Chapitre 50: Visite chez le médecin

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Cela faisait cinq jours que nous étions rentrés de Santa Monica. Ces vacances ont été fantastiques. Nous nous étions beaucoup amusés et les enfants étaient déçus de devoir repartir. Mais, Antoine et moi leur avions promis de revenir. Quand ? Nous ne savions pas encore mais lorsque je faisais une promesse, je la tenais toujours. Nous avions essayé de profiter au maximum de notre dernière semaine de States.

Nous avions tellement fait de journées bronzage que nous étions cramés de partout. D'ailleurs, Antoine se foutait de ma gueule à chaque fois qu'il voyait la trace de mon maillot de bain. Nous avions également fait plusieurs journées basket avec Paul et ses amis. Et je peux vous assurer qu'Antoine et moi étions des nains par rapport à eux mais nous avions tout de même marqué des paniers. Moins qu'eux mais c'était un exploit quand même. Les enfants avaient rigolé pendant tout le match quand ils voyaient leur père essayer de chiper le balle à un homme qui faisait deux fois sa taille.

Les autres jours, nous avions visité la ville et acheté pleins de souvenirs pour mes parents, ceux d'Antoine, pour certains Bleus avec qui j'étais restée en contact (Hugo, Olivier, Patrice et Dimitri), Lionel, Messi et Cristiano. D'ailleurs, Antoine ne comprenait pas comment je pouvais être amie avec lui alors que pendant plus de huit ans, il m'avait dragué sans relâche. On s'était, à ce propos, disputé à cause de ça. Oui, vous avez bien compris, il m'avait fait une crise de jalousie. Mais je lui avais certifié que nous n'étions qu'amis et rien de plus. Et pour lui faire comprendre que je l'aimais lui et pas le portugais, une partie de jambes en l'air avait eu lieu.

J'avais également été surprise par le nombre de personnes qui nous ont reconnu et demandé des autographes ou photos. Je ne pensais pas que même à travers les frontières nous étions connus. Surtout Antoine. En effet, le foot féminin était plus souvent regardé aux États Unis que le masculin. Ayant gagné la Coupe du Monde 2015, j'étais assez reconnaissable. Certes, certains étaient encore déçus que nous ayons gagné contre les USA mais tel était le jeu. Et je sais qu'Antoine avait été touché qu'on le connaisse aussi, hors Europe.

En ce moment même, j'étais dans mon lit. Je venais juste de me réveiller et je n'osais pas bouger de peur de réveiller Antoine. En effet, il m'avait encerclé avec ses bras et je n'avais trouvé aucune sortie possible. Heureusement, il s'éveilla une dizaine de minutes après moi. Quand il vit que j'étais réveillée, il se pencha vers moi et m'embrassa. Il me demanda l'heure et je regardais mon portable. Je lui répondis qu'il était 9h. Et c'est après lui avoir répondu que je remarquais que Lionel m'avait appelé. Antoine se leva et se dirigea vers la salle de bain. J'en profitais pour rappeler mon cher petit frère. Il décrocha à la quatrième sonnerie.

-Hola Adriana. Qué tal ? (Bonjour Adriana. Comment vas-tu?)

-Bien y tu ? Demandais-je. (Bien et toi?)

-Bien. Debo decirte algo. Es importante. (Bien. Je dois te dire quelque chose. C'est important.)

-Digame. (Dis-moi)

-Vuelvo en la selección, déclara-t-il. (Je reviens dans la sélection.)

-En serio ? M'exclamais-je. (Vraiment?)

-Si. (Oui)

-Estoy tan contenta. ¿ Quién te hizo cambiado tu opinión? (Je suis tellement contente. Qui t'a fait changé d'avis?)

-Tu, Antonella y mi familia. (Toi, Antonella et ma famille).

-Estas haciendo lo correcto. ¿Cuándo vas a anunciárselo a tus muchos seguidores? (Tu as fait le bon choix. Quand vas-tu l'annoncer à tes nombreux fans?)

-Tengo una conferencia en una hora. Lo diría en este momento. (J'ai une conférence dans une heure. Je le dirais à ce moment.)

-Bien. (Bien)

-Debo irme. Mi gerente me llama. Besos. (Je dois y aller. Mon manager m'appelle. Bises.)

-Besos, dis-je avant de raccrocher. (Bisous).

J'étais tellement contente qu'il revienne dans la seleccion. C'est vrai que quand tu perds en finale ou demi-finale alors que tu as tout donné pour y arriver, ça fait très mal. Mais on apprends toujours de ses erreurs. J'étais en train de sourire comme un conne quand Antoine sortit de la salle de bain, une serviette à sa taille.

-Pourquoi es-tu aussi contente ?

-Messi retourne dans la seleccion, répondis-je. Je viens l'appeler. Je suis tellement contente, tu ne peux pas imaginer. Le foot c'est tout pour lui, il aurait regretté un jour ou l'autre.

-Tu as raison. Je le vois mal que jouer en club. Il a trop de potentiel. Ça serait du gâchis. Et il faut bien quelqu'un pour emmerder Ronaldo.

-T'es toujours bloqué sur lui, hein ?

-C'est juste que je ne veux pas qu'il soit proche de toi. Tu es à moi.

-Et c'est reparti, m'exclamais-je en me levant en en allant dans la salle de bain à mon tour.

Je me déshabillais et entrais dans la douche. Je restais au moins une quinzaine de minutes avant de sortir et d'aller chercher mes vêtements dans la chambre. Je pris un mini short en jean, une chemise rouge à carreaux très longue et des bottes noires qui montaient jusqu'aux genoux. Je descendis en direction de la cuisine et vis les enfants en train de regarder la télé. J'allais les embrasser pour les saluer avant d'aller préparer leur petit-déjeuner. Je pris une pomme et une tasse de café. Antoine se joignit à nous cinq minutes plus tard et il vint s'excuser. Je l'embrassais pour lui faire comprendre que je lui pardonnais.

Quand je vis qu'il était 9h45, je pris rapidement mes clefs de voiture, embrassais les enfants et Antoine et sortis de la maison direction ma voiture. A 10h15, j'avais rendez-vous avec le médecin sportif pour qu'il me dise si je pouvais reprendre le sport ou non. J'étais assez stressée qu'il me réponde par la négation mais bon. Au bout de vingt minutes, j'arrivais enfin. Embouteillages de merde ! Je garais ma voiture et entrais dans le bâtiment. A peine étais-je entrée que le médecin me prit.

-Alors Mme Deschamps. Comment va votre genou ? Demanda-t-il.

-J'ai quelques douleurs mais très rarement. Sinon, il va bien. J'arrive à le plier normalement et j'ai commencé à retaper le ballon de temps en temps, sans difficulté.

-Bien. Installez-vous sur la table de consultation et enlevez votre botte.

Je m'exécutais. Le médecin me fit faire plusieurs exercices. Quand il eut terminé, il me dit de remettre la botte et de revenir à son bureau.

-Vous pouvez reprendre la foot mais je vous conseille d'attendre encore une dizaine de jours pour être sûr qu'il soit bien soigné.

-D'accord. Merci beaucoup docteur.

-De rien.

Je sortis du cabinet après lui avoir serré la main. Je repartis en direction de chez moi après avoir envoyé un message à mon père, pour lui annoncer la bonne nouvelle. C'était une très bonne nouvelle même!

Bonjour chers lecteurs, je poste ce chapitre car l'autre était trop court et je ne voulais pas vous laisser attendre une semaine entière avant la suite. J'espère que ce chapitre vous a plu. Je préviens que à partir du chapitre suivant, il y aura de l'action. Merci de voter et commenter. Bigbang93

Celui qui me fait vivre...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant