Chapitre 106: Arrivée aux Pyrénées

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-Ne faites pas de bruits les enfants. Les autres voyageurs veulent se reposer. Regardez un film ou dormez. De toute façon, il ne reste plus beaucoup d'heure de vol.

-D'accord, répondirent-ils en chuchotant avant de retourner à leur occupation.

Pendant les quarante minutes de vol restantes, je m'étais endormie sur l'épaule d'Antoine. Je devais vraiment être fatiguée pour m'assoupir sans m'en rendre compte. Quand mon mari m'avait réveillé, j'avais sursauté. Les enfants avaient rigolé suivis par ma personne. Je pris Mia dans mon bras gauche avant de tendre les sacs à dos à chacun des enfants. Je mis le mien également avant de sortir de l'avion pour aller chercher les valises. Diego et Côme tenaient chacun la main d'Evita. Je leur avais dit de garder un œil sur elle car avec Antoine, nous allions être occupés par les valises.

Après les avoir tous réunis, nous nous dirigeâmes vers le mini-van que nous avions loué pour le restant des vacances. Par je ne sais quelle chance, toutes les valises rentrèrent dedans. Les jumeaux décidèrent de s'asseoir tout au fond du van, Brena, Mia et Evita, au milieu et Antoine et moi devant. Étant encore fatiguée du voyage, Antoine décida de conduire. Et heureusement qu'il avait pris les clefs car je m'étais de nouveau endormie sans m'en rendre compte.

Il me réveilla une heure plus tard quand il se gara dans le parking privé de l'hôtel. Je regardais mon téléphone et vis que j'avais reçu deux messages : un de mon frère et l'autre de Théo. Ils m'annoncèrent que les deux familles respectives venaient d'atterrir et qu'ils seraient là dans une heure. J'étais vraiment pressée de les revoir. Ils m'avaient manqué depuis le dernier match de France pour ma famille et le séjour à Barcelone pour celle d'Antoine.

A l'accueil, l'homme nous donna les clefs de nos chambres. Les jumeaux avaient une chambre, Evita et Brena une autre et une pour moi, Antoine et Mia. Avant de monter dans nos appartements, je demandais à l'homme de l'accueil de m'appeler quand les deux autres familles arriveraient. Il acquiesça avant que je lui tende un pourboire.

Quand nous eûmes fini de déballer nos valises, je reçus un appel de la réception. Ils étaient arrivés. Je courus en direction du hall d'accueil sans prévenir Antoine, qui me regarda bizarrement jusqu'à ce que je traverse la porte. Arrivée en bas, je sautais sur mon petit frère. On se retrouva comme deux gogoles par terre. Les autres, qui regardaient la scène, étaient éclatés de rire. Mon père m'aida à me relever et je le pris dans mes bras. Je saluais ensuite ma mère et me dirigeais vers ma belle-famille. Maud me sauta dessus avec Théo. Je les embrassais et allais voir Isabelle et Alain. Pîle au même moment, Antoine descendait avec tous les enfants. Et la première chose qu'ils firent, devinez quoi ! Bah, ils leur sautèrent dessus comme moi quelques minutes auparavant. J'étais une vraie gosse !

Alors que nous remontions tous, une douleur me transperça la poitrine, au milieu de l'escalier. Je posais ma main dessus et essayais de respirer doucement pour qu'elle passe. Ce soudain mal avait réussi à me courber et le seul moyen qui me tenait debout était la rampe de l'escalier. Je sentis quelqu'un mettre sa main sur mon épaule et dire mon nom. Je relevais doucement ma tête et croisais le regard inquiet de mon petit frère. La douleur était toujours là mais pour ne pas le paniquer davantage, je me redressais, avec un sourire.

-Ne t'inquiète pas. C'était juste une douleur intercostale.

-Tu m'as fait peur. Je me suis dit elle va faire un arrêt cardiaque en plein escalier.

-T'es vraiment con pour ton âge, dis-je en lui ébouriffant les cheveux.

Il rigola avant de monter les escaliers en courant. La douleur était toujours là mais comme je ne voulais pas inquiéter le reste de la famille, je suivis mon frère. Après plusieurs minutes, la douleur se dissipa, heureusement. D'un coup, j'étais pressée d'aller faire cette cure, si elle pouvait m'aider à ne plus avoir mal.

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Comment pensez-vous que ce séjour va se passer? Est-ce que la cure va fonctionner? Est-ce que la vérité apparaîtra pendant ces vacances? Que pensez-vous de sa douleur à la poitrine? Et surtout, la chapitre vous a-t-il plu?

Celui qui me fait vivre...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant