[Crin de Chimère] Les Machines ne saignent pas - Jenna Preston-Penley

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Bonjour, bonjour ! On se retrouve pour la chronique d'un gros roman de science-fiction un peu particulier, puisqu'il s'agit de cyberpunk, un sous-genre que l'on retrouve rarement en littérature alors qu'il est bourré de charme.

Bonjour, bonjour ! On se retrouve pour la chronique d'un gros roman de science-fiction un peu particulier, puisqu'il s'agit de cyberpunk, un sous-genre que l'on retrouve rarement en littérature alors qu'il est bourré de charme

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Pour les beaux yeux de Papa

Dans un monde où la corruption et l'argent ont désormais plus d'importance que la vie, Aryan Turner se trouve tout en haut d'une société de tout puissants qu'il a lui-même fondée. Dirigeant du Conglomérat, il s'est fait un nom en popularisant les augmentations : des améliorations visant à pallier les défauts de l'être humain, que tout le monde s'arrache à prix d'or et qui ne cesse de creuser un peu plus l'écart entre les très riches, les Intouchables, et les très pauvres qui doivent se contenter des bas-fonds.

Cependant, sa place de privilégié a un prix, celle d'avoir une cible constamment vissée sur sa tête. Manipulations, trahisons, vengeance, ses ennemis sont nombreux à faire la queue pour l'abattre. Pour renforcer son pouvoir et asseoir son autorité pour de bon, Aryan se lance dans la conception d'un projet ambitieux : les Black Vipers. C'est une équipe de super-héros augmentés, utilisés comme outils marketings et comme bras armés pour assurer sa protection tout comme sa popularité. Malheureusement, on ne fonde pas des hommes parfaits sans soumission et traumatisme, à l'instar de Blayne et Skylar, le duo de tête de ces héros hors du commun, torturés et conditionnés à servir celui qu'ils appellent leur père.

Cependant, ces nouvelles égéries ne font pas l'unanimité et de plus en plus de complots se profilent à l'arrière-plan. Après avoir éliminé un de ses ennemis les plus dangereux, Aryan se retrouve cible de la vengeance de son amant, prêt à tout pour venger celui qu'il aimait, même s'il doit pour cela commettre un génocide d'augmentés pour arriver à ses fins.

Le chaos est proche, et les Intouchables se rendent compte qu'ils ne le sont pas tant que ça.

Les Machines ne saignent pas est sorti le 12 novembre 2021 et est disponible à l'achat au format papier sur le site web de la maison d'édition. En cas de rupture de stock, rapprochez-vous de l'éditrice. Le lien est en commentaire.

Entre augmentés et traumatisés

C'est une grosse lecture que je viens d'achever puisque ce gros bébé ne fait pas loin de 600 pages. Et, bon sang, il se passe beaucoup de choses dans ce laps de temps. J'avoue avoir tellement de choses à dire que je ne suis pas sûre de savoir par où commencer.

Nous nous trouvons donc dans un texte de type cyberpunk. C'est un genre assez rare en science-fiction, principalement parce qu'il est souvent très complexe et difficile d'accès. Pour ceux qui ne savent pas, il s'agit de mondes dirigés par des corporations, par l'argent, ce qui créée des classes très riches qui se croient tout permis et d'autres très pauvres qui subissent et tentent de survivre au mieux. Son élément de caractérisation le plus frappant, c'est l'augmentation pour créer un parallèle entre la robotisation de la survie et la folie des puissances. On y croise notamment des personnages mi-machines, mi-humains, forts en symbolisme, et qui sont bien souvent les héros.

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