Chapitre 43: L'avant match final

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Lire la note du bas s'il vous plaît. C'est très important et j'ai besoin de votre avis!!

Le 10 juillet était arrivé beaucoup trop vite à mon goût. J'avais tellement redouté ce jour mais quand il fallait, il fallait. J'avais annoncé mes fiançailles à nos enfants. Ils étaient fous de joie. Je savais qu'Evita n'avait pas compris en quoi cela différait de notre situation actuelle et qu'elle était seulement contente de pouvoir porter une belle robe. J'avais également appelé Neymar et Messi et ils m'avaient félicité. Ils voulaient impérativement être invités.

Ce matin, les Bleus avaient fait leur valise car c'était le dernier jour à Clairefontaine. Et pour quelques uns, c'était le tout dernier. Référence à mon petit Evra qui va nous quitter. On ne pourra plus danser dans les vestiaires. Il va vraiment me manquer. J'étais actuellement dans ma chambre en train de faire ma valise. Mia était dans son berceau, encore endormie. J'étais triste de quitter Clairefontaine car j'avais vraiment passé un bon moment avec les garçons et le nombre de conneries qu'on avait fait ensemble était mémorable. J'allumais le baby phone pendant que j'allais dans la chambre des jumeaux et d'Evita. Ils avaient commencé à faire leur valise. Pour aller plus vite, je les aidais. Une demi-heure plus tard, j'allais chercher Mia et nous descendîmes manger. Je n'avais pas vraiment faim. Quand j'étais triste, stressée ou contrariée, cela se répercutait sur mon appétit. Je décidais donc de nourrir Mia. Paul voulait la garder encore les 20 minutes avant notre départ car sa filleule allait lui manquer. Certes, on allait se voir pendant les vacances, mais ce n'était pas pareil que maintenant.

Les vingt minutes écoulées, je descendis mes valises, pendant que je laissais Mia dans la chambre avec mes autres enfants. Je confiais mes valises au conducteur et remontais. Mais cette fois, avec les enfants. A la sortie, je me retournais une dernière fois, et involontairement, je versais une larme. Je l'essuyais rapidement avant de monter dans le car. Je me mis vers le milieu du car avec Mia dans mes bras. Les jumeaux se mirent vers le fond avec le reste des joueurs. Antoine s'installa à côté de moi et prit Evita sur ses genoux. Alors que nous partions, je voyais que mon copain regardait vers l'arrière du car.

-Va les rejoindre si tu veux. Tu ne les reverras pas avant longtemps, alors va t'amuser. On profitera pendant le reste des vacances.

-Sûre ? Demanda Antoine.

-Oui.

Antoine m'embrassa avant de se diriger vers l'arrière du bus, en laissant Evita à mes côtés. Elle me parla du livre qu'elle avait lu avec son frère Diego. Mais après 15 minutes, elle s'endormit. Pendant le trajet, j'écoutais de la musique et j'admirais ma fille au même moment. Elle avait illuminé ma vie. Elle n'était pas prévue mais heureusement qu'elle était arrivée.

A 11h00, nous arrivâmes à l'hôtel que la FFF nous avait réservé. Nous montâmes mettre nos valises dans les chambres avant de redescendre pour manger. Certains des joueurs allèrent profiter de leur famille, d'autres préférèrent se réfugier dans la salle de musculation ou chez le kiné. Antoine voulait que nous sortions avec sa famille pour pouvoir se changer les idées et ne pas penser au match de ce soir. Nous étions allés au restaurant et ensuite, nous avions fait un tour dans Paris. Mais je voyais tout de même qu'il était stressé. Nous étions rentrés vers 15h30 et j'avais confié les enfants à Martha car je voulais être seule avec Antoine. J'entrais dans sa chambre et lui demandais de retirer son t-shirt. Il me regarda bizarrement.

-Pardon ? S'exclama-t-il. Tu peux répéter ?

-Fait pas genre tu as pas entendu. Enlève ton maillot. Je vais te faire un massage. Tu es trop stressé et crois-moi, quand tu es stressé avant un match, tu joues comme une merde.

Il s'exécuta avant de s'allonger sur le lit. Je m'installais sur ses fesses avant de commencer le massage. Certes, je ne suis pas masseur ou kiné, mais je sentais qu'il se détendait. Je commençais à masser le haut de son dos et descendais doucement. Je l'entendis de temps en temps lâcher des petits gémissements. Après plusieurs minutes, je sentis sa respiration ralentir et entendis de légers ronflements. Je me levais doucement et sortis de la chambre en silence.

Antoine avait vraiment besoin de sommeil en ce moment. Il dormait très peu à cause du stress. Il n'avait pas l'habitude que tant de gens donnent leur confiance en lui alors il faisait des insomnies. Quand il n'y arrivait vraiment pas, il venait dans ma chambre en disant, je répète : « Quand je dors avec toi, je n'ai pas de cauchemar. Tu es mon gri-gri ». D'ailleurs, je ne lui avais pas dit, mais moi aussi, je faisais des insomnies. J'étais tellement effrayée que nous perdions. J'étais sûre que si c'était le cas, j'allais craqué. Je n'étais pas une fille qui pleurait facilement. Pendant les victoires ou les défaites du club féminin, les filles venaient vers la capitaine pour avoir du réconfort, alors, je ne pouvais pas craquer. La capitaine devait porter sur ses épaules toutes les émotions de ses coéquipiers qu'elles soient positives ou négatives. Mais une fois seule, je craquais comme une conne, dans ma chambre. Parfois, j'allais chez Antoine quand il était à Madrid et il passait la nuit à me consoler ou à m'écouter parler de notre victoire. Je l'aimais tellement. 

Comme je l'ai dit dans la note précédente, j'aurais une question à vous poser. J'en suis au chapitre 116 de ma fiction sur Antoine Griezmann et j'aimerais savoir si vous voulez que je fasse plusieurs tomes ou que je continue à la suite. Merci de me donner une réponse concrète.  Bigbang93  

Celui qui me fait vivre...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant