Chapitre 99: Fin de match

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-¡Sí llego! Criais-je à l'entraineur de l'Atletico. Pongo mis grapas ! (Oui j'arrive! Je mets mes crampons).

Une fois terminé, je courus rejoindre les filles qui étaient déjà dans le couloir. Nous allions jouer un match contre Levante V.D. Pour la première fois depuis longtemps, j'étais la dernière à être prête. J'étais rentrée de Barcelone il y avait à peine deux heures et j'enchaînais directement avec un match. J'avais dit à Antoine de rentrer chez nous avec les enfants car ils étaient fatigués avec la fête de la veille et je ne voulais pas les obliger à venir regarder mon jeu de la journée.

Un petit garçon se plaça à mes côtés. Il devait m'escorter jusqu'au terrain. Je lui souris avant de lui prendre la main. Il en fit de même. Il lui manquait deux dents devant. Les filles se mirent à avancer et je les suivis. Nous nous installâmes en file indienne et les hymnes de nos deux clubs résonnèrent. Une fois terminé, avec l'autre équipe, nous avions décidé de faire une minute de silence pour Chapecoense. La minute écoulée, j'allais échanger mon fanion avec l'autre capitaine et choisir qui aura la chance de démarrer le match. Ce fût mon équipe. L'arbitre me tendit la balle et j'allais me mettre en position. Le coup d'envoi fût lancé.

*******

-Popolopopopopo ! Popolopopopopo !

J'étais actuellement en train de me boucher les oreilles. Les filles étaient en train de crier car on venait de gagner le match 5-0 contre l'équipe adverse. Trois buts de ma personne et une passe décisive. Le dernier but, je n'avais eu besoin de rien faire. Elles s'étaient débrouillées toutes seules. Notre coach nous aspergea avec le champagne qu'il avait apporté en cas de victoire. J'étais trempée de la tête aux pieds mais ça n'arrivait pas tous les jours que nous gagnions 5-0. Pendant que les filles s'éclataient, je pris mes affaires de rechange et me dirigeais vers les douches. Je pris mon temps et laissais l'eau couler doucement sur mon corps. Ça faisait vraiment du bien et calmait mes muscles qui commençaient à devenir douloureux. 

Alors que je savourais ce moment, une douleur me traversa la poitrine. Je plaçais instinctivement ma main dessus et respirais doucement pour la faire passer. Ce n'était pas la première fois qu'une douleur venait. Elles avaient commencé quelques mois auparavant mais ça devait être dû à mon âge ou bien le stress. Je sortis de la douche et m'essuyais avant de mettre mes sous vêtements. Je sortis ensuite de la douche et continuais de m'habiller dans les vestiaires. Après une dizaine de minute, je saluais les filles et les membres du staff, et sortis du stade.

Alors que j'étais à la limite de sortir, j'entendis quelqu'un m'appeler. Je me retournais et vis Alejandro. Il était le chef du staff médical.

-Holá Alejandro. Qué tal ? (Salut Alejandro. Comment vas-tu?)

-Bien. Debo recordarte que tienes tu examen médico en tres días. No olvides. (Bien. Je dois te rappeler que tu as ta visite médicale dans trois jours. N'oublie pas.)

-Es verdad. Gracias por habérmelo recordado. (C'est vrai. Merci de me l'avoir rappelé).

-De nada. Hasta mañana. (De rien. A demain).

Je le saluais avant de partir. Je remarquais la voiture de mon mari. Antoine était venu me chercher. J'ouvris la portière arrière, posais mon sac et allais m'asseoir à l'avant. Il démarra après m'avoir embrassé.

-Félicitations pour ton match. Tu as encore géré.

-Comme d'hab, rétorquais-je avec un ton moqueur.

-Pas tord.

-Les enfants sont avec Natalia ? Demandais-je.

-Oui, mais elle n'a rien à faire, ils dorment comme des madeleines. Le voyage et la fête d'hier les ont mis KO.

-Pas qu'eux. J'ai eu du mal à rester éveillée pendant le match. La balle avançait sans moi.

-Attends, tu veux dire que tu as marqué un triplé alors que tu étais à peine levée. Que fais-tu alors quand tu es réveillée ?

-Tu veux que je te montre dans la chambre ? Questionnais-je avec un ton coquin.

-Pourquoi pas ? Mais faudra pas faire de bruit.

-C'est toi qui me dit ça, répondis-je du tac au tac.

-Je suis outré ! S'exclama-t-il.

-Et alors ? Le nombre de fois où je le suis par ta faute et je ne me plains pas.

-Tu es sûre que tu vas bien ? Tu fais que de me casser depuis que tu es rentrée dans la voiture.

-La douche que j'ai prise au stade m'a remis d'aplomb.

-Je devrais vérifier ça alors, déclara-t-il à son tour d'une façon perverse.

-Pas de problème, dis-je en l'embrassant, alors qu'il était au feu rouge.

Merci de voter et commenter :)

J'aurais également une question à vous poser sur la fiction: Qu'est-ce qui arrive à Adriana à votre avis?  

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