chapitre 19

Depuis le début
                                    

La jeune Lestrange poussa un gémissement surprit, un large sourire fendit ses lèvres. Sur son bureau un vase sommairement taillé avait prit la place du verre à pied. Certes ce vase était loin d'être magnifique, on y apercevait ci et là des aspérités ou bien des arabesques inégales mais il semblait à Irina qu'elle n'avait jamais vu quelque chose d'aussi beau. Elle voyait en ce vase une magie qui pouvait aussi être une alliée plutôt qu'un ennemi, elle voyait une promesse d'être enfin sorcière, elle y voyait un soutien qu'elle ne méritait pas mais qui la rendait très heureuse.

Catherine jura    à côté d'elle et tendit la main vers le vase devant Irina.

-  Waow t'as    réussit ! Bravo !

   

Puis elle métamorphosa à son tour son verre à pied en un magnifique vase finement ouvragé, des nués de fleurs printanière constellaient le verre.

   

Pour être    objectif le vase de Catherine était beaucoup plus aboutit, beaucoup    plus fin et délicat mais on ne s'étonna pas de la prouesse de    celle-ci. Après tout on en avait l'habitude, elle obtenait presque    toujours les plus belles métamorphoses, pas le plus rapidement mais    les plus délicates. Mais une discrète vague de félicitation pour    Irina Lestrange se rependit dans la classe si bien que le professeur    McGonagall lui fit grâce d'un sincère sourire.


A croire que le blocage d'Irina Lestrange pour la magie pratique avait une bonne fois pour toute disparut. Cette dernière, toute heureuse rattrapait dans son dortoir toutes les métamorphoses ratés depuis le début de l'année scolaire. Ces dernières étaient loin d'être belles, certaines ne ressemblaient d'ailleurs que très vaguement à l'objet escompté. Mais la joie toute nouvelle d'utiliser sa baguette magique et t'en tirer un semblant de résultat La ravissait comme jamais encore. On apercevait Irina à chacun de ses temps libres sa baguette au poing en train de scander sans aucune pudeur les incantations magique.

Toute timidité oublié au profit d'une innocente joie rendait plus facile les conversation entre la jeune Lestrange et ses camarades de classe. Il fallait bien avouer qu'ils avaient fini par croire son cas sociale totalement désespéré mais très étrangement ils l'a voyaient s'ouvrir peu à peu...Doucement, comme une jeune fleur à peine éclose s'ouvrant à la sociabilité.

Une jalousie accru habitait désormais le cœur de bon nombre de ses camarades de Serdaigle.

Ceux ci avaient trouvé juste qu'Irina Lestrange ne puisse utiliser une baguette magique, cela n'était que justice après tout !On ne pouvait décemment pas être bon à la fois en théorie et en pratique. Ce serait injuste !

Un sentiment général animait les proches d'Irina Lestrange .  Une incompréhension, un étonnement, un virulent questionnement.

« Comment » et « Pourquoi ».

Comment avait elle fait pour s'ouvrir à la magie qui semblait si destructrice à son touchée ?

Et pourquoi maintenant ?

Pourquoi avait elle, dans ce ce cours de métamorphose réussitl'exploit de préserver son bureau des flammes dévastatrices de sa magie ?

Irina elle même ne voulait se poser cette question, elle en connaissait la réponse et ne voulait pas lui accorder une quelconque importance.

Elle ne voulait pas admettre que cela avait été l'attention et le pardon de sa camarade qui avait constitué le plus grand rempart contre la peur de sa magie coulant entre ses doigts.

Parce qu'elle savait qu'elle ne devrait pas ressentir de telles émotions. Surtout pour une sang mêlé. Une abominable sang mêlé,fruit pourri d'une société magique décadente...mais elle n'arrivait pas à coller l'adjectif « immonde » sur le visage de Catherine. Elle était la chose la plus magnifique, irradiante qu'Irina n'avait jamais vu. Et loin de lui brûler la rétine elle trouvait son cœur froid et brisé rependre peu à peu un battement régulier.

Catherine Leroux n'avait pas de masque, pas d'artifice. Elle était d'un naturel déconcertant, réconfortant, désarmant. Peut être était-cela le problème de Catherine. Elle n'était pas aimé de tous... Même parmi les Serdaigle se vantant d'une ouverture d'esprit illimité certains jugeaient son enthousiasme et son audace comme un exécrable excentrisme.

Peut être étais-ce une fois de plus une jalousie à demi digéré,de voir une personne aussi extraverti et épanoui lorsque eux même jouaient un rôle préétabli d'une extrême fadeur.

Mais son intelligence aussi dérangeait. Ou du moins sa capacité à voir plusieurs portes possible  menant à une même solutions lorsqu'on en voyait qu'une seule. On voyait  dans ses grands yeux marrons une perspicacité étonnante, une ingéniosité et un esprit signe d'une âme et d'un raisonnement aiguisé. Parfois son cynisme surprenait, dans la bouche d'une enfant de cet âge, ces paroles semblaient déplacé, presque comique. Ridicule pour beaucoup d'adulte.

Mais Catherine était passionnée, elle employait une énergie admirable pour chacunes de ses activités. Que ce soit la lecture, le dessin ou bien les grands débats animés par ses soins dans la salle commune des Serdaigles. Les plus agés avaient du mal à laisser une place d'une réelle importance aux premières années...ils ne voyaient, pour la plupart, dans les jeunes sorciers qu'une idiotie et une immaturité relative à leur âge. Catherine avait beau avoir argumenté des heures durant concernant l'insupportable adultisme de ses pairs envers les plus jeunes. Un garçon de cinquième année avait alors très irrespectueusement proposé à sa cadette de fermer sa bouche car cette dernière ne proférait que d'aberrantes inepties.Autant dire que la bagarre ayant suivit avait aussi montré les prouesses en métamorphose que Catherine pouvait accomplir.

Inutile de préciser que les oreilles du jeune Davis n'avaient retrouvé forme humaine qu'au bout de presque 2 jours et que Catherine avait écopé d'une retenue harassante pendant deux fois plus de temps.

EndolorisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant