Chapitre 5: Journée piscine

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Une quinzaine de minutes plus tard, j'arrivais à la maison. A peine, suis-je descendue de la voiture, que mes enfants me sautèrent dessus. Je fis un câlin aux jumeaux et pris Evita dans mes bras. J'entrais dans la maison et fis la bise à tous les membres de la famille.

-Enfin tu en as mis du temps, déclara mon père quand je vins lui faire la bise. Tu arrives toujours quand ils commencent à se calmer.

-Bah désolée, je suis fatiguée. C'est épuisant de gagner une Coupe du Monde, dis-je avant de continuer rapidement car je voyais que mon père voulait me couper. Et ne me dis pas que c'est faux car je me souviens très bien qu'en 1998, quand vous avez gagné, tu es resté trois jours d'affilé dans le lit. Tu peux faire ce coup là à Dylan mais pas à moi. N'est-ce-pas maman ?

-Elle a raison mon chéri.

Mon père se tut, légèrement vexé d'avoir été recalé par sa fille et sa femme. Il décida de bouder comme les enfants. J'éclatais de rire et les enfants allèrent lui faire un câlin pour le réconforter. Il redevint tout joyeux. Je décidais de partir car j'avais assez abusé de la gentillesse de mes parents. J'installais les enfants à l'arrière de la voiture. Soudain, je me souvins d'une chose. J'ouvris mon sac à main et sortis une enveloppe. Je la donnais à mon père. Il me regarda avec un air interrogateur. Il l'ouvrit pour trouver trois billets pour Ibiza. Il était bouche bée. Quand mon frère et ma mère virent qu'il ne disait rien, ils regardèrent à leur tour. Et ils eurent la même réaction que mon père.

-Ça fait très longtemps que nous ne sommes pas allés en vacances tous ensemble. Je reprends les matches dans deux semaines et vu que vous êtes tous en vacances, autant en profiter. On part vendredi. Soyez prêt et prenez de la crème solaire et vos maillots de bain.

-Je t'adore, grande sœur, cria Dylan en me sautant dessus.

-Merci ma chérie, il ne fallait pas, dit maman.

-On y sera, déclara mon père. Et on va bien s'amuser.

Je souriais avant de monter dans la voiture, direction ma maison. Quand j'arrivais, les enfants sortirent de la voiture et coururent à l'intérieur. Je les suivis et les vis sauter sur Antoine. Même si au début, ils ne l'aimaient pas beaucoup, maintenant, ils ne pouvaient le laisser tranquille. Il était devenu leur père. Il salua les jumeaux et prit Evita dans ses bras. Contrairement à ses frères, Evita n'avait pas connu son vrai père. Pour elle, Antoine était son père biologique.

-Allez les enfants, je fais à manger, vous faites une mini-sieste et après piscine. D'accord ?

-Oui, maman, répondirent-ils en souriant.

Ils montèrent dans leur chambre pendant que j'allais en direction de la cuisine. Ayant pas trop envie de cuisiner, je fis quelque chose de simple : pâtes et raviolis. Quand le repas fût cuit à point, je me dirigeais vers le bas de l'escalier et criais :

-Meninos, o jantar está pronto (Les enfants, le repas est prêt)

J'entendis le bruit de pas qui courrait.

-Ne courrez pas dans les escaliers.

Je retournais dans la cuisine au même moment que les enfants arrivaient. Ils se mirent à table, qui d'ailleurs avait été mise pas Antoine. Je servais les enfants, Antoine et ensuite moi. En quelques minutes, ils avaient tous fini sauf moi et Evita. Je devais faire des allers-retours entre nos deux assiettes car je la nourrissais encore.

-Pourquoi vous engloutissez tout d'un coup ? Demandais-je.

-E muito bom mãe , répondit Côme. (C'est tellement bon, maman)

Celui qui me fait vivre...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant