Chapitre 7: CR7

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Aujourd'hui, cela faisait deux jours qu'Antoine était reparti chez lui. Ils nous manquaient tellement. Nous étions vendredi. Et qui dit vendredi, dit vacances à Ibiza. En ce moment, j'étais en train de charger les bagages dans ma voiture. Au total, il y a avait deux valises. La mienne avec Evita et celle des jumeaux. Ils étaient pressés de revoir la mer. Certes, notre maison à Barcelone était juste à côté de la Mer Méditerranéenne mais, le mois au Canada leur avait fait oublié le soleil et la mer. Quand j'eus fini de remplir le coffre, j'appelais les enfants pour qu'ils se mettent dans la voiture. Diego entra en premier, suivi par Evita et Côme. Je montais dans la voiture direction l'aéroport. Une heure plus tard, nous arrivions. Je mis mes lunettes de soleil et montais la fermeture de mon manteau jusqu'en haut pour pouvoir camoufler ma tête. Je sortis les valises du coffre et nous entrâmes dans l'aéroport. Je remarquais tout de suite ma famille. Les enfants coururent dans leur direction, me laissant seule avec les deux valises. Je marchais dans leur direction quand je bousculais une personne.

-Pardon, dis-je en regardant qui j'avais bousculé.

Il s'agissait d'une homme d'une trentaine d'année assez grand accompagné de son fils, qui devait avoir une dizaine d'années.

-Oh mon Dieu, s'exclama le garçon quand il vit mon visage. Papa, c'est Adriana Deschamps.

-LA Adriana Deschamps?

-Je peux avoir un autographe, s'il vous plaît.

-Bien sur, acceptais-je.

Je pris le bon de papier qu'il me tendait et le stylo qui était dans mon sac à main et lui signais. Sauf que je n'avais pas remarqué mais le jeune garçon avait ameuté tous mes autres fans présents dans l'aéroport. « Les vacances commencent bien », pensais-je. Je continuais à signer des autographes jusqu'à ce que mon vol ne se fasse appeler. Je pris rapidement mes bagages et me dirigeais vers la porte d'embarcation avec ma famille. Nous montâmes dans l'avion et Evita se mit à côté de moi, les jumeaux ensemble et mon père avec sa femme et son fils. Le vol dura trois heures et demi. Et personnellement, je me souvenais de rien car je m'étais endormie. Je m'étais réveillée quand mon père me secoua. Je décidais de ne pas réveiller Evita et de la prendre dans mes bras. Pendant que mon père, ma mère et mon frère allaient chercher les valises, avec les enfants j'allais louer un monospace. Je sais, voiture pourrie mais c'est que dans ces voitures qu'on peut accueillir sept personnes. Quand j'eus fini, j'allais chercher ma famille devant l'aéroport. Mon père et mon frère installèrent les valises dans le coffre et une fois fini, nous démarrâmes. Quinze minutes plus tard, j'arrivais dans le bungalow que j'avais loué pour notre semaine à Ibiza. Il était juste en face de la mer.

Il y avait en tout quatre chambres : mes parents dormiraient ensemble ainsi que les jumeaux, mon frère avait une chambre seule et moi, je serais avec Evita

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Il y avait en tout quatre chambres : mes parents dormiraient ensemble ainsi que les jumeaux, mon frère avait une chambre seule et moi, je serais avec Evita. Cette semaine devait vraiment être semaine détente. Je sortais mon téléphone et pris ma chambre en photo et le postais sur Instagram avec comme légende : « Enfin arrivée, fatiguée à cause du voyage mais pressée de me détendre avec la famille ». Je décidais de défaire les valises. Quand j'eus fini, une envie de faire les courses apparut. En effet, tous les placards et le frigo étaient vides. Je pris les clefs de la voiture et commençais à me diriger vers la sortie. Alors que je sortais, une voiture entrait. Le temps que le conducteur comprenne qu'il y avait une autre voiture devant lui, il encastra légèrement son véhicule dans le mien.

-Mais c'est pas possible, m'exclamais-je en sortant du véhicule.

L'autre conducteur fit de même mais il jura en portugais. Quand je vis de qui il s'agissait, je crus que c'était une blague. Devant se tenait Cristiano Ronaldo, le joueur de l'équipe du Portugal et du Real Madrid.

-Mas disse assim, não seria minha Adriana de amor (Mais dit donc, ce ne serait pas ma Adriana d'amour).

-Mas disse assim, não seria meu pior pesadelo, rétorquais-je. ( Mais dit donc, ce ne serait pas mon pire cauchemar).

-Deixe de negar seus sentimentos para mim (Arrête de nier tes sentiments pour moi).

-Eu não nego nada. Mas o que faz você aqui? Segues-me ? (Je ne nie rien. Mais que fais-tu ici ? Tu me suis?)

-Não, eu aluguei este bangalô, dit-il en désignant le bungalow juste à côté du mien (Non, j'ai loué ce bungalow)

-Vous devez vous foutre de ma gueule, murmurais-je. Pode mover seu carro, eu tenho que ir fazer compras. (Tu peux bouger ta voiture, je dois aller faire les courses).

-Está mais bonita que a última vez. Sempre solteira? (Tu es plus belle que le dernière fois. Toujours célibataire?)

-Vai-te lixar, répondis-je en commençant à partir. (Je t'emmerde)

Je sentis que Cristiano prenait mon bras gauche et qu'il tirait sur mon bandage, qui camouflait mon tatouage. Alors que je me débattais, je sentis qu'il appuyait davantage sur mon bras. Et ça faisait mal.

-Quem é esta Antoine ? (Qui est ce Antoine?)

-Ninguém. (Personne)

Alors qu'il allait continuer à me questionner, mon frère sortit de la maison et cria :

-Hey, lâche ma sœur !

Évidemment, Cristiano ne comprenait pas mais en voyant le regard de mon frère, il dû comprendre l'idée. Il s'écarta et retourna vers sa voiture. Il se tourna vers moi et me dit :

-Vemo-nos mas tarde, querida ( A plus tard, ma chérie).

Il monta dans sa voiture et partit. Mon frère vint à côté de moi et me demanda si tout allait bien. J'acquiesçais et remontais dans ma voiture. C'est sur, c'était des vacances de merde !

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