Chapitre 77: Pays Bas vs France

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Nous étions actuellement dans l'avion direction les Pays Bas. Pendant le trajet, nous avions fait des photos, des selfies, des vidéos,... Les gars avaient besoin de se décompresser. Certains avaient eu du mal à s'endormir la veille, dont ma personne. Je ne l'avais pas dit à Antoine car je ne voulais pas qu'il soit déconcentré pour le match.

Arrivés à l'aéroport, nous fûmes accueillis par quelques fans français. Les joueurs firent des photos avec eux et leur signèrent des autographes. Cela leur redonna le sourire et encore plus envie de ressortir du match de ce soir vainqueur. Surtout que si nous gagnons, nous serons premier du groupe.

Pendant que les gars se reposaient à l'hôtel, je décidais d'aller faire un tour dans tout Amsterdam. C'était une jolie ville avec pleins de lieux et de monuments magnifiques. Il y avait également des petits magasins de souvenirs et j'en profitais pour acheter des cadeaux pour la famille. Ils allaient être contents. Contrairement à la France, il faisait très bon et j'avais mis un short et un débardeur pour prendre un peu de couleur. J'avais beau vivre en Espagne la quasi-totalité du temps, j'avais beaucoup de difficultés à bronzer. Je sais que c'est bizarre mais je suis née comme ça.

Je rentrais après ma promenade de la journée. Les garçons étaient dans la salle de musculation de l'hôtel. Mon père leur faisait faire de petits exercices mais pas de choses qui les mettraient KO juste avant le match. Je téléphonais quelques minutes aux enfants pour leur dire que nous étions bien arrivés et que surtout, des cadeaux les attendaient à notre retour.

A 19h, nous partîmes en direction du stade où allait se tenir notre match de la soirée: Amsterdam ArenA. Les garçons devaient faire un dernier entraînement avant l'événement. Nous arrivâmes trente minutes plus tard. Les garçons allèrent se changer et ensuite, direction le stade. L'équipe hollandaise s'entraînait déjà. Pendant que mon père entraînait les gars, j'allais m'habiller plus convenablement. Je mis le t-shirt et la veste avec membre du staff écrit derrière et mon jogging avec mes chaussures Nike.

20h45 arriva rapidement. L'arbitre slovène donna le coup d'envoi. Rien d'important ne se passa sauf le petit pont que Dimitri fit à l'hollandais. C'est moi qui lui avait appris cette technique ! A la 13ème minute, Kevin eut l'occasion de marquer, grâce à une passe de Matuidi mais le gardien l'arrêta. Les deux camps eurent d'autres occasions de marquer mais rien de concret. Heureusement, mon cher Paul ouvrit le score quelques minutes après son léger coup de blues. Et je dois avouer que son tir était pas mal. Marquer à plus de 28 mètres des cages était quelques chose de pas facile. Il courut dans ma direction et releva son t-shirt. En dessous se trouvait un autre t-shirt avec écrit dessus « Joyeux Anniversaire Gordita ». Je pris mille ans à comprendre que le message m'était destinée. J'avais une nouvelle fois oublié mon anniversaire. Je lui répondis par un sourire avant qu'il retourne avec les autres. La mi-temps arriva rapidement.

Les garçons allèrent dans les vestiaires pour se réchauffer mais aussi reprendre leur souffle. Ils étaient un peu énervés de ne pas avoir marqué plus de buts pendant cette première partie de jeu mais ils étaient à bloc pour la deuxième.

Le match reprit. Mon père avait changé leur emplacement pour essayer une nouvelle approche. Pour cette deuxième partie, nous avons décidé d'être patient et de calmer le jeu. Ils voulaient garder leur force pour attaquer au bon moment. Kevin en eut une à la 55ème minute mais sa passe fut stoppée par un des défenseurs ainsi que Pogba à la 66ème minute mais les occasions échouèrent. Nous avions également échangé Dimitri par Anthony car il commençait à fatiguer. Dix minutes avant la fin du match, Pogba eut un carton jaune car il avait eu une altercation avec un des hollandais. Au même moment, nous changeâmes Gameiro par Gégé. A la 89ème minute, un hollandais eut une chance de marquer mais heureusement, il fit une parade et envoya le ballon hors de la zone des cages. A la 93ème minute, mon père sortit son gendre pour laisser la place à Kanté. L'arbitre siffla la fin du match. Nous avions gagné mais cette fois, nous arrivions à égalité avec la Suède. Le 11 novembre devait être un sans faute pour nous si nous voulions être les premiers.

Les garçons allèrent se changer dans les vestiaires. Je m'asseyais sur un des bancs et écoutais avec les joueurs le discours de mon père.

-Bravo ! Ça n'a pas été simple, ça a été un combat mais... vous avez été jusqu'au bout. Donc bravo, félicitations, apprécier et prenez soin de vous plus que jamais, pour ce qui nous attend. Bravo !

Les joueurs applaudirent son discours. Il les salua ensuite un par un. Ils finirent de se changer et nous allâmes dans le bus direction l'hôtel. Enfin arrivée, j'allais pour rentrer dans ma chambre mais Antoine m'en empêcha. Je lui demandais pourquoi mais au lieu de ça, il nous refit descendre au rez de chaussé. Je me comprenais vraiment plus rien. Il me fit entrer dans une salle où il faisait noir. Soudain, la lumière s'alluma et j'entendis crier « Surprise ! ».

Devant moi se tenait toute l'équipe de France de foot, ma famille, celle d'Antoine, mes enfants, Olivier, Patrice mais surtout Messi et Neymar. Je ne les avais pas vu depuis très longtemps et je dois avouer qu'ils m'avaient manqué. Je les remerciais un par un et nous fîmes la fête jusqu'à tard dans la nuit. Je décidais de rentrer dans ma chambre vers une heure du matin. J'avais déjà emmené les enfants dans leur chambre d'hôtel vers 23h. Alors que j'allais refermer la porte, un pieds se mit dans l'encadré. Je la ré-ouvris et découvris mon cher mari. J'allais pour lui demander le but de sa venue, il me plaque contre le mur et m'embrassa. Il me leva pour que j'entoure son bassin de mes jambes et ferma la porte avec un de ses pieds. Il me jeta sur le lit avant de se placer au dessus de moi et de continuer à m'embrasser. Alors que ça devenait plus chaud entre nous, je me séparais de lui et lui dis :

-On ne fait pas comme l'année dernière. On se protège cette fois. Tu ne veux pas d'une autre Mia, non ?

-Ça ne me dérangerait pas, répondit-il en me ré-embrassant.

Je rigolais avant de continuer notre occupation.

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