Chapitre 34: Départ pour Lille

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J'ouvris les yeux difficilement. Le réveil venait de me réveiller. Je regardais l'heure et vis qu'il était 8h. On devait tous être dehors à 9h30 car nous partions à Lille pour le match contre la Suisse. J'essayais de me lever mais fût stoppée par un poids sur ma hanche. Je me tournais et remarquais Antoine. J'avais oublié l'activité physique de la veille. Je me penchais vers lui et l'embrassais. Au début, il ne répondit pas car il était encore endormi mais après il me renversa sur le côté et se mit sur moi.

-Antoine, déclarais-je entre deux baisers, je t'ai embrassé pour te réveiller, pas pour faire un troisième round. Il faut se lever. On part dans 1h30 mais on doit encore faire les valises, aller manger, s'habiller...

-Je sais mais c'est tellement tentant. Ça faisait plus de cinq mois qu'on avait pas fait l'amour. Hier soir, c'était magique. Et j'ai adoré t'entendre crier mon nom.

-Parce que les autres fois, non ? Demandais-je en faisant semblant d'être choquée. Bah alors ceinture jusqu'à ce que tu te sois fait pardonner.

-Mais si mais quand on a pas été intime depuis longtemps, tu oublies la sensation. Allez, debout, faut y aller, annonça-t-il en se levant et en s'habillant.

-N'essaye pas de t'enfuir Antoine, m'exclamais-je en le voyant sortir de ma chambre. Je t'aurais, je te le promets !

Je me levais avec un sourire aux lèvres. Je me dirigeais vers mon armoire et sortis un pantalon en cuir et une chemise bleue. Je mis des ballerines, ma veste en cuir et encore une fois mon foulard. Oui, il ne m'avait toujours pas épargné. Je me dirigeais vers le berceau de Mia et l'habillais aussi. Une fois fait, j'allais réveiller les jumeaux et Evita. Nous descendîmes rapidement pour manger et après 40 minutes, nous remontâmes dans nos chambres pour préparer les valises. Je fis rapidement la mienne et celle de Mia et allais aider les autres. Trente minutes plus tard, nous avions fini. Je descendis les valises avec l'aide des jumeaux. Il restait 20 minutes avant de partir. Je décidais d'aller jouer au baby foot contre Antoine. Au début, seuls les enfants nous regardaient mais quand je commençais à gagner, tous les joueurs et même mon père vinrent nous voir. Le résultat était 9-7. Je remis la balle en jeu. A un moment, un de mes deux attaquants arrêta la balle. Je laissa la balle dans ses jambes et laissais la tension monter. J'entendis les Bleus commencer à faire des roulements de tambour.

-Alors, prêts à perdre, mon amour ?

-J'ai pas prévu ça aujourd'hui, ma chérie.

Je fis apparaître un sourire au coin de ma bouche. Je refixais mon regard sur le baby-foot. Je fis une feinte à gauche et tirais. Et la balle entra dans la cage.

-Yes !!!! criais-je avec les Bleus qui me sautèrent dessus pour me féliciter.

Antoine était sur le côté, triste. Je me détachais des joueurs et allais l'embrasser. Il me répondit tout de suite et me serra davantage vers lui. Les autres derrière firent leur « woah, woah » habituels. On s'écarta et mon père nous invita à nous diriger vers le car. Nous montâmes dedans et une heure plus tard, nous arrivâmes à l'aéroport. Les fans étaient toujours là. On confia nos valises à des employés de l'aéroport et nous nous dirigeâmes vers la porte d'embarcation. Une fois dans l'avion, je regardais un film avec Antoine pendant que les enfants dormaient. Environ une heure plus tard, nous atterrîmes et nous montâmes dans le car. Il nous emmena dans notre hôtel. Comme à Marseille, certains se reposaient, d'autres allèrent faire du footing,... Antoine resta dans sa chambre donc je lui confiais les enfants. J'en profitais pour aller au spa, seule au calme.

Le soir vint rapidement. Nous montâmes dans le car direction le stade Pierre-Mauroy. Les joueurs allèrent se changer mais à cause des enfants, je n'eus pas le temps de leur faire le discours de la chance. Et cela se répercuta sur tout le match. En effet, il se termina avec un match nul, 0-0. Les joueurs avaient eu plusieurs chances de marquer mais à chaque fois, la balle ratait sa cible. Ils avaient tout de même tout donné. Certes, les joueurs étaient tristes mais au moins, ils étaient qualifiés. On rentra à l'hôtel et on alla se coucher après le discours de mon père. 

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