chapitre 14

Depuis le début
                                    

Sinon, à son plus grand déplaisir, la fillette ne manifestait aucun, ou presque, pouvoirs magique.

A part une fois où la main de Rabastan s'était enflammée au moment où elle allait s'écraser sur le visage de sa fille. Elle s'était tant excusé et pleuré qu'il se doutait qu'elle bridait volontairement ses pouvoirs, de peurs de faire une bêtise.

Ou bien elle serait dotée d'un pouvoir magique faible...Comme la plupart des sorciers...

Outre cela la fillette passait le clair de sa journée dans sa chambre, à lire et relire ses livres, attendant désespérément de nouveaux ouvrages.

Un jour Irina prit son courage à deux mains et bien droite posa la question à son père.

- Père, pardonnez-moi de vous déranger mais... Ayant terminé la lecture de tous les ouvrages à ma disposition pourrais-je avoir accès à d'autres livres ?

Rabastan n'avait rien répondu à cela, il était resté là, la mine fermé, réfléchissant à la proposition de sa fille...Avoir accès aux précieux livres de la bibliothèque familiale ? Elle une enfant...Lui-même n'y avait mis les pieds quant de rares occasions, pour chercher quelques ouvrages spécifique.

- Tu n'es qu'une enfant, je ne peux pas te laisser vagabonder entre les étagères...Mais je pourrais t'apporter quelques ouvrages...Pour satisfaire ta curiosité...

Le visage de la fillette s'était illuminé, elle s'était inclinée devant son père mais son geste avait été arrêté par la main ferme de Mr Lestrange sur son avant-bras.

- Que fais-tu ?! Tu t'inclines comme les elfes désormais ?!

Il l'avait congédié prestement et désormais elle attendait toujours les livres promis, se doutant qu'ils n'arriveraient jamais.

Elle s'était incliné sans réfléchir, elle était tellement habitué a ce que les elfes le fasse en signe de servitude et de profond remerciement qu'elle l'avait assimilé en tant que telle...On ne lui avait jamais dit qu'il ne fallait pas qu'elle s'incline. Mais devant le visage blême de son père elle avait directement assimilé qu'il ne fallait plus jamais qu'elle fasse cela.

Cela faisait deux jours qu'elle ne mangeait plus en bas... Son père lui faisait porter un plateau et elle déjeunait seule mais cela n'était pas forcément un signe de mécontentement de Rabastan, souvent il préférait déjeuner seul...N'aimant pas voir sa fille trop longtemps.

Alors Irina mangeait sur son bureau, elle aimait bien cela. Elle pouvait se nourrir et lire en même temps.

Mais son père tint parole et dans l'après-midi il lui fit porter une pile d'une dizaine de livre sous laquelle croulait un vieil elfe.

La fillette remercia vivement l'elfe et sans plus de cérémonie disparut sous ses couettes, ainsi enveloppé dans son cocon rien ne pouvait la dérangé. Ni le vent soufflant sur ses carreaux, ni les éclats de voix de son père, pas même la baisse de luminosité... Dehors l'obscurité avait repris sa place, engloutissant toutes formes ne laissant derrière elle qu'un épais noir uniforme.

Mais Irina lisait encore, elle n'aurait pas du pouvoir lire encore a cette heure-ci...Simplement car normalement lorsqu'il n'y avait plus de lumière on ne pouvait voir... Mais la fillette ne s'était même pas rendu compte de l'absence d'éclairage tant son livre la subjuguait.

C'était un conte, une histoire, contant les mésaventures de 3 sorciers perdus en pleine forêt après s'être enfui de chez eux à cause d'une ridicule dispute. Une fois seuls, la forêt s'était mise à leur parler...les incitants à s'enfoncer plus profondément dans les entrailles broussailleuses du monstre.

Le 1 er garçon, arrogant s'était avancer entre les arbres traitant ses amis de trouillard mais il n'était pas réapparu... De plus il n'avait qu'un très faible pouvoir, la forêt l'avait engloutit... Le 2 e garçon, était retourné en courant vers la maison de ses parents mais la forêt avait tendu ses bars et l'avait cueillit doucement pour l'avaler... Le 3 e, quant à lui avait passé un marché avec l'impérieux monstre.

Un fracas la tira de son livre. Miss Cooples était immobilisé dans le pas de la porte, la mine effaré et a ses pieds, un vase de verre brisé en mille morceaux.

- Mademoiselle...Vos yeux...

L'enfant porta les mains à ses yeux et ne les trouvant pas différent au touché se déplaça lentement vers le miroir surplombant la chambre.

Ce qu'elle y vit la terrifia, 2 yeux jaunes brillant la toisaient, effrayé.

Si elle avait pu voir dans le noir les ligne de son livre il y avait une raison... Ses yeux lui servaient de lampe...

La fillette se mit alors à pleurer, sans savoir réellement pourquoi...

EndolorisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant