Chapitre 110: L'anniversaire d'Hugo

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-Mesdames et Messieurs, nous arrivons en gare de Nice. Merci de ne rien oublier à bord ! Et bonne fin de journée à tous !

Je baillais une dernière fois avant de prendre mon sac et ma valise. Je m'étais légèrement endormie pendant le trajet. J'avais eu beaucoup de difficultés à dire au revoir à mes bébés mais notre séparation était que de deux jours. Je mis rapidement ma casquette et mes lunettes de soleil. Je sentis Antoine prendre ma main et me conduire vers la sortie du train. Je regardais mon téléphone et vis que j'avais reçu un message d'Hugo. Il me disait qu'il nous attendait dans le parking. Je le signalais à mon mari et on se dirigea vers cette destination.

Dans le parking, je reconnus rapidement la voiture de mon gardien préféré. D'ailleurs, il décida de sortir de son véhicule pour nous accueillir. Depuis novembre, il n'avait pas changé. Peut être la longueur de sa barbe mais c'est tout. Quand j'atterris dans ses bras, il me fit tourner en l'air. J'étais vraiment contente de le revoir. Dans le siège passager, je vis Marine, sa femme. La dernière fois que je l'avais vu remontait à la finale de l'Euro. Ça datait un peu. J'allais également la prendre dans mes bras pendant qu'Hugo et Antoine faisaient leur retrouvaille.

Nous plaçâmes nos valises dans le coffre de la voiture avant de monter à l'arrière. Durant le trajet, nous parlâmes de tout et de rien et malheureusement pour Marine, de foot. On parla du refus de prolongement de Lionel au Barça, de la fin d'année d'Antoine et des problèmes que Dimitri avait avec le West Ham.

En effet, Léo n'était pas très emballé à l'idée de prolonger son contrat avec le FCB, surtout depuis que j'étais partie. Il m'avait dit qu'il avait cette intention depuis mon départ parce que lui aussi trouvait que le président se la jouait trop. Je lui dis néanmoins de bien réfléchir pour ne pas qu'il regrette par la suite, car il y était depuis 18 ans. Certes, j'y étais depuis 20 ans quand j'ai rendu mon tablier, mais je n'avais pas vraiment eu le choix.

Dimitri, lui, avait des problèmes à cause de son caractère, comme d'habitude. Je ne connaissais pas l'histoire dans son entier mais en gros, il avait des problèmes avec le président du club et ces tensions commençaient à se répercuter sur l'équipe. C'était très mauvais signe. J'avais entendu des rumeurs sur une éventuelle offre de l'OM mais ce n'était pas du concret.

Bref, passons. Nous étions là pour Hugo. Après une vingtaine de minute, nous arrivâmes devant la villa du gardien. A peine sortis de la voiture, ces deux filles nous sautèrent dessus. Je m'étais très bien entendue avec elles pendant l'Euro et elles avaient décidé de m'appeler tata Ana. On entra dans la maison et Hugo nous montra la chambre où nous allions passer la nuit. Il ne voulait pas que l'on dorme à l'hôtel, surtout que la soirée allait bien être arrosée.

D'ailleurs, le soir arriva rapidement. Olivier, Paul, Laurent, Dimitri, Yohan Cabaye et Benoît étaient arrivés quelques temps après nous, ainsi que quelques coéquipiers d'Hugo à Tottenham. Marine avaient apporté ses enfants à ses parents et était revenue quelques minutes plus tard. L'alcool coulait à flot et la musique pulsait dans toute la villa. A 22h, nous donnâmes les cadeaux à Hugo et nous mangeâmes le gâteau. Personne n'était prêt à aller se coucher. Je sentais que je devenais un peu pompette mais je continuais tout de même à boire.

Vers 00h, je sentais que ma tête tournait un peu. J'allais sur le balcon. Dehors, je remarquais deux coéquipiers d'Hugo. L'un deux fumait. Je me dirigeais vers lui et lui demandais une cigarette. Il me la donna avec plaisir avant de retourner parler à son ami. Je l'allumais et commençais à la fumer. Au début, je toussais légèrement car j'avais perdu l'habitude mais à force, toutes les sensations que je ressentais à l'époque revinrent au galop. Quelques temps après, je me retrouvais seule sur le balcon. Au moment où je finissais la cigarette, la porte-vitrée s'ouvrit. Je me retournais et y vis Antoine.

-Salut toi ! Dit-il en me prenant par les hanches.

-Hey ! Alors tu aimes la fête ?

-J'adore et les alcools sont fantastiques. Je sais plus combien de verres j'ai bu.

-Moi non plus, m'exclamais-je en rigolant.

-Je m'ennuie un peu là, ça te dit de faire quelque chose de mieux, déclara-t-il en m'embrassant dans le cou.

Je lâchais un léger gémissement avant d'agripper la rambarde. Il continua son excursion dans mon cou en allant de plus en plus bas. Je passais ma main dans sa chevelure avant de tirer sa tête en arrière et l'embrasser passionnément. Il y répondu volontiers en me plaquant davantage contre la rambarde. Vu que j'avais mis une robe pour la fête, il commença à remonter sa main le long de ma cuisse. En contre partie, je passais mes mains autour de son cou pour qu'il se rapproche encore plus de moi. Soudain, la porte-vitrée s'ouvrit. On se sépara rapidement et je vis que c'était Olivier. Il avait un sourire au coin.

-Au lieu de vous bouffer le visage l'un l'autre, retournez à la fête ou allez dans votre chambre. Vu votre état, la deuxième option serait la meilleure.

On rigola avant de nous exécuter. J'allais prévenir Hugo et lui dire une dernière fois « Joyeux Anniversaire » avant de monter dans la chambre. Dans la chambre, je vis mon mari, allongé sur le lit, en caleçon. Il me regardait d'une manière... sensuelle. Je courus jusqu'au lit et nous continuâmes l'activité commencée ultérieurement. 

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