Chapitre 71: Le match qui tourne mal

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Le lendemain, je me réveillais. J'avais dormi de 15h la veille à 10h ce matin. Je crois que c'était mon record. Mais en même temps, je comprenais pourquoi, je n'arrivais pas à me lever. J'avais des courbatures dans tout mon corps ainsi qu'un énorme mal de tête et de gorge et un nez qui ne faisait que de couler. Pendant la nuit, ma situation s'était empirée.

J'essayais de me lever doucement mais je fus coupée par un quinte de toux inarrêtable. Après plusieurs moments, je sentis une envie de vomir énorme faire son apparition. Je me dirigeais le plus rapidement possible vers la salle de bain (je m'étais mangée la porte au passage), et allais vomir dans les toilettes. La douleur dans ma gorge était énorme et cela fit monter les larmes aux yeux.

Je sentis quelqu'un tambouriner à la porte, que j'avais fermé pour ne pas être embêtée pendant que je rendais ce qui était dans mon estomac. La voix d'Antoine se fit entendre de l'autre côté de la porte. Je me levais difficilement, me rinçais la bouche et me dirigeais vers la porte en titubant légèrement. Je l'ouvris et tombais tête à tête avec mon mari. Il me regardait bizarrement avant d'ouvrir sa bouche :

-Ça va ? Tu es toute pâle.

-Bof. J'ai connu mieux mais c'est vrai que je ne suis pas au meilleure de ma forme.

-Pas au meilleure de ta forme ?! S'exclama-t-il. On dirait un zombie.

-C'est tellement un compliment magnifique envers ta femme, dis-je en allant me recoucher dans le lit.

-Tu as faim ?

-Un peu. D'ailleurs, pourquoi tu ne m'as pas réveillé hier ?

-J'ai essayé mais tu ne t'es pas réveillée. Alors, je t'ai laissé dormir. Reste au lit, je vais te préparer à manger.

-D'accord. Et s'il te plaît, dis aux enfants de ne pas m'approcher.

Il acquiesça avant de sortir de la chambre. Je ne sentais plus mes pieds et mes mains qui étaient glacés. Je regardais mon téléphone portable et vis que Laura m'avait appelé et envoyé un message pour me prévenir de venir deux heures avant le début du match car l'entraîneur voulait qu'on s'entraîne un peu. « Ah oui, merde. Il y a le match cet après-midi ! ». Je reposais mon téléphone et attendis la nourriture qu'Antoine allait m'apporter. Quelques minutes plus tard, il entra dans la chambre avec un plateau et dessus, il y avait du café avec un pain au chocolat. Je le remerciais. Je voyais qu'il voulait rester avec moi, mais je ne voulais vraiment pas le contaminer. Il était le seul qui pouvait s'occuper des enfants, avec nos familles évidemment.

-Pars, sinon je vais te contaminer.

-Je veux m'occuper de toi, déclara-t-il.

-Ne t'inquiète pas. Quand j'aurais fini de manger, je refais une petite sieste. Mais si tu veux vraiment m'aider, tu peux me donner un doliprane et un Lysopaïne, s'il te plaît ?

Il acquiesça avant d'aller me les chercher. Pendant ce temps, je mangeais mon petit déjeuner. Je laissais néanmoins la moitié de mon pain au chocolat car je n'avais pas très faim. Il m'apporta les médicaments Je les avalais et me remis sous les couvertures. J'essayais de me rendormir malgré le mal de tête, et je réussis après plusieurs minutes.

Je me réveillais trois heures plus tard. J'allais légèrement mieux mais c'était toujours pas ça. Je me dirigeais vers l'armoire et préparais mes affaires pour le match. Je les plaçais dans mon sac. Ensuite, je me changeais. Je mis un jean, mes bottes UGGs, un col roulé et un pull. Je préparais également ma doudoune et mon écharpe, pour le départ. Je pris mon sac et je descendis. Je le plaçais près de la porte d'entrée et me dirigeais vers la cuisine, où toutes les personnes présentes dans la maison étaient en train de manger. Quand j'entrais dans la salle, tous les regards se tournèrent vers moi. Les enfants me sautèrent dessus.

Celui qui me fait vivre...Where stories live. Discover now