Chapitre 48: Énorme surprise

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Trois jours étaient passés depuis l'anniversaire des jumeaux. Et Antoine n'était pas comme à son habitude. Il m'esquivait et sortait plus souvent. J'étais très inquiète. Il emmenait les enfants mais quand je demandais à venir, il refusait catégoriquement. Même la famille d'Antoine se faisait rare. J'essayais de trouver quelque chose que j'aurais pu faire envers eux mais rien, le vide total. Et ça me contrariait énormément surtout que mes enfants ne me disaient rien aussi.

Je me dirigeais vers le frigo et pris un pot de Ben and Jerry's. J'avais besoin d'un bon remontant et rien ne vaut une glace. Je me dirigeais vers la salle à manger, allumais la télé et me jetais sur le canapé. J'étais à la moitié du pot quand j'entendis la porte d'entrée claquer. Je levais ma tête et Maud, Isabelle et ma mère.

-Maman, qu'est ce que tu fais là ?

-Pas le temps de t'expliquer. Tu vas monter dans ta chambre et tu vas te laver les dents et ensuite, tu redescends. Et tu ne traînes pas !

-Chef, oui, chef, m'exclamais-je en me mettant au garde à vous.

Quand ma mère disait quelque chose, fallait le faire. Je courus à l'étage et m'exécutais. Une fois fini, je sortis de la salle de bain pour trouver toutes les filles dans la chambre avec du maquillage et des accessoires pour les cheveux. Là, je crains le pire.

-Viens t'asseoir ! M'ordonna Maud.

Je m'exécutais de nouveau. Pendant que Maud s'occupait de me maquiller, ma mère et Isabelle s'occupaient de mes chevaux. Je commençais à stresser beaucoup maintenant.

-Pourquoi vous faites ça ? Demandais-je.

-Pose pas de questions ! Intervint ma mère.

Je refermais ma bouche. Deux heures plus tard, les filles avaient fini leur occupation mais avaient bloqué tous les miroirs pour que je ne vois pas le résultat. Ma mère me plaça un bandeau devant les yeux. Là, j'étais paniquée. Elles commencèrent à m'enlever mes vêtements, me laissant en sous vêtements. Heureusement, ils n'étaient ni trop sexy, ni trop simples. Je les sentis me mettre une robe et me la serrer très fortement à l'arrière. Elles me mirent ensuite quelque chose dans les cheveux. Elles me prirent les mains et commencèrent à me faire descendre des escaliers. Avant de sortir de la maison, ils me mirent des talons. Là, c'était du sérieux. Je sentis le vent sur ma peau exposée, signe que nous étions à l'extérieur. Elles me firent baisser ma tête et entrer dans une voiture. Le trajet dura une dizaine de minutes et en silence. Quand la voiture se stoppa, elles m'aidèrent à sortir et me conduisirent quelque part.

-Les filles, là, vous me faites très peur. En plus, je vois rien et ça, ce n'est pas rassurant.

-Ne t'inquiète pas. Respire et tout ce passera bien, répondit Maud.

Après quelques minutes de marche, on se stoppa. J'entendis une porte claquée derrière moi ce qui me fit sursauter.

-Il y a quelqu'un ? Demandais-je d'une voix incertaine.

Aucune réponse. Ok, là, je suis en rassra totale. Je sentis quelqu'un derrière moi et on m'enleva le bandeau. Au début, je ne voyais rien à cause de la luminosité mais ensuite, je vis un miroir devant moi. Et je peux vous dire que ce que je voyais me laissait sur le cul. Moi, en robe de mariée, corset, blanche, qui va jusqu'au sol mais qui ne traîne pas par terre, maquillée, coiffée d'un chignon avec un diadème sur ma tête. Derrière moi, Antoine en smoking bleu foncé, avait ses main sur ma taille et sa tête sur mon épaule.

-Tu es magnifique ma chérie.

-Qu'est ce... commençais-je sans finir ma phrase car je ne savais pas comment la formuler.

-Tu m'as toujours dit que si un jour tu te mariais, se serait dans une mairie avec le peu de personnes possibles. Je sais que tu ne t'attendais pas à ce que le mariage soit aussi tôt après ma demande mais, je veux t'épouser maintenant, sans aucun paparazzi pour nous emmerder avec seulement de la famille et quelques amis. Alors ?

Je me tournais vers lui et l'embrassais pour répondre à sa question. Après quelques secondes, nous nous écartâmes. Avant même qu'il ait le temps de réagir, je le giflais. Sa tête se tourna automatiquement suite au choc. Il me regarda avec des gros yeux, choqués.

-Ça, c'est pour m'avoir fait paniquer pendant ces trois derniers jours sans aucune explication. Tu peux pas savoir comment j'étais stressée. Je cherchais à chaque minutes, si j'avais fait quelque chose qu'il ne fallait pas. Même mes enfants ne me parlaient plus. Tu aurais dû me voir trois heures plus tôt, vautrée dans le canapé, avec une glace Ben and Jerry's dans mes mains, bien entamée et quand...

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase qu'il me ré-embrassa. Toute la colère, qui était montée à cause de ma tirade, disparut d'un coup. Il s'écarta mais en laissant son front sur le mien.

-Je suis désolé de t'avoir effrayé. C'est juste que je devais préparer pleins de choses pour aujourd'hui et pour les enfants, je leur ai fait promettre de ne rien te dire. Je voulais vraiment te faire une surprise. J'espère que tu veux toujours m'épouser ?

-Je sais pas. Faut que je réfléchisse, dis-je avec un petit sourire au coin.

Il rigola avant qu'on soit coupé par un toquement. La tête de mon père apparut dans l'encadrement de la porte. Il afficha un sourire quand il me vit habiller de la sorte. Il entra dans la salle. Il était vêtu d'un costard bleu à peu près de la même couleur que celui d'Antoine.

-Vous êtes prêts ? Le maire commence à devenir impatient.

-Oui, répondis-je.

-Bah, tu veux m'épouser maintenant ? S'exclama Antoine.

-J'ai pas vraiment le choix, rétorquais-je.

Mon père rigola avant qu'Antoine ne m'embrasse la tempe et sorte de la pièce. Mon père se dirigea vers moi et me prit dans ses bras.

-Si un jour on m'avait dit que ma fille allait se marier, j'aurais rigolé. Elle qui disait ne pas vouloir se marier car le divorce allait coûter trop cher, se marie aujourd'hui avec un des joueurs que j'ai vu évoluer de jours en jours. Mais saches que même si tu te maries, tu resteras mon bébé et je t'aimerais toujours.

-Moi aussi je t'aime papa et je ne te remercierais jamais assez pour toutes les choses que tu as sacrifié pour moi, dis-je en commençant à pleurer.

-Non ne pleure pas s'il te plaît sinon ta mère va me tuer pour avoir gâché son chef d'œuvre. Tu vas me faire un grand sourire et me donner ton bras pour que je t'escorte jusqu'à l'autel.

J'acquiesçais avant de m'exécuter. Il se dirigea vers une salle où se trouvait une dizaine de personnes. Maud avait une robe violet qui s'arrêtait au niveau du genoux, sa mère avait revêtu une robe rose pâle et son père, un costard gris, simple et Théo, une chemise blanche avec un jean bleu foncé. Mon frère avait également un costard mais couleur bordeaux et ma mère une robe blanche. Paul, lui, avait un costard blanc et noir et Lionel, un costard avec pantalon noir et veste bordeaux. Neymar était également présent. Je savais pas comment il avait fait pour être présent mais en tout cas, j'étais contente. Il avait un costard marron clair et un chapeau. Les jumeaux avaient des costards blancs similaires, Evita, une petite robe rouge et Mia, une rose.

Mon père me conduisit vers l'autel où Antoine se trouvait. Il avait un sourire plaqué sur son visage. Il était tellement sexy avec son costard. Mon père donna ma main à Antoine après m'avoir embrassé sur le front. Le maire commença son discours avant que les questions fatidiques soient posées.

-Adriana Deschamps, voulez-vous prendre pour époux Antoine Griezmann ici présent ?

-Je le veux, répondis-je.

-Antoine Griezmann, voulez-vous prendre pour épouse Adriana Deschamps ici présent ?

-Je le veux.

-Vous pouvez embrasser la mariée.

Il s'exécuta. Notre baiser dura quelques secondes avant que les personnes présentes applaudissent. Nos enfants nous sautèrent dessus. Maintenant, nous n'étions plus des Deschamps mais des Griezmann. 

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