Chapitre 112: Nouvelle année

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Aux alentours de 23h, tous les enfants étaient partis dormir : Brena avec les jumeaux, Evita partageait sa chambre avec Davi, le fils de Ney, Tiago, celui de Léo, et Milan, de Gérard. En ce qui concerne Mia, elle était avec Mateo, le fils de Léo, et Sasha, celui de Shak. Là, on pouvait sortir les bouteilles. L'alcool coulait à flot et certains étaient pas mal bourrés comme mon cher Ney ou bien encore ma personne. Mais ça va, je tenais encore debout. J'étais actuellement en train de danser avec Dimitri, un verre de whisky dans ma main. On était en train de se déchaîner sur la chanson « Don't stop the party » des Black Eyed Peas.

A la fin de la musique, je me dirigeais vers la cuisine pour prendre un peu de vodka. Soudain, mon regard divergea vers mon sac, qui était sur la chaise, caché en partie par mon manteau. Je plongeais ma main dedans et pris mon paquet de cigarettes. Oui, vous avez bien lu. Je m'étais achetée un paquet à mon retour des Pyrénées. Avoir repris la fumette a été une énorme erreur. Certes, j'en fumais beaucoup moins qu'à l'époque mais quand même. Je m'éclipsais dans le jardin sans que personne ne remarque. Je plaçais la cigarette entre mes lèvres et l'allumais. Dès la première bouffée, je sentis tout le stress partir. Après cinq minutes, je l'éteignis et la jetais dans la poubelle. Je pris un chewing-gum pour cacher l'odeur et retournais à la fête. Alors que j'allais me remettre à danser, je sentis quelqu'un me tirer le bras et me monter à l'étage.

C'est seulement quand j'arrivais dans la chambre que je reconnus la personne.

-¿Entonces, te has vuelto a fumar ?(Alors tu t'es remis à fumer ?)

Je ne répondis rien et baissais mon regard, comme quand les gamins étaient punis.

-¡ Mirame cuando te hablo Adriana! (Regarde moi quand je te parle Adriana!)

Je levais mon regard et plongeais mes prunelles dans celle de Lionel.

-Recuerdas cómo estabas a causa de esta mierda, cómo sufrí para alejarte de la droga, y cómo cas arrestas tu carrera precozmente. Mierda ! Háblame ! Cria-t-il. (Tu ne te souviens pas comment tu étais à cause de cette merde, comment j'ai galéré pour t'éloigner de la drogue, comment tu as failli arrêter ta carrière précocement. Merde, parle-moi !)

-Lo siento Léo. Las sensaciones habían extrañado demasiado. Es solamente mi segundo cigarrillo desde que proseguí y sin embargo, siento que vuelvo a recaer. Todavía necesito tu ayuda, dis-je en commençant à pleurer. (Désolé Léo. Les sensations m'avaient trop manqué. C'est seulement ma deuxième cigarette depuis que j'ai repris et pourtant, je sens que je replonge. J'ai encore besoin de ton aide.)

Il se plaça à mes côtés sur le lit et me prit dans ses bras. Il me berça jusqu'à ce que je me calme. Quand ce fût le cas entièrement, je le vis tendre sa main. Je connaissais ce geste par cœur. Je lui tendis mon paquet de cigarette et mon briquet. Je me dirigeais ensuite vers mon sac de sport, sortis le deuxième paquet et lui donnais.

-Esto es todo ? (C'est tout?)

-Sí. (Oui).

-Eres una mujer fuerte y independiente Adriana. No dejes estas mierdas dictarte tu vida. (Tu es une femme forte et indépendante Adriana. Ne laisse pas ces merdes te dicter ta vie.)

-Gracias hermano. Cómo puede quedarse entre nosotros ? (Est-ce que ça peut rester entre nous?)

-Claro. Si en algún momento hueles que vas a repetir, me telefoneas directamente. Vale ? (Bien sûr. Si à n'importe quel moment tu sens que tu vas reprendre, tu me téléphones directement. OK?)

-Vale. (Ok).

-Vaya vengo. Es pronto la hora. (Allez viens. C'est bientôt l'heure.)

-Llego, voy a ver si mi maquillaje no hundió demasiado. (J'arrive, je vais voir si mon maquillage n'a pas trop coulé.)

-Ok. Te espero. (Ok. Je t'attends.)

J'acquiesçais avant de me diriger vers la salle de bain. Heureusement que j'avais mis du waterproof. Ça n'avait pas trop coulé. Je me remis rapidement du mascara avant de retourner voir Léo. Il me tendit sa main et nous descendîmes les escaliers ensemble. Il restait trois minutes avant la nouvelle année. Alors que j'allais lâcher la main de Lionel, il me retint.

-Tengo una pregunta que hacerte. (J'ai une question à te poser.)

-Te escucho. (Je t'écoute).

-Para la ceremonia de "The Best", los jugadores del FCB no podrán venir. ¿Podrías tomarnos nuestras recompensas, por favor? (Pour la cérémonie du "The Best", les joueurs du FCB ne pourront pas venir. Tu pourrais nous prendre nos récompenses, s'il te plaît?)

-Claro (Bien sûr)

-Gracias. (Merci)

-De nada hermano. (De rien mon frère).

Je laissais enfin Lionel retourner voir sa femme pendant que je faisais mon chemin vers Antoine. A peine arrivée, il m'embrassa et me demanda où j'étais. Je lui racontais que j'étais parti parler avec Lionel. Alors qu'il allait continuer à me poser des questions, le décompte commença.

-Cinq...Quatre...Trois...Deux...Un... BONNE ANNEE !!!

Je me tournais vers Antoine et l'embrassais. On alla ensuite chacun de son côté pour souhaiter la bonne année aux convives. Après une dizaine de minutes, j'avais fait le tour. Et c'est seulement à quatre heures du matin que la fête se termina.

Merci de voter et commenter :) Alors vous aimez la réaction de Lionel?

Celui qui me fait vivre...Where stories live. Discover now