Chapitre 59: Rendez-vous FCB et Real

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-D'accord mais avant d'aller à la maison, je dois aller au stade Vicente Calderon pour parler à la présidente Lola Romero et au PDG, Marin.

-Tu vas jouer dans le même club que papa alors ? Demanda Diego tout content.

-Normalement oui. Mais ne nous réjouissons pas trop rapidement. Allez, en voiture les enfants.

Nous allâmes en direction du stade qui était à une trentaine de minute de celui du Real Madrid. Pendant le trajet, les garçons me demandèrent des conseils pour améliorer leur technique et me demandèrent de leur parler de foot en général. Arrivée au stade, je demandais aux garçons de me suivre. J'entrais dans le stade et remarquais des joueurs faire un match. Je reconnue trois personnes qu'Antoine m'avait beaucoup parlé : Diego Simeone, Koke et Kévin Gameiro, le petit nouveau de cette année.

-Maman, on peut aller regarder le match pendant que tu vas parler au président ?

-D'accord mais pas de bêtises et ne vous ne les embêtez pas.

-Promis, dirent-ils en partant s'asseoir dans les gradins.

Je continuais de me diriger vers le bureau de la présidente. Arrivée devant la porte, je toquais. On vint m'ouvrir et je tombais face à face avec un homme. Il me serra la main avant de me faire entrer. Il se présenta comme étant le PDG de l'Atletico de Madrid donc mon futur supérieur. Il me présenta ensuite la présidente du club féminin, Lola Romero. Ils me demandèrent de m'asseoir. Ils m'expliquèrent le bla bla comme mon salaire de 200 000€ pour une durée de deux ans pour l'instant, le début des entraînements, les prochains matches, ... Je leur annonçais que je ne pourrais commencer les entraînements que le 7 quand je rentrerais de France. Ils acceptèrent car de toutes façons, je n'avais pas encore ma tenue. Ils voulaient également que je devienne la capitaine de l'équipe. J'étais réticente car je n'étais que la nouvelle mais ils m'annoncèrent que j'avais du savoir et de l'expérience que qui était bien pour les filles. J'acceptais finalement. Je leur demandais si Eric les avait prévenu de ma requête pour pouvoir manquer certains matches ou autres pour entraîner l'équipe de France et ils me répondirent à l'affirmatif. Cela ne les gênait pas. Ce fut au tour de choisir mon numéro. J'hésitais entre le 10, mon ancien numéro au FCB et en équipe de France, et le 7, celui de mon mari. Après mûre réflexion, je choisis la deuxième option mais je leur demandais un maillot au nom de Deschamps et non Griezmann. Il ne pouvait y avoir qu'un seul Griezmann n°7. Le PDG me tendit mon contrat et je le signais. Je faisais officiellement parti de l'Atletico de Madrid. J'étais maintenant une Colchoneras.

Je saluais le PDG et la présidente et sortis du bureau. J'appelais rapidement Antoine et mon père et leur fis savoir que j'étais à l'Atletico maintenant. Ils étaient contents pour moi et me demandèrent mon numéro mais je refusais de leur répondre. C'était une surprise. Je leur fis promettre aussi de ne rien dire aux Bleus, je voulais leur dire en face. Ils acceptèrent et on raccrocha. Je retournais à l'endroit où j'avais laissé les jeunes mais ne les trouvais pas. Je tournais ma tête dans tous les sens et les retrouvais. Vous savez où ? Non ! Bah ils jouaient avec les joueurs de l'Atletico. S'il vous plaît, rassurez-moi ! Je leur avais bien dit pas de bêtises. « Pourquoi ils écoutent jamais ? », pensais-je. Je descendis rapidement les escaliers pour aller les rejoindre. Quand Diego vit ma tête il comprit qu'il avait fait une bêtise. Alors que je m'avançais vers lui, un homme m'interpella. Il s'agissait de Diego Simeone.

-¿ Debe ser Adriana, la mujer de Antoine? (Vous devez être Adriana, la femme d'Antoine?)

-¿ Sí y usted debe ser Diego Simeone, el entrenador de Antoine? ¡ Pero por favor, no me hable de usted! (Oui et vous devez être Diego Simeone, l'entraîneur d'Antoine? Mais s'il vous plaît, ne me vouvoyez pas!)

-Si. Es un placer de encontrarle después de varios meses a oir cosas sobre ti, annonça-t-il. Entonces tutéame también. (C'est un plaisir de te rencontrer après plusieurs mois à entendre parler de toi. Alors tutoie-moi aussi. )

-También tengo el honor de encontrar al hombre que ayudó tanto a Antoine. Me habla todo el tiempo de ti. Eres verdaderamente su ejemplo. (J'ai également l'honneur de rencontrer l'homme qui a autant aidé Antoine. Il me parle tout le temps de toi. Tu es vraiment son exemple.)

-Solo destaqué el potencial que tenía en él. (Je n'ai fait que ressortir le potentiel qu'il avait en lui.)

-Y jamás le agradecerías tanto. Ahora, tiene confianza en él. Hasta entreno a mi hijo, para decirte, ajoutais-je en rigolant et en pointant Diego du doigt. (Et je ne te remercierais jamais autant. Maintenant, il a confiance en lui. Il a même entraîné mon fils, pour te dire.)

-Es lo que me dijo. Sabes a su hijo no tiene miedo de nada. Provocó un partido con uno de mis jugadores. (C'est ce qu'il m'a dit. Tu sais ton fils n'a peur de rien. Il a provoqué un match avec un de mes joueurs.)

-Lo siento. Le había dicho ningunas tonterías. Tiene el mismo carácter que su padre. (Je suis désolée. Je lui avais dit pas de bêtises. Il a le même caractère que son père.)

-Es nada. De todo modo, necesitaban descanso. En todo caso, tu hijo tiene una buena técnica. ¿ Me dijo que había regresado a Real Madrid Júnior, eso es? (Ce n'est rien. De toutes façons, ils avaient besoin de repos. En tout cas, ton fils a une bonne technique. Il m'a dit qu'il était rentré au Real Madrid Junior, c'est ça?)

-Si. Desde el 27 de agosto. (Oui. Depuis le 27 août).

-También me dijo que su mamá iba puede ser firmar con Atletico. (Il m'a aussi dit que sa maman allait peut être signer avec l'Atletico.)

-Acabo justo de hacerlo. Comienzo el 7. (Je viens juste de le faire. Je commence le 7.)

-Felicitaciones. No demasiado estresada de cambiar de club después de más de 20 años (Félicitations. Pas trop stressée de changer de club après plus de 20 ans.)

-Me haría allí rápidamente normalmente. (Je m'y ferais rapidement normalement.)

Nous continuâmes à parler quelque temps avant que je fasse signe à Diego que nous rentrions. Je saluais Diego Simeone et les joueurs et nous partîmes. Sur le chemin du retour, je donnais mon portable à Diego pour qu'il commande des pizzas. Arrivés à la maison, je laissais les garçons choisirent le film qui voulaient. Ils préféraient regarder Mission Impossible. Avant de démarrer le film, le livreur nous donna nos pizzas. Je le payais. Nous nous plaçâmes sur le grand canapé du salon et nous mîmes le film en route. Mais à peine une heure plus tard, les garçons s'endormirent, sûrement dû à la fatigue. D'ailleurs, je ne tardais pas moi non plus à m'endormir.

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