Chapitre 70: Malade...

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Nous arrivâmes après environ vingt minutes de trajet. Les parents d'Antoine arrivaient environ 10 minutes avant ma famille. Ces derniers avaient pris un vol de Paris alors que les autres avaient pris de Lyon. Pendant le trajet, je ne faisais que de tousser et un énorme mal de crâne fit son apparition. Quelle merde de tomber malade la veille d'un match !

A l'aéroport, beaucoup de nos fans nous reconnurent et nous demandèrent des autographes et photos. En temps normal, j'aurais été ravie de le faire mais aujourd'hui, je le faisais à contre cœur. L'accueil annonça que le vol en destination de Lyon avait atterri. Antoine, qui avait Mia dans ses bras, était tout excité de revoir sa famille. On ne les avait pas revu depuis notre mariage. Evita était assisse sur mes jambes, impatiente de revoir ses grand-parents. D'ailleurs, quand elle les remarqua, elle se mit à courir vers eux. Alain la réceptionna dans ses bras. Je me levais, avec l'aide d'Antoine, et nous allâmes les saluer. Pour ma personne, de loin, car je ne voulais pas les contaminer.

-Bonjour Adriana, comment vas-tu ? Demanda Isabelle.

-J'ai connu mieux. Je crois que je commence à être malade. Mais rien de grave. Et vous ?

-Parfaitement bien, s'exclama Théo. Au fait, j'ai regardé tous tes matches. Tu joues comme une déesse. Dommage que tu n'aies pas joué contre l'Albanie.

-Tellement gentille petit Griemann. Mais le jeu c'est le jeu. J'espère revenir contre l'Angleterre. Allez, assez parlé de foot. Quoi de neuf ?

-Le petit frère veut créer sa propre marque de vêtement, annonça Maud à Antoine.

-Ah bon ? S'exclama mon mari.

-Oui, acquiesça-t-il. J'ai déjà le nom de la marque, les modèles en tête mais il me manque les investisseurs, donc l'argent.

-Tu me parleras davantage de ton projet à la maison, d'accord ? Déclarais-je.

Il acquiesça, content que son projet m'intéresse. On resta encore dix minutes à attendre avant que je vois mes parents. J'étais tellement contente de les voir, que je courus dans leur direction et leur sautais dessus. Mais câlin quand même de loin pour ne pas les contaminer.

-Vous m'avez tellement manqué, vous pouvez pas savoir combien ! Dis-je encore dans les bras de mon père.

-Toi aussi princesse, répondit-il.

-Pas de problème en vol ?

-Non, pour une fois, déclara ma mère.

-Et toi le minus, comment ça se passe à l'école ? Demandais-je à mon frère.

-Ça va. L'informatique c'est plutôt cool.

-Bah, tu pourras parler à Côme alors. Il veut aussi se diriger vers ce secteur plus tard. Bon allez, on y va. J'en ai marre de signer des autographes.

On se dirigea vers la famille d'Antoine et ils se saluèrent tous, un par un. Nous nous dirigeâmes ensuite vers le parking. Toutes les filles allèrent dans ma voiture, sauf Evita qui voulait être avec son papa, et les garçons dans celle d'Antoine, sauf Dylan, qui voulait être dans la mienne. Pendant le trajet, dans notre voiture, c'était karaoké. Nous chantions des chansons françaises ou anglaises par contre, parce que j'étais la seule à parler espagnol dans la voiture.

Après les vingt minutes de voiture, nous arrivâmes à destination et j'étais la première arrivée. Je ne savais pas où mon mari était. Quand Maud, Isabelle, Dylan et ma mère virent la maison, ils étaient bouche bée. C'est sûre qu'on ne s'attendait pas à ça mais elle était très belle. Alors que je sortais Mia de la voiture, Antoine arriva. Il gara la voiture et les hommes sortirent. Evita courut dans ma direction avec un énorme sourire au visage. C'était mauvais signe.

-Maman. Je peux faire du foot comme papa, toi et papi ?

Je me tournais vers les garçons qui étaient éclatés de rire, mais ils s'arrêtèrent quand ils virent le regard noir que je leur lançais.

-Bah si vous trouvez ça si marrant, vous vous occuperez des valises des filles ! Vous n'y voyez pas d'inconvénients ?

Ils ne répondirent rien et partirent exécuter ce que je venais de leur ordonner. Quand on entra tous dans la maison, Antoine, moi et les enfants firent visiter la villa à nos familles, et en même temps, on leur montra leur chambre. Théo et Maud allaient dormir dans la chambre d'amis du sous-sol, mes parents et ceux d'Antoine dans les deux autres chambres d'amis en haut et Dylan dormira dans le bureau, dans le canapé-lit.

Le reste de la journée passa rapidement. Les garçons jouèrent à Fifa (Antoine lui était plus moitié Fifa, moitié Mia), pendant que les filles partirent faire du shopping dans le centre de Madrid. Mon père alla entraîner Diego dans le jardin. Alain et le reste des enfants profitèrent de la piscine et moi, j'en profitais pour me reposer car je ne me sentais vraiment pas bien. 

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P.S: Demain, je ne pense pas poster, j'ai deux partiels et je serais occupée. Désolé

Celui qui me fait vivre...Where stories live. Discover now