201-Klaus X Dietrich IV

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La chasse à l'homme poursuivait toujours son cours. 2 jours de plus vinrent de passer. Personne n'avait réussi à mettre la main sur le fugitif. Dans l'Atelier de Klaus, un homme se tenait face à ses créations.
- Je n'aurai jamais cru que j'aurai à nouveau l'occasion de pouvoir contempler ses armes que j'ai autrefois créé. Je me rends enfin compte de ce qu'être en vie impliquait désormais. Dit Klaus en saisissant une épée et en donnant des coups secs et brutaux dans le vent. Et il n'était pas totalement rétabli mais il avait la force de combattre à nouveau.
- Suis-je devenu assez fort?... Je n'ai pas pu réussir l'ultime épreuve mais je suis néanmoins fier de moi. Je ne me serai jamais cru capable d'aller si loin. Dit Klaus avec le sourire.
- L'amour nous rend plus fort. Pour Igrid, j'ai voulu devenir plus fort mais même avec mon niveau actuel, je ne suis pas sûr de pouvoir veiller sur vie. Dit Olaf qui était assis derrière Klaus qui ne l'avait pas remarqué.
- Qui es-tu? Dit Klaus en se retournant et en lui faisant face.
- Tu es un grand forgeron Klaus. Tes armes sont tout bonnement magnifiques. J'aimerai beaucoup avoir quelqu'un de ton envergure dans mes rangs. Je me nomme Olaf et il se trouve que toute la cité est à mes trousses. Dit Olaf.
- C'est donc toi que Sephora recherche tant. Tu es un nordique. Tu fais parti de ceux qui m'ont sauvé. Je te remercie sincèrement. J'espère vraiment pouvoir me racheter à l'avenir. Dit respectueusement Klaus.
- Pas de quoi.... Un jour, tu pourras me rendre la pareille.... Pour l'instant, tu seras confronté à un grand dilemme. Dit Olaf avec le sourire.
- Comment ça? Dit Klaus surpris.
Soudain, Dietrich défonça la porte et fit face à Olaf.
- Je t'ai enfin retrouvé saloperie de vieux. Tu ne m'échapperas pas cette fois. Dit-elle.
Klaus était si ému qu'il ne put s'empêcher de sourire. Il sauta sur Dietrich en l'enlaçant très fort, une douce et merveilleuse étreinte.
- Qu'est-ce que tu fabriques l'insecte... Lâche moi. Dit Dietrich qui avait également du mal à cacher sa joie.
- Je vois que je dérange... Sur ce... À la revoyure. Dit Olaf qui s'apprêtait à partir.
- Attends espèce d'enfoiré. Dit Dietrich.
- Demandé si gentillement... Je ne peux refuser. Dit Olaf qui s'assit à nouveau.
- Dietrich, je suis vraiment désolé. Je n'ai pas pu réussir les épreuves de Sephora. On dirait qu'aujourd'hui n'est pas la veille où je serai le meilleur forgeron de tous les temps. Dit Klaus avec un air désolé.
Dietrich lui tapa légèrement à la tête et dit:
- Je suis conquise. Tu n'as plus rien à prouver. C'est vrai que tu ne deviendras pas pour le moment le plus grand forgeron de tous les temps mais tu es néanmoins le forgeron le plus classe de tous les temps.
- Alors ça.. ça veut dire que... Ça veut dire que... Dit Klaus épris d'un bonheur sans pareil.
- Je suis vraiment heureuse de te savoir en vie. Cela m'aurait peiné que tu crèves sans régler ton ardoise. Je vais te taxer très cher pour ton absence prolongé.
- Heu oui... Je te dois beaucoup.
- Alors relève-toi et combats à mes côtés... mon chéri. Dit Dietrich avec un sourire angélique.
- Oui. Avec plaisir. Dit Klaus avec une joie immense. Il était si heureux. L'aboutissement de ses efforts était à la hauteur de ses attentes. Mais il se rendit compte qu'un gros problème se dressait devant lui.
- Attends Dietrich... Je ne peux pas me battre à tes côtés. Dit-il d'une voix timide.
- Quoi?... Répète un peu l'insecte.... Qu'as-tu osé dire? Dit Dietrich.
- Eh bien cet homme m'a sauvé la vie, il serait ingrat de l'attaquer de la sorte. Dit Klaus.
- Hey... Tu fermes ta gueule et tu l'attaques. Dit Dietrich.
- Mais je... Dit Klaus.
- Ne discute pas. Défonce moi cet enfoiré. Dit Dietrich.
- Je ne peux pas faire ça. Dit Klaus.
- Arrête de martyriser le pauvre petit. Puisqu'il ne veut pas, c'est qu'il ne veut pas. Dit Olaf amusé par la scène.
- La ferme l'ancêtre. Écoute moi Klaus, si tu m'aides à vaincre cet abruti, alors ensuite on fera tout ce que tu voudras. Dit Dietrich gênée.
- Tout ce que je voudrais.... Vraiment tout... Dit Klaus qui rougissait.
- Oui tout ce que tu veux. Alors décide-toi avant que je ne retire mon offre. Dit Dietrich toute rouge.
- Il semblerait que je n'ai guère le choix. Je suis désolé pour ce que je m'apprête à faire mais je vais vous vaincre. Je rembourserai ma dette après alors affrontez nous, je vous en prie. Dit Klaus en dégainant.
- Il est requinqué le gamin. Je me demande quel genre de pensées obscènes lui est passé par l'esprit pour qu'il retourne sa veste de la sorte mais j'imagine que je n'ai pas le choix. Montrez moi ce que vous valez en tant que duo. Dit Olaf en dégainant ses deux dagues.
- Tu ne seras pas déçu. Klaus... Essaie de ne pas me gêner. J'ai entendu dire que Anastasia s'était occupé de ta formation, montre moi l'étendue de tes progrès. Dit Dietrich en souriant.
- Oui. Je ne te décevrai pas. Dit Klaus.
- Qu'ils sont mignons mais n'espérez pas gagner. Vous êtes loin de valoir mon duo avec Elsa. Dit Olaf en chargeant sur Klaus et Dietrich.
Quelques heures plus tard, le soleil était totalement au zénith, et c'est là que se produisit un événement invraisemblable.
- Mais c'est..... Dit un citoyen.
- Ne me dites pas que..... Dit un autre.
- La princesse... La princesse participe également à cette épreuve.
Sephora traversa la cité en éparpillant sa grâce et sa beauté devant ce paysage chaotique. Elle était en armure et tenait une épée sur sa main droite.
- La cité est décidément sans dessus dessous mais le jeu en valait largement la peine. Je me sens revivre. Comme si je rajeunissais d'une dizaine d'années. Mon lionceau adoré est retour au bercail. Personne d'autre n'est mieux placé que moi pour la dompter. Cela fait 5 ans que je n'avais pas revêtu cet armure et cette épée. J'espère que ma technique ne s'est pas trop émoussé et que j'arriverai à bout de cet homme qui m'émoustille tant. Dit Sephora qui se baladait seule dans la cité sans garde du corps pour l'épauler.

Sven Et Ingrid IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant