le fit atterrir violemment derrière elle.
Olaf ressentit une douleur atroce au dos.
- Attends.. Ce n'est pas ce que tu crois... Je peux tout expliquer.
- Tu n'as rien à expliquer... Les faits sont là... Si tu veux que ta demande soit prise en considération, amène moi une meute de loup... Espèce d'incapable. Je vais calmer tes audaces pour de bons. Dit Thorvi irritée.
- Merde... Je vais sérieusement y passer, juste parce que je t'ai caressé les fesses.
- Juste parce que tu m'as caressé les fesses?... Arrête de minimiser les choses... Je vais te massacrer... Tu vas recevoir les 247 coups restants. Et je te préviens, je cogne plutôt fort. Ta mâchoire n'y survivra pas.
- Puis-je énoncer mes dernières volontés?
- Non... Maintenant meurs. Dit Thorvi qui s'apprêtait à infliger une correction mémorable à Olaf... Ce pauvre Olaf.

Sven Et Ingrid IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant