Chapitre 4: Une preuve d'amour

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Je me réveillais le lendemain matin à cause du soleil qui était pile dans mon visage. Je me tournais sur le côté et ma tête atterrit sur le torse d'Antoine. Je me mis dans une meilleure position. Je sentis qu'il m'attirait davantage vers lui et que ses bras me serraient encore plus.

-Bonjour ma princesse, dit-il en m'embrassant le haut du crâne.

-Bonjour mon prince. Tu as bien dormis ?

-La dernière fois que j'ai aussi bien dormi, c'était la semaine avant ton départ au Canada et c'était de nouveau dans ton lit. Et nous avions fait la même chose que la nuit dernière. Mais un round en moins car tu ne voulais pas être fatiguée pour le départ.

-Merci de me le rappeler, c'est gentil.

La sonnerie de mon téléphone coupa notre discussion. Je me tournais de l'autre côté et l'allumais. J'avais trois appels manqués et un message de mon père. «  Où es-tu ? Il est 11h et les enfants t'attendent. Si tu ne réponds pas, je viens chez toi ». Je décidais d'appeler mon père.

-J'appelle Didier, ne fais pas de bruit, s'il te plaît.

-Pas de problème. Je vais me doucher. Tu peux me rejoindre après si tu veux.

-J'adorerais, dis-je en l'embrassant avec fougue avant de me décaler, mais mon père m'attend.

Je composais le numéro de Didier et vis Antoine partir en direction de la salle de bain, indigné. Après trois sonneries, mon père décrocha.

-Mais où étais-tu Adriana ?

-Désolée, je viens de me réveiller. Décalage horaire.

-Dépêche-toi de venir, je n'arrive pas à calmer tes enfants.

-Ne me dit pas que tu leurs as donné du sucre ?

-Ils m'ont fait les yeux doux, je n'ai pas pu résister, répondit-il.

-J'arrive dans vingt minutes. Je me dépêche.

Je me levais du lit avec le drap autour de moi. Je me dirigeais vers mon dressing. Je pris une paire de sous-vêtements blancs, un mini short en jean et un t-shirt rouge.

Je me plaçais devant le miroir et je m'attachais les cheveux en une queue de cheval haute

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Je me plaçais devant le miroir et je m'attachais les cheveux en une queue de cheval haute. Alors que j'avais fini, je vis un suçon dans mon cou. Antoine entra dans la pièce au même moment.

-Tu n'es pas croyable Antoine. Qu'est ce que tu ne comprends pas dans « pas de suçon » ? C'est difficile à cacher.

-Désolé ma chérie mais quand tu es dans le feu de l'action...

-Bah la prochaine fois, ne te perds pas trop dans le feu de l'action.

Je me dirigeais vers la salle de bain et pris ma trousse de maquillage. Je me mis du crayon, du mascara et appliquais du fond de teint sur le suçon. Heureusement, il disparut. Je ressortis de la salle de bain. Alors que je mettais ma veste en cuir et mes chaussures, Antoine me posa une question que je ne pensais pas entendre dans ma vie :

-Vu que notre relation est secrète, je comprendrais que tu ne veuilles pas mais j'aimerais me faire tatouer les noms des enfants. Comme toi, dans le cou. Ça ne te dérange pas ?

Je le regardais avec des yeux écarquillés. Je ne pensais pas qu'on était assez avancé dans notre relation pour ça mais cela ne me dérangeait pas. Je savais qu'Antoine était l'homme de ma vie. Celui qui allait m'aider à ma reconstruire après tout ce qui c'était passé.

-S'il te plaît, dis quelque chose. Tu me stresses beaucoup bébé, dit-il en s'approchant vers moi.

-Ça ne me dérange pas du tout. Je suis juste surprise. Je ne pensais pas que tu prenais ton rôle de père aussi sérieusement. Pas que ça me déplaise.

-Vous êtes tout pour moi Ana. Quand je t'ai rencontré, je suis tombée sous ton charme. Même si je dois l'avouer, je t'avais déjà repéré pendant tes matches à la télé. Ensuite, tu m'as présenté tes enfants et quand tu as fait ça, j'ai su que tu me faisais confiance et que ce n'était pas une simple amourette de passage. Quand j'ai vu les jumeaux qui me regardaient avec leurs regards interrogateurs, j'ai su qu'on allait bien s'entendre même s'il fallait que je gagne leur confiance et que je leur montre que j'aimais leur mère. Ils étaient déjà protecteurs envers toi alors qu'ils n'avaient que six ans. Et Evita, qui avait à peine quelques mois, m'avait offert un sourire magnifique que je n'oublierais jamais. J'ai su que je devais rester avec toi, avec vous. Vous êtes ma famille, ma raison de vivre.

J'avais des larmes qui coulaient le long de mes joues. C'était la plus belle chose qu'on ne m'ait jamais dit. Antoine me prit dans ses bras, essuya mes larmes et m'embrassa. Quand il s'écarta et me regarda droit dans les yeux.

-Autant continuer sur ma lancée, déclara-t-il avec un sourire. Je veux les adopter pour que je devienne leur père légalement. Dès maintenant, je ne peux plus attendre. Ça restera entre nous, les journalistes ne seront rien.

-Tu es libre après demain ? Je prends rendez-vous avec mon avocat. On s'occupera des papiers.

-Avec joie, répondit-il en m'embrassant.

Cependant, cela ne dura pas longtemps car je me décalais. Je pris mes clefs, mon sac à main et commençais à sortir. Je me tournais vers Antoine et lui dis :

-Reste là, je reviens je vais chercher les enfants. Cet après-midi, on fera un après-midi piscine. J'ai un de tes maillots de bain encore dans mon dressing. Je t'aime à tout à l'heure.

Je claquais la porte et partis en direction de la voiture. Direction chez papa Deschamps.

Celui qui me fait vivre...Where stories live. Discover now