Chapitre 111: Le lendemain de soirée arrosée

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-Éteins ton téléphone, merde ! Criais-je à Antoine.

Le son de sa sonnerie résonnait dans toute ma tête. Même quand elle s'arrêta enfin, je l'entendais continuer de sonner. Je n'aurais vraiment pas dû boire autant hier. Au moment où je commençais à me rendormir, ce fût à mon portable de se manifester. Je le pris et regardais qui c'était : mon père. Ayant peur qu'il soit arrivé quelque chose à mes enfants, et malgré le mal de tête énorme, je décrochais.

-Salut papa ! Pourquoi tu m'appelles ? Quelque chose est arrivé aux enfants.

-Regarde les nouvelles ! Ordonna-t-il avant de raccrocher.

C'était très, mais alors très, mauvais signe. Je me levais doucement du lit en gardant le drap autour de ma poitrine. On ne savait jamais si quelqu'un entrait dans la chambre sans nous informer de sa visite. Je regardais l'heure et vis qu'il était 12h. Je me levais et me dirigeais vers la salle de bain. Je pris une bonne douche et m'habillais avec un jean troué, un crop top et un blouson en cuir. En plus, je mis des escarpins noirs et mon alliance. Je fis une queue de cheval haute et mis un peu de maquillage. Je sortis finalement de le salle de bain et allais réveiller Antoine. Comme à chaque lendemain de gueule de bois, j'étais d'une humeur très désagréable. Alors au lieu de l'embrasser comme chaque matin, je le fis tomber du lit. Il s'étala comme une merde à terre.

-Merde Adriana ! Pourquoi t'as fais ça ?

-Il est midi. Lève-toi !

-Tu aurais pu me réveiller autrement, déclara-t-il en se levant et en mettant son caleçon.

-Pas les lendemains de soirée arrosée, tu le sais non !

-En tout cas, l'alcool te métamorphose au lit. Tu devrais boire plus souvent.

-Ça va aller. Allez, va te laver, tu pues l'alcool.

-Oui madame, dit-il en m'embrasant avant de partir en courant vers la salle de bain.

Je sortis de la chambre et descendis jusqu'au rez de chaussée. Tout le monde était dans la salle. A peine suis-je entrée que tous les membres de l'Équipe de France présents dirent :

-Tu fumes ?

-Hein ? Dis-je abasourdie par le fait qu'ils soient au courant.

-Déjà, c'est pas hein mais comment, répondit du tac au tac Laurent.

-Alors réponds ! Ordonna Olivier.

-Avant, comment vous-êtes au courant ?

-Regarde ! Annonça Hugo en me montrant son téléphone.

Je pris son téléphone et commençais à lire l'article qu'Hugo avait mis. Je ne savais comment mais des paparazzis avaient réussi à me prendre en photo, hier quand j'étais sur le balcon. Je déroulais le reste de l'article et commençais à lire : Non vous ne rêvez pas ! Ce n'est pas non plus un montage. La footballeuse internationale Adriana Deschamps Griezmann fume bien. Cette photo a été prise hier soir, pendant ce qui semble être la fête d'anniversaire de notre cher gardien français Hugo Lloris (qui a maintenant 30 ans). Est-ce pour être à fond dans la fête ou une habitude ? Nul ne sait. Mais nous sommes sûrs d'une chose, c'est que la soirée s'est terminée dans la chambre avec son mari, Antoine Griezmann. 

Je continuais de dérouler l'article et vis une photo d'Antoine et moi en train de nous chauffer sur le balcon. Ils étaient vraiment pas gênés les journalistes. Je fermais l'article, verrouillais le téléphone avant de le rendre à Hugo. Leurs yeux étaient toujours sur moi et ils attendaient leur réponse.

-Oui c'est vrai que j'ai fumé hier mais je ne le re-ferais plus. Promis.

-C'était pas ta première fois ? Demanda Dimitri.

-Non, répondis-je après plusieurs secondes de silence.

-Comment ça non ! S'écria Olivier.

-Quand j'étais jeune, je fumais pas mal pour calmer la pression. Ça faisait 12 ans que je n'avais pas touché une cigarette et ne vous inquiétez pas, ce n'est pas dans mes intentions de re-fumer, si ça peut vous soulager.

-Tu n'as pas intérêt à recommencer.

-Merde Oli, t'es pas mon père ok ? Je fais ce que je veux. Je n'ai pas besoin de ton autorisation pour quoi que ce soit.

-Tu te bousilles la santé.

-Mais je te dis que ça ne se reproduira pas. Aies confiance en moi ! J'ai toujours eu confiance en toi et aux autres Bleus ! Alors pour une fois écoute moi au lieu de gueuler et de me faire une crise.

Sans me répondre, il sortit de la maison d'Hugo en claquant la porte. Au même moment, Antoine entra dans la pièce. Je fis signe aux garçons de ne rien dire sur la situation. Je voulais me calmer avant d'en parler à mon mari. Antoine nous demanda ce qu'il s'était passé et on lui annonça qu'Olivier devait aller chercher quelque chose. Avant de repartir dans les Pyrénées, nous décidâmes de visiter la ville de Nice qui était très mignonne.

A 16h, Hugo nous ramena à la gare. On le salua et on lui dit au revoir et au mois de mars. Ils allaient tous me manquer.

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