Chapitre 121: Le choc

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Avant de commencer la lecture, je voulais vous remercier de lire cette histoire. Je viens de voir que cette fiction avait dépassé les 50000 vues et ça me touche beaucoup. Pour fêter ça, vous pouvez me poser toutes les questions que vous voulez autant sur l'histoire que sur moi et j'y répondrai volontiers. Sur ceux, bonne lecture :)

Le match perdu contre l'Espagne m'avait un peu contrarié. Certes, ce n'était qu'un match amical mais c'était le premier qu'on perdait à cause de la vidéo. Ça foutait un seum énorme surtout que c'était mon mari qui était hors-jeu et l'espagnol non. C'était un complot contre nous. Nous étions dans une lancée de sans-faute mais là, ça pétait tout. Bon, heureusement, ce n'était qu'un amical.

J'étais actuellement en train de rentrer de l'entraînement. La fatigue se faisait sentir dans tout mon corps. En plus les enfants étaient malades alors en gros, j'allais commencer une deuxième journée en rentrant à la maison. La musique résonnait à fond dans la voiture afin de m'aider à rester éveillée. Alors qu'il ne me restait que cinq minutes de trajet, je me souvins qu'Antoine m'avait demandé d'aller chercher des timbres au petit tabac du coin de la résidence. Je fis donc un léger demi-tour et me garais juste devant. Je mis mes lunettes de soleil avant de sortir du véhicule et d'entrer dans le magasin. Je me dirigeais directement vers la caisse.

-Hola, quisiera un paquete de sellos por favor ! (Bonjour, je voudrais un carnet de timbres, s'il vous plaît!)

L'homme se tourna et chercha dans sa pîle les fameux timbres. Moi, pendant ce temps, mes yeux étaient braqués sur tous les différents paquets de cigarettes derrière lui. Pour une fois que je réussissais à ne pas penser à fumer, il fallait que les yeux en croise pour que mon envie ressurgisse. L'homme se retourna et me tendit les timbres.

-Esto es todo ? (C'est tout)

-Y un paquete de cigarrillos Malboro (Et un paquet de cigarettes Malboro)

Il se tourna de nouveau, chercha le paquet et une fois trouvé, il me le tendit. Il tapa quelque chose sur sa caisse avant de directement

-9,65€ por favor. (9,65 € s'il vous plaît)

Je sortis mon porte-monnaie avant de lui tendre un billet de 10 euros. Il me rendit la monnaie avant que je ne sorte du magasin. Avant de monter dans ma voiture, j'ouvris mon paquet de clopes et en sortis une. J'empoignais mon briquet, qui n'avait jamais quitté mon sac, et allumais le mégot. Dès la première taffe, je me sentis beaucoup mieux. Tout le stress partit et je vous garantie que ça faisait du bien. Tellement de bien.

-Adrian !

Je tournais ma tête rapidement sur le côté et vis mon pire cauchemar. Antoine se tenait devant moi. Sur le coup de l'étonnement, mon mégot tomba à terre et mon mari le suivit jusqu'à ce qu'il rencontre le sol. Puis lentement, il leva son visage en me regardant, abasourdi.

-Tu es sérieuse ?

-Je vais t'expliquer Antoine.

-Expliquer quoi ? Il y a rien à expliquer. Je pense avoir compris par moi même.

Il remonta dans sa voiture et démarra. Là, c'était sûr. J'étais dans une grosse merde. Mon envie de fumer étant passée, je décidais d'aller faire un tour avant de rentrer à la maison. Je devais essayer de trouver un discours bidon pour le convaincre mais aussi parce qu'Antoine devait se calmer avant notre « affrontement ». Je ne savais même pas quoi faire. Il n'était même pas supposé être là. « Merde », pensais-je en frappant le volant. Je cogitais dans tous les sens pour essayer de trouver une excuse mais bon, après tout, rien ne valait une bonne vérité. Après vingt minutes à faire le tour du pâté de maison, je me garais finalement devant la villa. Je sortis au ralenti de la voiture et me dirigeais vers l'entrée. J'ouvris la porte principale et entrais. Antoine était sur le canapé. Il regardant devant lui.

-Les enfants sont en haut, ils dorment, m'informa-t-il en se levant du canapé et en sortant de la pièce.

-Antoine ! M'exclamais-je en le suivant. S'il te plaît, écoute-moi.

-Pour quoi faire ? Tu fumes Adriana merde ! Tu as un problème au cœur et toi, tu fumes ! Mais c'est du foutage de gueule !

-Je sais, j'ai essayé de résister mais j'ai échoué, encore une fois.

-Parce que ce n'est pas la première fois ?

-Non.

-Non ? Répéta-t-il incrédule.

-J'ai fumé de 16 à 18 ans et j'ai repris le soir de l'anniv d'Hugo, expliquais-je en évitant son regard.

-Et tu n'as jamais pensé à m'en informer ? Depuis aussi longtemps en plus.

-Pourquoi ? C'était du passé ?

-Et ce que j'ai vu il y a moins de trente secondes ?

-Je voulais mais... Je ne savais pas comment commencer la discussion !

-Je ne t'ai jamais menti sur rien moi ! Cria-t-il.

-Et Manchester c'est quoi ça ? M'écriais-je soudain.

-Qu'est-ce que qui se passe ? Intervint une voix.

Je tournais ma tête et vis Diego. Le pauvre, il avait une tête de zombie. Bah quand on était malade en même temps, tu n'avais pas le teint magnifique. Je m'approchais vers lui et posais ma main sur son front. Sa température était plus élevée que tout à l'heure.

-Ta fièvre est montée. Tu as pris un Doliprane ?

-Papa m'en a donné un. Mais pourquoi vous criez ? Ça m'a réveillé ?

-Pour rien, retourne dormir. A ton réveil, je te préparerai un chocolat chaud, d'accord ?

Il acquiesça avant de monter. Je me retournais vers Antoine qui me regardait déjà.

-C'était pour ça que j'étais sorti tout à l'heure. Il n'y avait plus de Doliprane. J'attendais ton retour mais comme tu prenais du temps, j'y suis allé. Maintenant je comprends que ta cigarette soit plus importante que tes enfants !

-Ne dis pas ça ! Criais-je soudainement en colère. Tu dis vraiment n'importe quoi !

-Je dis n'importe quoi ? Répéta-t-il étonné. Bah alors toi tu fais n'importe quoi. Tu joues avec ta santé. D'ailleurs, pourquoi tu as recommencé à fumer ?

-Je fais ce que je veux. C'est quand même mon corps ! Et j'ai repris parce que je suis au bord du rouleau ! Quand c'est pas les enfants qui gueulent, c'est toi qui me répète au combien tu joues comme une merde en ce moment. Que tu me rabâches les oreilles sur le fait que tu n'aies pas eu le trophée « The Best » alors que quand je l'ai eu, t'as même pas montré une once d'émotion. Tu m'as engueulé et en rentrant, on s'est disputés devant les jumeaux. Je... Tu... Jamais tu n'es heureux pour moi ! Tu ne te soucis que de ta compétition avec Ronaldo ! Putain, tu n'es pas le centre du monde ! Moi aussi parfois je jouais mal mais je le gardais pour moi. Je ne peux plus supporter tout ça. J'ai besoin d'attention, de plus d'attention que ce que tu m'accordes ! Expliquais-je en hurlant.

-Soit. Et bah fume alors. Mais quand faudra expliquer aux enfants que t'as un cancer, tu te démerderas. Mais moi, je veux pas te voir mourir à petit feu.

Il fit demi-tour et commença à sortir de la salle. Comme je n'avais pas terminé la conversation, je l'attrapais par le bras et le retournais. D'un coup, ma tête tourna sur le côté et une douleur énorme apparût sur ma joue. Je posais automatiquement ma main sur cette dernière. Je remis lentement ma tête droite avant de planter mon regard dans celui d'Antoine. Il semblait désolé et surpris par sa réaction. Vous m'étonnez, il venait de me gifler. Ni une, ni deux, je retirais ma bague de mon annulaire gauche et lui lançais à la gueule.

-Je demande le divorce !

FIN DU TOME 1 

Alors que pensez-vous de la fin? Est-ce que vous vous attendiez à ça? Comment pensez-vous que le tome 2 va se passe? Est-ce que vous me détestez pour cette fin?... En tout cas, votez et commentez :) Ne soyez pas un lecteur fantôme !!!!

Celui qui me fait vivre...Where stories live. Discover now