Chapitre 75: Le retour des Bleus

1.1K 63 0
                                    

-Allez Antoine, le taxi ne va pas nous attendre mille ans. Tu reverras les enfants dans trois jours. Moi aussi ils vont me manquer mais si on y va pas maintenant, on sera en retard à Clairefontaine.

-Oui j'arrive, dit-il avant de prendre sa valise. On se revoit pour le match France-Bulgarie, d'accord les enfants?

-Oui papa, s'exclama Diego. Tu nous l'as déjà dit quatre fois. Vous êtes trop stressés. Ce n'est pas la première fois que mamie Claude et tonton Dylan s'occupent de nous. Allez à Clairefontaine vous entraînez et gagnez le match contre la Bulgarie.

-Promis, bises, on vous aime.

Je pris ma valise dans la main droite et la main d'Antoine dans la gauche. Nous nous dirigeâmes vers la taxi. Le monsieur prit nos valises et les positionna dans la coffre. Pendant ce temps, nous montâmes à l'arrière du véhicule. Après environ une heure de conduite, nous arrivâmes devant le magnifique château. Je sortis de la voiture suivis d'Antoine.

Des photographes étaient devant Clairefontaine. Avec Antoine, nous les saluâmes avant de nous diriger vers l'entrée. Nos valises allaient être apportées à l'intérieur. Une fois à l'intérieur, nous fûmes accueillis par les autres Bleus déjà présents et les membres du staff. Ils étaient tous contents de se revoir après plus d'un mois. Je saluais d'abord mes collègues avant d'aller vers les joueurs. Comme à son habitude, Paul me sauta dessus et demanda des nouvelles de sa filleule. Ce fût ensuite le tour de Hugo, Laurent, Kevin et Dimitri. Je venais juste d'arriver mais la présence d'Olivier me manquait. J'allais saluer les autres avant de me diriger vers le bureau de mon père. Je devais de nouveau distribuer les clefs et les emplois du temps.

Le petite réunion de bienvenue passée, je montais dans ma chambre. Je trouvais sur le lit mes t-shirts, vestes, pantalons, shorts et chaussures de membre du staff. Mais en plus, je trouvais un bonnet et des gants. C'est vrai que nous étions en hiver maintenant. J'allumais mon ordinateur et regardais les actualités. On parlait de notre arrivée. Il y avait des photos de certains joueurs dont moi et Antoine. Je copiais une des photos et la mis sur Instagram avec comme légende « Arrivée à Clairefontaine avec Antoine et les polos du beau frère #GZbrand ». Une fois fini, je décidais d'appeler les enfants pour les prévenir que nous étions bien arrivés et qu'ils nous manquaient énormément.

Deux heures plus tard, je sortis de ma chambre, habillée d'un jogging et d'une veste du staff. J'avais également mes crampons. Je devais aller faire le premier entraînement avec les gars car mon père et Hugo sont allés faire une interview. Arrivée sur le terrain, les joueurs étaient déjà tous là.

-Désolé pour mon retard les gars. Bien, on va commencer avec trois tours de terrain suivis par des échauffements. C'est parti!

Comme je détestais donner des ordres pour ne rien faire, comme certain, je fis les trois tours également et les échauffements. Quand ils furent finis, je pris une partie des joueurs pendant qu'Eric Debouet, le préparateur physique, s'occupait de l'autre partie. Mon groupe allait faire des mini-matches et des entraînements, pendant que les autres allaient faire du renforcement musculaire. Dimitri s'occupa d'une équipe et moi de l'autre. La mienne était constituée de Laurent, Antoine, Alphonse, Raphaël et Kurzawa. J'avais laissé Kévin, Paul, Umtiti, Kante et Gégé à Dimitri. Mon équipe mit les chasubles rouges et le match commença.

Je vous assure que nous avions joué comme des merdes. On faisait que de rigoler à chaque passe de faite, j'en avais des courbatures au ventre. Le match se termina par un 2-2. Heureusement que les journalistes n'étaient pas invités aujourd'hui parce que là, on aurait fait le buzz dans les heures qui allaient suivre. Je décidais de couper court à l'entraînement parce que nous devenions tous peu à peu des glaçons vivants. Je tremblais de la tête aux pieds et c'était mauvais signe. Je n'avais ce symptômes là que quand je couvais quelque chose ou quand je commençais à faire de l'hypothermie. Ça m'était déjà arrivé une fois en plein match. Mes lèvres étaient devenues toutes bleues, je ne sentais ni ne bougeais plus aucun de mes membres et je tremblais tout le temps. On m'avait conduit directement à l'hôpital et j'étais restée en observation pendant deux jours.

-Allez les gars ! On rentre. Vous avez bien travaillé même si le travail n'était pas très concentré. Demain Didier va vous faire la misère alors reposez-vous bien. Et n'oubliez pas de venir manger ce soir. Rien de mieux qu'un bon repas bien chaud. A tout à l'heure.

Les joueurs coururent pour rentrer au chaud. Je restais derrière avec un autre membre du staff pour regrouper le matériel et une fois fini, ce fût à mon tour de courir. Je dois avouer que d'être de nouveau avec les gars m'apportait une énorme joie et surtout de la bonne humeur. 

Merci de voter et commenter :)

Celui qui me fait vivre...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant