Endoloris

chapitre 8

Tous ceux de sa maison y étaient destinés,

Serpentard, assoiffé de pouvoir et d'action,

Recherchait en chacun le feu de l'ambition.

Ainsi, tout au long de leur vie,

Ils choisirent leurs favoris,

Mais qui pourrait les remplacer

Quand la mort viendrait les chercher ?

Gryffondor eut l'idée parfaite

De me déloger de sa tête,

Les quatre sorciers aussitôt

Me firent le don d'un cerveau

Pour que je puisse sans erreur

Voir tout au fond de votre cœur

Et décider avec raison

Ce que sera votre maison.

Sans plus attendre le professeur Mcgonagall déroula une longue liste de papier et tonna d'une voix forte le premier nom s'y trouvant.

Une jeune fille au visage terrorisé sur précipita sur l'estrade, le choipeaux fit vite son choix et la sorcière fut envoyée à Poufssouffle. Une salve d'applaudissement s'éleva de la table jaune et noir et d'un sourire amical accueillirent leur nouvelle recrue.

Les noms défilaient sans qu'Irina puisse les assimilé, l' 'alphabet défilait doucement et Irina put se réjouir dans le domaine du possible de la première lettre de son nom, avec un L elle se trouvait vers le milieu de l'alphabet... La voix forte du professeur Mcgonagall interrompit brutalement les pensées de la jeune fille.

« Irina...Lestrange. »

La jeune fille resta planté sur ses jambe mais a la deuxième énonciation de son nom se décida à avancer. Ses jambes étaient de plomb et son cœur au bord de ses lèvres parcourut de tremblements compulsifs.

Tous son corps tremblait tant qu'on l'aida a grimper sur l'estrade.

Alors qu'Irina se rapprochait du chapeau son esprit lui était encore en train de débattre sur la place du L de son nom entre les A et les B... Cela était une erreur non ?

On déposa l'amas de cuir usé sur le sommet du crâne de l'enfant et le monde extérieur disparut.

Irina n'entendait plus que sa respiration, elle ne pensait plus, un effrayant silence résonnait dans son être. Le choipeaux murmurait et réfléchissait.

«  Je vois beaucoup de chose dans ton cœur jeune fille, beaucoup de chose très difficile a démêler... Pourquoi ne me laisse tu pas aller y jeté un coup d'œil ? Je vois une volonté de bien faire, de plaire, de désespérément obtenir l'approbation du monde. Je vois un amour inconditionnel et une loyauté sans borne... Je vois un esprit acéré mais étriqué et enfermé dans une bien trop petite boîte. Qu'est ce qui t'empêche de réfléchir dit le moi.
Tu peux me le dire à moi. Je garde les secrets. Oh une envie de s'évader, une envie d'exister...Tu as un cœur bien singulier jeune fille ! Un cœur de contradiction ! Tu ne ressembles pas à ceux de ta famille, tu te sens vilain petit canard ? Je sais comment tu te sens, ne me mens pas à moi !Cela ne sert à rien !  Je ne suis qu'une extension de ta conscience, je suis là pour t'envoyer dans la maison te permettant de développer au mieux ton potentiel et pour que tu sois une jeune sorcière épanoui.

Je sais où je vais tu mettre... Cette maison t'aidera à comprendre, à ordonner tes pensées et a ainsi t'accepter telle que tu es...

Tu ressembles à ton père sur ce côté-là, lui aussi était différent. Lui voulait vivre par lui-même, il voulait être libre... Chose bien singulière pour un Black !

Tu iras à SERDAIGLE » !!

Un tonnerre d'applaudissement éclata aux oreilles de la jeune fille. Non ce n'était pas possible...

La main du professeur Mcgonagall la poussa délicatement dans le dos pour la faire se déplacé vers la table de sa maison...Serdaigle.

Irina restait inerte sur l'estrade, ses yeux fixant désespérément la Grande Salle.

Non elle avait mal entendu, elle ne pouvait être à Serdaigle ! Elle était à Serpentard !

Cela était une horrible méprise ! Une ridicule farce ! Une abominable blague !

Cela ne pouvait être possible !

La vie si bien orchestrer d'Irina se dérobait sous ses pieds, son cœur se brisa dans sa poitrine et les larmes inondèrent son visage.

Elle s'empressa de le cacher sous ses longues manches mais cela était trop tard, tous avaient aperçu la jeune Lestrange, de la si fière et effrayante famille, éclater en sanglot !

Finalement ses pieds la portèrent au bout de la table des Bleus et argent où elle se laissa choir sous des tapes amical et réconfortante. Ils ne s'offusquèrent pas de la voir si chamboulé  d'avoir été envoyé chez les érudit...

Le reste de la répartition se fit sans encombre ou difficulté notable mais pour Irina le temps s'était arrêter au moment où avait résonné contre les murs le « SERDAIGLE ! » décisif finissant de sceller son arrivée à Poudlard...

Sérieusement...Qu'allait-elle dire à son père ?