Celui qui me fait vivre...

Chapitre 41: Une journée avec Paul Pogba

-Adriana, m'appela Patrice quand je sortais de ma chambre. Tu veux venir regarder la fin de la saison 3 de Blacklist. Le dernier épisode vient juste d'être mis en ligne.

-Ouais, prépare. J'arrive, je vais donner Mia à Antoine.

-Ok !

Je descendis au niveau de la cantine, saluais les joueurs présents et donnais Mia à Antoine, après l'avoir embrassé. Je lui annonçais que j'allais regardé la série avec Patrice et que je viendrais manger plus tard. Je remontais en courant les escaliers et me dirigeais vers la chambre de mon cher Evra. Il mit en route le dernier épisode et je peux vous dire que c'était une tuerie. Alors qu'il ne restait que 5 minutes, quelqu'un vint toquer à la porte. Sauf que seule une personne toquait comme ça, et c'était Paul. Pendant que Patrice allait ouvrir la porte, je mis l'épisode en pause. Quand la porte s'ouvrit, un fort son se propagea dans la chambre.

-Non, c'est pas possible, déclara Pat en éclatant de rire.

-Putain Paul, toujours à venir quand on regarde une série, dis-je en rigolant.

-Non, non, nous on est en mode réalité, intervint Paul.

Je m'asseyais sur le lit et Paul et Pat vinrent me rejoindre. Le cameraman demanda à Patrice de décrire la vie avec Paul.

-Un voisin comme ça, c'est bruyant. Ça fait du bruit, je peux pas dormir, rester tranquille, mais je peux rien lui dire. Il est dans mon cœur.

-Qu'est ce que je fais ? S'exclama Paul.

-Qu'est ce que tu fais ? Intervins-je. Tu te fous de nous là. On était en train de regarder notre série tranquillement et il ne restait que cinq minutes. Et toi, tu rentres, tu mets la musique et tu amènes Spilberg avec toi.

-Mais votre série, ne vaut pas ma série, quand même, non?

Patrice et moi, on se regarda mutuellement avant de nous retourner vers Paul.

-C'est vrai ! Acquiesçâmes-nous avant de le tchecker.

-C'est ça le problème, on ne peut pas lui dire non, commença-t-il.

-On ne peut rien lui refuser. C'est notre petit frère. On ne peut pas se passer de lui.

-C'est réciproque, répondit Paul en nous prenant dans ses bras. Allez oncle Pat, habille-toi on va danser pour nos supporters.

Patrice se leva et alla mettre un t-shirt pendant que Paul mit la « musique de l'Euro », comme ils aimaient l'appeler. Alors que je voulais les regarder danser, chacun me saisit le bras et me leva. Je me retrouvais entre les deux.

-J'ai oublié de vous dire, intervint Paul. Patrice danse dans les vestiaires mais vous devriez voir le déhanché d'Adriana, c'est une tuerie. Elle danse souvent avec nous dans les vestiaires. Bon Pat, montre-nous !

-Tu vois la danse, ça donne ça, comme les tontons ! Et là, tu envoies en avant. Tu vois, un pas en arrière et un avant ! Tu regardes devant, et derrière.

Pendant qu'il nous expliquait sa danse, avec Paul, on essayait de reproduire ses pas, mais quand tu es éclatée de rire, c'est pas facile.

-Et là, tu tournes !

-On est syncro, on est connecté, cria Paul en rigolant.

On continua à danser plusieurs minutes avant de nous arrêter, car c'était bientôt la fin du petit-déjeuner. Sauf que nous étions affamés. Alors on couru (enfin pour moi, marcher rapidement) au rez de chaussée et on mangea. A 10h30, Antoine vint me chercher pour aller chez le kiné. Depuis qu'il savait que j'allais chez le kiné presque tous les jours, ils venaient désormais me chercher pour qu'on y aille ensemble. Nous entrâmes dans la salle et Jean Yves décida de s'occuper d'Antoine. Alors Geoffroy me fit mes exercices. Mon genoux s'améliorait de plus en plus et il m'annonça que je pouvais retirer mon attelle. Alors que j'étais à mon massage de fin, Paul entra dans la salle.

-Tu me suis ou quoi ? Demandais-je sarcastiquement.

-Évidemment, je suis ton derrière qui est magnifique, répondit Paul.

-Hey, parle pas de ma meuf comme ça, intervint Antoine en rigolant.

-Mince, il est au courant de notre relation.

-Fuyons mon amour, allons nous marier ! Dis-je théâtralement.

Nous éclatâmes de rire avant que Paul ne se place sur la dernière table de massage libre. Nous retournâmes notre attention sur la télé présente dans la salle. C'était le début du match de basket et Tony Parker faisait son discours.

-Quatre bagues, il a, déclara Antoine.

-Quatre bagues, répéta Paul.

Le silence se réinstalla. Je demandais à Geoffroy s'il pouvait me donner un verre d'eau. J'étais assoiffée. Alors que je buvais l'eau, Paul sortit une phrase qui me fit tout recracher.

-Et c'est quand que tu offres une bague à Adrian ?

Je recrachais le liquide que j'étais en train de boire. Je me sentis devenir tout rouge et je fis tout pour ne pas croiser le regard d'Antoine. Mon cœur s'était accéléré et avait raté des battements.

-Peut être un jour, dit-il en se tournant vers moi.

Je croisais son regard et il me fit un clin d'œil. Je reposais ma tête entre mes bras. Cinq minutes plus tard, Geoffroy me fit signe que je pouvais y aller. Je me levais et saluais les gars. Je remontais dans la chambre et terminais les cinq minutes de mon épisode de Blacklist. Je redescendis pour manger avec Mia, qui s'était enfin réveillée. Après manger, mon père et moi emmenâmes les joueurs à la salle de musculation et ensuite, nous enchaînâmes avec des matches. Tout de suite après, je montais dans ma chambre et m'endormis. Cette journée m'avait fatigué et j'avais vraiment besoin de repos. 

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