Chapitre 67: La nuit aux vestiaires

1.3K 65 4
                                    

-Bon les enfants, j'y vais. Je reviens ce soir tard avec papa. Vous êtes gentils avec Natalia et ne vous couchez pas trop tard. Vous pouvez regarder le match mais après dodo. D'accord ?

-Oui maman, dirent-ils en chœur.

Je pris mes clefs de voiture et partis en direction du stade. J'avais mis pour l'occasion le t-shirt de l'Atletico de Madrid floqué au nom de mon mari. J'avais une place spéciale dans le côté des WAGs. Diego Siméone avait également insisté pour que je vienne. Depuis notre dernière conversation, Antoine m'avait dit qu'il faisait que de parler de moi et qu'il voulait qu'on se reparle pour parler techniques et autres.

J'arrivais au stade et envoyais tout de suite un message à Antoine. Je commençais à entrer et à me diriger vers ma place. Alors que j'allais m'installer, je sentis deux bras me soulever et me faire tourner. Une fois à terre, je me retournais et embrassais Antoine. On parla quelque temps avant qu'il ne redescende pour s'échauffer.

Le match débuta une trentaine de minutes plus tard et on va dire que dès le début, Antoine était à fond. Il marqua un but à la première minute de jeu, grâce à une passe de Gameiro. Il fit son « Hotline Bling » avant de me pointer du doigt. Et ce n'était que le début. Deux minutes plus tard, Kevin Gameiro marqua. Et le but était pas mal. Le public était en folie et moi aussi d'ailleurs. Les enfants devaient être à fond devant la télé. Rien ne se passa d'extraordinaire jusqu'à la 31ème minute où mon mari marqua encore. La mi-temps arriva rapidement. J'en profitais pour aller faire une pause pipi et pour me ressourcer avec la bonne nourriture.

En chemin, je croisais Diego Simeone, qui était tout content de me voir. On discuta quelque temps de tout et de rien avant qu'il ne retourne dans les vestiaires pour encourager ses troupes. En retournant dans le carré de WAGs, plusieurs personnes me réclamèrent des autographes et des photos, que je fis avec plaisir. Le match reprit quelques minutes plus tard.

La deuxième partie du match était remplie de suspense. Chaque équipe avait eu plusieurs occasions de marquer mais elles étaient toutes sans succès. Elles passaient à chaque fois à quelques centimètres du poteau ou parce que le gardien les arrêtait. Mais c'est vrai que vers la 70ème minute, j'avais un peu perdu le fil du match car Antoine avait été changé avec Fernando Torres. Tout ce que je sais, c'est que l'Atletico a marqué deux autres buts à la 72ème et à la 91ème minute par le remplaçant d'Antoine. 

Le match finit, j'allais attendre mon mari devant le vestiaire. Plusieurs de ses coéquipiers sortirent et me saluèrent. Après 20 minutes, Kevin sortit et m'annonça qu'Antoine était encore dans les vestiaires et que si je voulais entrer je pouvais car il n'y avait plus personne. Je le remerciais avant de m'exécuter. Quand j'entrais dans le vestiaire, je ne vis personne. J'entendis la porte claquer derrière moi et je sentis quelqu'un me plaquer contre le mur et m'embrasser. Je compris après plusieurs secondes qu'il s'agissait d'Antoine. Il passa ses mains sous mon t-shirt et me l'enleva. Je me décalais précipitamment avant de dire :

-Qu'est...

-Tu m'as toujours dit que tu voulais le faire dans un stade. Je vais réaliser ton plus grand fantasme, dit-il en me reprenant dans ses bras.

-Mais si quelqu'un nous voit.

-T'inquiète, je me suis occupé de tout ! Annonça-t-il en m'embrassant de nouveau.

Il me re-plaqua contre le mur. J'en profitais pour lui retirer son t-shirt et le jetais sur le côté. Il déboutonna mon pantalon et me l'enleva à une vitesse incroyable. Il plaça ses mains sur mes fesses et me leva. Il se dirigea ensuite vers les douches.

-J'espère que... tu n'as pas l'intention...d'allumer la douche, demandais-je entre les baisers.

Il sourit avant de faire ce que je venais de lui interdire de faire. Je lâchais un cri de surprise quand l'eau entra en contact sur ma peau. Au début, elle était froide mais elle chauffa de plus en plus. « Putain, mes sous-vêtements sont tout mouillés!». Antoine commença à embrasser mon cou puis il descendit vers ma poitrine. Pendant ce temps, j'essayais d'enlever son short mais j'échouais. Il rigola avant de l'enlever lui même. Avant même d'avoir eu le temps de le remarquer, il ne restait plus aucun vêtement sur nous et nous passâmes à l'acte. Je peux vous garantir que ça avait été intense ! Je ne regrettais pas du tout d'avoir exaucé mon fantasme. C'était même mieux que je ne me l'étais imaginée. Et pour ne rien vous cacher, nous l'avions fait plusieurs fois ^^.

Quand je sortis de la douche, je ramassais le maillot d'Antoine et l'enfilais. J'allais ensuite en direction de son sac et pris son caleçon.

-Pourquoi prends-tu mon caleçon de rechange ? Demanda-t-il en sortant de la douche, avec sa serviette à la taille.

-Parce que tu as trempé mes sous-vêtements. Déjà que je vais rentrer sans soutif, ça me perturbe alors si j'ai pas de culotte, ça ne va pas aller. Au fait, tu sais où je peux trouver de l'eau ?

-Tu sors et première porte à droite du couloir, répondit-il en mettant son caleçon et son jogging.

-Je ne vais pas sortir comme ça ? Déclarais-je.

-Ne t'inquiète pas. Il n'y a plus personne à cette heure là.

-J'espère, dis-je en me dirigeant vers la porte.

J'essayais de l'ouvrir, mais rien. Elle était fermée. Je refis le même geste plusieurs fois mais c'était le même résultat.

-Antoine, la porte est fermée !

-Quoi ? S'exclama-t-il.

Il se dirigea lui aussi vers la porte et essaya. Mais pareil, rien ! Je vérifiais mon téléphone mais aucun réseau. « Super ! », pensais-je. Antoine fit de même mais le sien n'avait plus du tout de batterie. Comme il n'y avait rien d'autre à faire, j'allais mettre mes dessous sur le radiateur pour les sécher et commençais à préparer un « lit ».

-Que fais-tu ? Demanda-t-il.

-Sachant qu'il n'y a plus personne dans le stade et que nos téléphones ne servent à rien, je prépare un lit. On va passer la soirée ici. Toi qui disait qu'on n'avait plus de moments ensemble, tu es servi ! Allez, aide-moi !

Il s'exécuta et on créa un lit avec des serviettes (propres évidemment), nos manteaux servaient de couverture et le sac de sport d'Antoine d'oreiller. Mon mari, torse nu, s'allongea et je le suivis. Je mis ma tête sur son torse et il entoura mon corps de ses bras. Il enfonça sa tête dans mes cheveux avant de dire :

-Bonne nuit mon amour, je t'aime !

-Bonne nuit gordito. Je t'aime aussi.

Quelques minutes plus tard, tout devint noir. 

Merci de voter et commenter :) 

Celui qui me fait vivre...Where stories live. Discover now