Chapitre 36: France vs Irlande

1.8K 81 8
                                    

Aujourd'hui, nous étions le 26 juin. Le match contre l'Irlande se déroulait ce soir à Lyon. Nous avions prit l'avion tôt ce matin. Pendant le vol, Diego était allé parler à Antoine et à son grand père. Il leur avait annoncé qu'il avait été accepté au Real Madrid pour faire une carrière de footballeur. Ils avaient voulu voir ma réaction mais j'avais détourné le regard. Nous étions arrivés à l'hôtel mais Antoine et moi étions tout de suite ressortis car nous avions rendez-vous chez un tatoueur. Nous avions demandé à Sébastien, mon ami tatoueur, s'il connaissait quelqu'un qui pourrait nous faire un tatouage et il nous donna une adresse. On voulait tatouer le nom de Mia avec le reste des enfants, dans notre cou. Quand on arriva dans le magasin, il nous emmena directement dans une autre pièce. 1H30 plus tard, nous étions ressortis avec un nouveau tatouage pour lui et deux pour moi. En effet, je m'étais fait faire un symbole de l'infini à l'intérieur de mon majeur et de mon auriculaire. On dit que l'auriculaire est relié au cœur donc je voulais montrer à tout le monde que j'étais vraiment amoureuse d'Antoine.

En rentrant à l'hôtel, j'avais appris que l'Argentine avait perdu contre le Chili pour la Copa América, un peu comme notre Euro en Europe quoi. Je savais qu'il devait être déçu car en ce moment, il faisait que de perdre à peu de chose près. Mais je savais qu'Antonella allait être là pour lui. Certes, il méritait de gagner, mais le jeu c'est le jeu. Il était arrivé en deuxième place, c'était déjà ça.

Le soir arriva rapidement et nous montâmes dans le car. Une fois tous à l'intérieur, je leur fis le discours habituel. Là, ils étaient stressés car ce match allait leur permettre d'aller en quart de finale. Mais s'ils échouaient, ils allaient repartir chacun de leur côté, dans leurs clubs respectifs. Quand nous sortîmes du car, les fans nous attendaient. Certains joueurs allèrent signer des autographes pendant que d'autres préféraient entrer dans les vestiaires. Après une quinzaine de minutes à entendre à l'extérieur des vestiaires, je décidais d'entrer. Ils étaient tous assis et fixaient le sol sans écouter les paroles de mon père.

-Allez les gars, soyez pas comme ça, intervins-je. C'est vrai que c'est stressant car toute la France compte sur vous mais faites ce que vous pouvez et éclatez-vous. C'est ça le principal. Ne vous pourrissez pas la vie pour ça. Pas pour si peu. C'est que la huitième. Certes, pour aller en quart mais je sais que vous allez gérer. Allez, câlin collectif !!

Je les entendis lâcher quelques rires avant qu'ils ne se lèvent tous et que nous fassions un câlin collectif. On se mit à sauter et crier « Tous ensemble, tous ensemble, hey hey ! » pendant quelques secondes. Ils me tapèrent tous dans la main avant de partir en direction du terrain pour s'entraîner. Mon père et moi allâmes saluer les joueurs et le staff irlandais. Ils revinrent une heure après et se mirent en colonne. Ils entrèrent sur le terrain et le staff et moi allâmes nous installer sur le banc. Quand les deux hymnes furent passés, le match commença.

Après trois minutes de jeux, l'arbitre siffla une faute sur Paul et accorda un penalty à l'Irlande. Et le joueur désigné marqua. Je criais aux joueurs de ne pas baisser les bras, ce n'était que la 3ème minute de jeu. A la 8ème minute, Paul passa la balle à Antoine qui fit une tête mais elle passa à côté de la cage . D'autres occasions arrivèrent mais aucun but. L'arbitre siffla la mi-temps. Ayant une énorme envie d'aller aux toilettes, je sortis du terrain. Une fois mon envie soulagé, je sortis me chercher une boisson à la cafette du stade. Certains fans me reconnurent et me demandèrent des autographes. Mais le truc encore plus fou est que les fans irlandais m'avaient repéré. Ils ont commencé à m'encercler et à chanter « I love you baby ». Je commençais à être gênée car tout le monde nous regardait. Je sortis mon téléphone et les pris en vidéo. J'adorais les supporters irlandais car ils m'étaient de l'ambiance et étaient très gentils. J'avais vu les vidéos sur l'Euro 2016 où ils chantaient une berceuse à un bébé par exemple. Et j'avais vraiment aimé. Je remarquais que les joueurs français et le staff nous regardaient et étaient eux aussi éclatés de rire. Certains immortalisaient ce moment en filmant. Antoine, lui, je voyais, était jaloux. Ça se voyait dans ses yeux. Quand ils terminèrent leur chanson, ils prirent une photo collectif avec moi et m'embrassèrent sur la joue chacun leur tour. Je les saluais avant de repartir avec les Bleus. Quand j'arrivais à la hauteur d'Antoine, il m'attrapa par les hanches et m'embrassa passionnément.

Celui qui me fait vivre...Waar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu