Chapitre 57: La rentrée au Real

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Début de la deuxième partie

Quand j'étais rentrée le soir, j'avais tout de suite annoncé à Antoine que j'étais comme qui dirait... au chômage. Je lui avais expliqué de A à Z et lui aussi avait été choqué d'entendre les deux points que les dirigeants avaient rajouté en plus, sans me prévenir. Je comprenais maintenant pourquoi ils étaient énervés quand je leur avais annoncé que j'attendais Mia. Eric m'avait promit de vite trouver un autre club mais à dire vrai, je n'étais pas pressée. Je voulais passer du temps avec mes enfants et mon mari. Je lui avais seulement dit que j'accepterais une offre qu'en France ou en Espagne. Pas plus loin.

Le lendemain, tout le monde était au courant. Comment ? Je ne sais pas car j'avais ordonné à mon manager de ne rien dire. Je faisais encore une fois la Une des magasines mais pas pour mon mariage mais pour savoir si c'était vrai ou non. Les titres des magasines divergeaient mais mon préféré avait été : Adriana Deschamps virée ? Si seulement ils connaissaient la vraie version. Quand ils avaient lu les articles, Lionel et Neymar m'avaient appelé. Ils pensaient que c'était une blague mais quand je leur certifiais que c'était la vérité et que je leur expliquais mon cas, ils comprirent. Nous n'allions plus nous voir aussi souvent qu'avant. Cependant, ils me promirent de venir me voir quand ils avaient le temps et j'en fis pareil. La troisième personne fut mon père. Quand j'eus fini de lui rapporter les faits, il m'annonça qu'il prenait un billet pour Barcelone pour aller tuer les responsables. Mais je lui dis que cela ne valait pas la peine et après quelques minutes acceptait de ne pas partir. Si je ne trouvais aucun club à mon goût, ma mère et lui voulaient que je rentre sur Paris pour passer du temps avec eux.

Actuellement, j'étais en train de m'habiller avec Antoine et toute la famille pour accompagner Diego au Real Madrid. Hier soir, mon mari m'avait annoncé qu'il allait acheter une villa plus grande et plus près du stade du Real. Il voulait que quand toute la famille soit réunie, que chacun ait une chambre et aussi, pouvoir s'occuper de Diego et ne pas laisser Cristiano avoir une place trop imposante dans la vie de son fils. Oui, il était devenu encore plus jaloux de Ronaldo même si je lui avais annoncé que je m'étais disputée avec lui le jour de la cérémonie.

Une fois tous prêts, nous nous dirigeâmes vers les deux voitures. Oui, deux car depuis l'arrivée de Mia et Brena, une ne suffisait plus. Dans celle d'Antoine, il y avait tous les garçons et dans la mienne, toutes les filles. Brena était sur le siège passager et Evita et Mia à l'arrière. Ma soeur avait eu beaucoup de mal à s'adapter suite au départ de notre mère mais elle commençait à s'ouvrir et les jumeaux l'aidaient énormément. En effet, c'était les seuls qui parlaient portugais. Mais j'avais commencé à lui apprendre le français et un peu l'espagnol.

Après trente minutes de voiture, nous arrivâmes au stade. Je sortis le landau pliable/convertible du coffre et plaçais Mia dedans. Antoine prit Evita dans ses bras et nous avançâmes jusque devant l'entrée. Côme et Brena était devant et Diego à l'arrière. « Ça ne doit pas être le contraire normalement ? » pensais-je. « Le principal concerné doit être devant ». Je fis signe à Antoine pour qu'il continue à avancer avec les enfants pendant que je restais à l'arrière avec Diego et Mia.

-Qu'est ce qui se passe ? Demandais-je.

-Rien, répondit-il en regardant le sol.

-Diego ! Je sais que quelque chose ne va pas. Tu peux m'en parler.

-J'ai peur, dit-il après quelques minutes de silence.

-Peur de quoi ?

-Si ça ne me convient pas et que je ne veux plus jouer au foot. Que je sois la risée de la famille et que je vous fasse une mauvaise réputation. Que je n'arrive pas à supporter les journalistes. Que...

Celui qui me fait vivre...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant