Chapitre 54: Au revoir les emmerdes!

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Lire la note de fin s'il vous plaît

23 juillet. Petit récapitulatif de ce qu'il y a deux jours. Antoine avait plus ou moins accepté la fait que ma « mère » revienne dans ma vie du jour au lendemain. A l'aéroport, il avait essayé de plutôt bien réagir devant ma mère et ma sœur mais, seuls, il avait explosé. Il ne voulait pas que les enfants la connaissent, «cette femme cupide qui revient que quand le moment lui est opportun», avait-il dit. J'étais assez de son avis mais je ne pouvais pas lui dire de partir. Surtout qu'il ne lui restait plus longtemps à vivre.

Mon père avait eu une réaction... pire. On va dire que mon père avait hurlé et que les voisins ont cru qu'il avait tué quelqu'un. Je ne l'avais jamais vu dans cet état. Les enfants étaient montés à l'étage, avec mon frère et ma mère (pas Carmen, mais Claude), qui eux aussi avaient peur de Didier. Antoine les avais suivi avec Mia qui s'était mise à pleurer quand mon père avait craqué. Il ne restait que nous trois : les parents et l'enfant non désiré, qui est venue au monde pour faire chier les gens. Ils s'étaient disputés pendant plusieurs minutes, ils avaient crié à des décibels que je pensais pas exister. (Ils parlent anglais car Didier ne parle pas portugais et Carmen avait été une étudiante qui était venue en France faire ses études. Ils s'étaient rencontrés comme ça). J'avais entendu les enfants pleurer en haut et ça m'avait fendu le cœur. J'étais donc intervenue. J'avais jamais crier aussi fort, et je peux vous assurer que depuis que j'étais capitaine, j'avais crié plus d'une fois. Le fait d'hurler plus fort qu'eux, les avait laissé bouche bée.

Flashback :

-Why did you come back now? After all this time ? S'exclama Didier. (Pourquoi maintenant ? Après tout ce temps?)

-I didn't have the choice. I know that you're still angry with me. But please, stop screaming ! (Je n'avais pas le choix. Je sais que tu es en colère contre moi. Mais s'il te plaît, arrête de crier!)

-Don't tell me what i have to do. (Ne me dit pas ce que je dois faire)

-Stop ! Both of you, criais-je, ce qui les surpris. Can't you see that you're scaring the children. I want you to have a civilized conversation. You will not go out as long as you will not have agreed. (Arrêtez tous les deux! Vous ne remarquez pas que vous effrayez les enfants. Je veux que vous ayez une conversation civilisée. Vous ne sortirez pas tant que vous ne vous serez pas mis d'accord.)

Fin Flasback

J'étais sortie furieuse de la salle. La porte avait tremblé tellement je l'avais claqué fortement. Je m'étais précipitée à l'étage pour aller réconforter mes enfants et ma petite sœur. Ils étaient tous en pleurs même les jumeaux, qui normalement étaient forts. Ils me sautèrent tous dans les bras. On resta comme cela pendant plus d'une demi-heure. Une heure plus tard, mes parents étaient sortis. Ils étaient toujours en froid mais ne criaient plus.

Je présentais Carmen aux enfants. Ils étaient choqués de rencontrer leur nouvelle grand-mère. Evita l'avait plutôt bien prit au contraire des jumeaux. Ils étaient sortis sans lui accorder un regard. Vous devez vous dire : Super cette famille !

Et ne parlons même pas des médias. D'après eux, Brena était ma fille. Oui, vous avez bien entendu, je suis encore maman. Ça veut dire que Côme, Diego et Brena sont des triplés. Moi, j'aurais eu la force de mettre au monde des triplés. Déjà des jumeaux, j'ai galéré mais là, je pensais que j'aurais castré Armando pour qu'il ne me touche plus jamais.

La fin de la journée avait été encore plus agitée mais tout se calma le jour suivant quand je m'étais réveillée et que j'avais remarqué une lettre sur le frigo. Dans cette dernière, ma mère m'annonçait qu'elle repartait au Brésil en abandonnant sa fille à ma charge. Qu'elle n'aurait jamais dû revenir et qu'elle s'excusait d'avoir été une mauvaise mère pendant ces 31 dernières années et qu'elle espérait que ma vie serait meilleure que la sienne. Elle me demandait aussi de ne pas essayer de la recontacter et que c'était mieux ainsi.

C'est vrai que j'étais soulagée mais en même temps triste car j'avais enfin la possibilité de connaître ma mère et elle partait comme ça après être revenue dans ma vie à peine une journée. Je n'avais pas pu retenir l'unique larme qui avait coulé hors de mes joues mais me savoir entourer par le reste de ma famille, je me sentais mieux et surtout aimer.

Je n'avais pas eu le temps de me remettre de mes émotions que j'avais dû faire la liste des 23 avec mon père pour les matches contre l'Italie et la Biélorussie. Nous nous étions mis d'accord sur les 23 joueurs :

-Les gardiens : Steve Mandanda, Benoît Costil et Alphonse Aréola.

-Les défenseurs : Lucas Digne, Layvin Kurzawa, Laurent Koscienly, Raphaël Verane, Samuel Umtiti, Adil Rami, Djibril Sibidé, et Sébastien Corchia.

-Les milieux de terrain : N'Golo Kanté, Paul Pogba, Blaise Matuidi, Moussa Sissoko, Yohan Cabaye et Dimitri Payet.

-Les attaquants : Olivier Giroud, Antoine Griezmann, André-Pierre Gignac, Anthony Martial, Nabil Fékir, et Alexandre Lacazette.

J'étais triste de ne pas avoir ajouté tonton Pat' mais l'âge commençait à devenir un problème. C'était pareil pour Hugo sauf que lui, c'était à cause d'une blessure qu'il s'était faite pendant un match. Cependant, contrairement à l'annonce de la liste des 23, je ne serais pas présente pour annoncer la liste car je serais à Monaco avec Antoine et les jumeaux pour la remise du trophée du meilleur joueur UEFA de l'année. J'allais également retrouvé Cristiano et son coéquipier, Gareth Bale. J'espérais vraiment qu'Antoine gagne ce trophée. Il le méritait tellement. Je sais pas comment il réagirait à une troisième défaite face à Ronaldo.

Merci de voter et commenter :) Je poste exceptionnellement aujourd'hui car je viens te terminer l'écriture de la fiction Antoine Griezmann. 123 chapitres, j'en peux plus. Peut être que je ferais des bonus. Si vous en voulez, dîtes-moi. Bigbang93

Celui qui me fait vivre...Where stories live. Discover now