Celui qui me fait vivre...

Chapitre 98: Real vs Barça

-Enfin arrivé ! J'en pouvais plus, déclara Diego, enfin sorti de l'avion.

-Ça va, ce n'est pas la fin du monde. Ce n'était qu'une heure d'avion, lui répondis-je.

-C'est déjà trop.

-Allez, c'est pour faire plaisir à oncle Léo et Neymar. Ils veulent qu'on vienne voir leur match contre le Real.

-Não quis devolver. Isso sente falta de mim aqui. (Je ne voulais pas revenir. Ça me manque ici.)

-Eu sei. Mas faz um favor ao Leo e Ney. Por favor. (Je sais. Mais fais plaisir à Léo et Ney. S'il te plaît.)

-Não te preocupes mãe. (Ne t'inquiète pas maman.)

-Obrigado, dis-je en lui embrassant la joue. (Merci)

-Je suis là, s'exclama Antoine en arrivant avec nos deux valises.

Comme nous ne restions que deux jours à Barcelone, nous avions mis tous nos affaires dans deux valises. Je voulus lui prendre une des deux mais il n'accepta pas. Il déclara que j'étais déjà assez chargée. J'avais le porte bébé avec Mia devant moi, mon sac sur mon épaule gauche et je tenais la main d'Evita avec celle de droite. Je ne sais par quelle explication, mais il n'y avait pas de paparazzi. Cependant, au cas où, j'avais mis des mini lunettes de soleil et un chapeau pour camoufler son visage. Au début, elle faisait tout pour les enlever mais à la fin, elle s'était habituée.

A la sortie de l'aéroport, nous trouvons un homme, accoudé à une voiture, qui tenait une pancarte avec le nom de famille « De Suza ». J'utilisais ce nom à certains de mes déplacements pour passer inaperçue. On se dirigea vers lui. Il tendit les clefs de la première voiture à Antoine et la deuxième, à ma personne. Les jumeaux montèrent avec Antoine et les filles avec moi. Nous conduisîmes jusqu'à un hôtel au centre de Barcelone, où nous avions réservé les chambres. En tout, nous avions réservé une suite présidentielle avec trois chambres. Une pour Antoine, moi et Mia, une autre pour les jumeaux et la dernière pour Evita et Brena. Nous déposâmes nos valises et nous commençâmes à nous préparer. Le match devait débuter dans 2h30. Je décidais d'aller habiller Mia. Je lui mis un jean et un maillot du FCB floqué Piquet. Je la remis ensuite dans son berceau pour la laisser dormir encore quelques temps. Quand j'entrais dans la chambre des filles, je remarquais Evita entrain de se battre pour enlever son t-shirt. Je l'aidais à le retirer et à lui mettre celui de Neymar. Brena avait mis celui de Suarez. Elle adorait ce joueur donc je lui avais payé ce maillot. Je les laissais devant la télé pendant que j'allais voir les jumeaux. Côme était déjà prêt et lisait dans le lit. Diego était en train de se décider entre deux maillots. Sauf que cette fois, ce n'était pas entre celui de Neymar et Léo mais entre Lionel et Cristiano.

-Tu supportes le Real maintenant ? M'exclamais-je en le faisant sursauter.

-Oui... enfin non. C'est juste que j'ai peur que si je supporte le FCB, les personnes du Real ne vont pas m'aimer.

-Alors pourquoi avoir supporté l'Atletico l'autre jour ?

-C'est l'équipe de papa.

-Et alors ? Leo et Neymar font aussi partie de la famille. En plus, on ne choisit pas une équipe en fonction de ça. Tu joues peut être au Real mais est-ce que Cristiano est ton parrain ? Non ! C'est Lionel.

-Tu as raison. Peux-tu brûler le maillot de Ronaldo, s'il te plaît ?

Je rigolais avant de le prendre dans mes bras et l'embrasser sur le haut de la tête. Je demandais à Côme quel maillot il avait choisi et c'était celui de Neymar. Ils étaient vraiment complices ces deux-là. Je les laissais seuls et me dirigeais vers ma chambre. Il me restait une vingtaine de minute pour me préparer. Je mis un pantalon en cuir, un débardeur et par dessus, le maillot de Lionel. Je pris mes bottes UGGs et les enfilais. Je me maquillais légèrement et attachais mes cheveux en une haute queue de cheval. Antoine avait complètement disparu de la circulation. Je ne savais pas dû tout où il était. Alors que je sortais de la chambre, je rentrais dans quelque chose. Enfin là, c'était plutôt quelqu'un.

-Bah alors. Tu n'arrives plus à te retenir. Je te fais trop d'effets.

-Ne rêve pas trop Antoine. Tu te trouvais seulement là au bon moment. Et pourquoi tu n'es pas encore habillé ?

-Mon frère m'a téléphoné. J'allais y aller quand tu m'es rentrée dedans.

-Tu as même pas 5 minutes pour te préparer. Sinon, on part sans toi.

-Je suis pas une fille. En deux minutes je suis prêt.

-Alors, bouge-toi ! Déclarais-je en le poussant dans la chambre.

Je l'entendis rigoler avant de partir voir les enfants. J'appelais les garçons pour qu'ils rejoignent les filles dans le salon et allais chercher Mia. Antoine était déjà revenu quand je retournais dans le salon. On prit les clefs de voiture et on se descendit.

Une fois dans la voiture, nous nous dirigeâmes vers le stade. Après une trentaine de minute de conduite, nous garâmes le véhicule dans le parking privé du stade. Léo m'avait envoyé des places VIP pour assister au match. Nous nous dirigeâmes vers l'espace privé et je remarquais Antonella et Shakira avec leurs enfants.

-Hey hermosas ! Criais-je aux filles. (Hey les jolies!)

Elles se retournèrent et quand elles me virent, elles me sautèrent dessus. Shakira me força à prendre la place à ses côtés pour qu'on puisse parler pendant le match. Evita prit place à côté de moi, suivi par les triplés (jumeaux + Brena) et à la fin, Antoine. Les joueurs commencèrent à entrer sur le terrain. Les supporters des deux équipes étaient chaud bouillant pour ce match attendu par tous. Les deux rivaux espagnols qui s'affrontaient, c'était « le » moment.

L'arbitre siffla le coup d'envoi. Le début du match commença très mal avec une faute d'un joueur de Barcelone sur un du Real. Heureusement, l'arbitre n'accorda pas de penalty. Le match reprit et à la 7ème minute, Neymar se blessa légèrement mais rien de bien grave. A la 10ème minute, Ney voulu faire un centre mais Ramos contra. Le match continua mais rien de concret ne se passa : des fautes, des occasions ratées, des balles perdues... Le numéro 11 du FCB se prit un carton jaune à la 30ème minute. Je me levais rapidement de mon siège et insultais l'arbitre. Shakira me fit signe de me rasseoir. La mi-temps arriva rapidement. Antoine conduisit les enfants aux toilettes pendant que je restais discuter avec les WAGs.

-Por cierto Shak, adoramos tu última canción. Está repitiendo lo mismo una y otra vez en la coche. (Au fait Shak, on adore ta dernière chanson. Les enfants la passent en boucle dans la voiture.)

-Gracias. Sabes que Maluma es un verdadero fan de ti y te adora. (Merci. Tu sais que Maluma est un vrai fan de toi et il t'adore.)

-Sabes bien que no me cargo hombres más jóvenes que yo. (Tu sais bien que je ne me tape pas des hommes plus jeunes que moi.)

-Y Antoine ? (Et Antoine?)

-No es el mismo. Maluma tiene 22 años. Antoine, 25 años. (Ce n'est pas la même chose. Maluma a 22 ans. Antoine, 25 ans).

-Jamás te comprendería Adi, déclara Shakira en levant ses mains en l'air, désespérée. (Je ne te comprendrais jamais Adi.)

Antoine revint au même moment que le match reprenait. Neuf minutes après la reprise du match, Suarez marqua grâce à un coup franc de Neymar. Je sautais de mon siège en même temps que les enfants, Antoine et les WAGs. Nous étions tous contents. Les fans du FCB étaient déchaînés. Neymar et Messi lui sautèrent dessus. Le match reprit et à la 68ème minute, Ney eut une occasion de marquer mais sa balle n'était pas du tout cadrée. Zidane changea Benzema à la 78ème minute de jeu. Le match reprit et à la 88ème minute de jeu, Luis Enrique sortit Neymar pour laisser la place à Denis Suarez. Il ne restait que six minutes de jeu et j'espérais vraiment que le FCB allait gagner. Malheureusement, ce ne fût pas le cas. Sergio Ramos marqua à la 90ème minute de jeu, à quatre minutes de la fin. L'arbitre siffla la fin du match. Les WAGs des joueurs du FCB étaient dégoûtés mais c'était le jeu.

Quand les supporters commencèrent à partir, nous décidâmes d'aller voir les joueurs. Nous avions l'intention d'aller au resto pour se retrouver tous ensemble. Je n'avais pas fait de fête avec eux depuis que j'avais rejoint l'Atletico. Nous fîmes la fête jusque tard dans la nuit avant de rentrer. Ça m'avait vraiment fait plaisir de passer du temps avec eux. J'étais, pendant un laps de temps, revenue chez moi.

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