Celui qui me fait vivre...

Chapitre 45: La finale (2ème partie)

Il continua d'avancer en souriant. Je le suivis et me plaçais derrière les joueurs avec le reste du staff. Sept minutes plus tard, les joueurs entrèrent sur le terrain. Avec le staff, nous nous dirigeâmes vers les bancs. La Marseillaise retentit suivis par l'hymne portugais. Une fois fini, les joueurs se mirent en place et l'arbitre siffla le début du match. Pendant les huit premières minutes, rien ne se passa avant que Dimitri essaye de chiper la balle à Cristiano. Malheureusement, le genou de Payet entra en collision avec celui du portugais. Il tomba à terre. Deux membres du staff médical portugais allèrent le chercher et le sortir du terrain, le temps qu'ils s'occupent de son genou. C'est vrai que Dimitri n'avait pas été très tendre avec lui. Il rentra de nouveau sur le terrain deux minutes plus tard, mais il boitillait et se touchait souvent le genou gauche. Mais à la 16ème minute, Ronaldo s'écroula à terre. Les médecins revinrent de nouveau et le firent sortir du terrain. Ils lui strappèrent le genou mais ce n'était qu'un faible moyen pour retarder l'inévitable. Et j'avais raison. A la 24ème minute, il fit signe à son coach. Le match était fini pour lui. Il s'asseyait par terre, les larmes aux yeux. Les joueurs portugais vinrent voir leur capitaine ainsi que certains joueurs français. Cristiano tendit son brassard de capitaine à Nani avant que le staff ne le fasse sortir sur une civière. Je me dirigeais vers la civière avec mon père et saluâmes Ronaldo. Le match reprit et plusieurs occasions ont eu lieu des deux côtés, mais rien ne se passa. L'arbitre siffla la mi-temps. Les Bleus se dirigèrent vers les vestiaires. Ils étaient un peu abattus mais après le discours de mon père, leur détermination revint. Alors que le jeu allait recommencer dans cinq minutes, je sortis des vestiaires et me dirigeais vers ceux des portugais. Je toquais à la porte et un des joueurs vint m'ouvrir. Je crois qu'il s'agissait de Quaresma.

-Sim ? (Oui?)

-Eu sou Adriana Deschamps, uma amiga de Ronaldo. Vim vê-lo. (Je suis Adriana Deschamps , une amie de Ronaldo. Je viens le voir.)

-Espere aqui. Devolvo, dit-il en fermant la porte (Attendez ici. Je reviens.)

J'attendis quelques secondes devant la porte avant qu'elle ne se ré-ouvre. Quaresma me fit signe de le suivre. Il m'amena dans l'autre moitié de salle des vestiaires, qui était réservée au staff médical. Cristiano était allongé sur un des lits, entouré par sa famille. Quand mini Ronaldo me vit, il me sauta dans les bras. Ne voulant pas descendre, je le gardais dans mes bras.

-Então como vai o ferido ? (Alors comment va le blessé?)

-Nao muito bem. Lança de vez em quando. (Ça peut aller. Ça lance de temps en temps.)

-Eu não seria a unica com dor no joelho, déclarais-je en rigolant. (Je ne serais plus la seule à avoir mal au genou)

Il rigola légèrement. Sa famille décida de nous laisser seuls. La mère de Cristiano prit mini Ronaldo de mes bras et ils partirent. Je m'installais sur la chaise à ses côtés. Je voyais sur son visage que sa blessure lui faisait mal mais il essayait de le cacher.

-Dimitri bateu lá duro, intervins-je. (Dimitri n'y est pas allé de main morte).

-Sim. O physio me disse mínimo um mês de resto. (Ouais. Le kiné m'a dit minimum un mois de repos.)

-Fazes o que eu faço. Sessões pequenas de exercícios cada dois dias. Teu joelho será curado mais rapidamente. (Fais comme moi. Des petites séances d'exercices tous les deux jours. Ton genou guérira plus vite).

-Obrigado pela tua dica. Então stressada para o jogo ? (Merci du conseil. Alors stressée pour le match?)

-Acho que a minha tensão subiu a 19, répliquais-je en rigolant. (Je crois que ma tension est montée à 19).

-Nao faça um ataque ! (Ne fais pas un arrêt cardiaque! )

-Vou ver. Bem, eu tenho de ir. O jogo esta prestes a começar. (Je vais essayer. Bon j'y vais. Le match va reprendre.)