Chapitre 1: Retour en France

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La Coupe du Monde était enfin finie et je rentrais à Paris aujourd'hui. Le FCB m'avait laissé deux semaines de vacances pour que je puisse me détendre après cet événement. Toute la famille était réunie sur Paris dans la maison de mon père et nous devions fêter notre victoire après la rencontre avec le Président. Là, j'étais dans l'avion en direction de la France. Evita était assise à côté de moi et les jumeaux dans les fauteuils en face de nous. Ils s'étaient tout les trois endormis pendant le vol. C'était sur qu'avec le décalage horaire, ils tombaient comme des mouches. D'ailleurs, je commençais également car la veille, je n'avais dormis que deux heures. Nous étions rentrés tard et nous nous étions levés tôt pour prendre l'avion.

La veille, Dylan, les enfants et moi avions appelé mon père et ma mère. Ils avaient suivis le match en direct et ils avaient réveillé tout le quartier quand nous avions gagné. Papa m'avait dit que Paul (Paul Pogba) serait à la fête avec Antoine (Antoine Griezmann). Paul était un très bon ami que j'avais rencontré pendant la Coupe du Monde 2014. On s'était tout de suite bien entendu car on avait le même humour. En ce qui concerne Antoine, c'était un peu plus compliqué. On s'était rencontré il y a trois ans pendant un match entre le FCB et la Real Sociedad. Lionel (Lionel Messi) voulait absolument que je vienne à ce match. En sortant des toilettes, j'étais entrée en collision avec Antoine. Nous avions parlé plusieurs moments et échangé nos numéros. Suite à cela, nous nous étions revus plusieurs fois et cela faisait presque trois ans que nous étions ensemble. Il adorait les enfants et vice versa. J'étais comblée. Par contre, notre relation était secrète. Personne n'était au courant, sauf Lionel et Neymar, mes amis du FCB, à cause de nos carrières respectives.

-Mesdames et messieurs, veuillez attacher vos ceintures. Nous allons atterrir.

Je vérifiais que les ceintures des enfants étaient bien attachées avant de faire de même. Je décidais de les réveiller. Côme et Diego se réveillèrent rapidement mais Evita préféra rester au pays des songes. Quand l'avion atterrit, je me levais avec les jumeaux et je pris ma fille dans mes bras. Quand nous entrâmes dans l'aéroport, une foule énorme nous acclama. Plusieurs fans avaient des pancartes pour les autographes et d'autres des maillots de foot au nom de plusieurs des filles de l'équipe. Pendant que j'allais signer les autographes, je donnais les enfants à Eric, mon manager, et lui demandais d'aller chercher les valises. Je les rejoindrais au car quand j'en aurais fini. Je m'approchais de la foule et signais plusieurs autographes et pris des photos. Une vingtaine de minutes plus tard, je commençais à ne plus sentir ma main. Je signais un dernier autographe avant de me diriger vers la sortie, escortée par des agents de sécurité. Eric m'attendait avec les enfants à l'extérieur du car. Nous montâmes dedans et après une dizaine de minutes, nous démarrâmes. Philippe Bergeroo, notre sélectionneur et coach, prit la parole.

-Bien les filles. Encore une fois, félicitations pour votre victoire. Vous faites de moi un entraîneur fier et ravi. Bon, assez parlé de moi. Nous allons nous rendre à Clairefontaine. Là bas, vous allez mettre votre tailleur qui vous attend sur votre lit dans votre chambre. On se rejoint à 14h à l'extérieur car on doit être à l'Élysée à 15h. Sachant qu'il est 11h, vous avez trois heures pour vous détendre. Et je ne veux pas de retard, c'est tout de même le président. Et n'oubliez pas votre médaille. Compris ?

-Oui.

Environ une heure vingt plus tard, nous arrivâmes au centre d'entraînement de Clairefontaine. Nous déposâmes nos valises dans nos chambres. J'emmenais les enfants à la cafétéria pour manger. Le vol nous avait affamé. Trente minutes plus tard, nous retournâmes dans la chambre. J'allumais la télé pour les enfants et commençais à me préparer. Alors que je sortais de la douche, j'entendis mon téléphone sonner. Je mis rapidement mon peignoir et décrochais.

-Salut papa, dis-je.

-Bonjour Adriana. Je suis en bas.

-Ça ne te dérangerait pas de monter pour venir chercher les enfants. Je viens de terminer ma douche et je n'ai pas vraiment envie de descendre en peignoir.

-J'arrive, déclara-t-il en rigolant et en raccrochant.

Je retournais dans la salle de bain et mis rapidement mes sous vêtements. Je remis mon peignoir et allais ouvrir la porte quand j'entendis toquer. Devant moi, se tenait mon père tout souriant.

-Bonjour papa, dis-je en lui faisant un câlin.

-Félicitations Adriana. Tu as fais un match formidable.

-Merci. Tu as vu, j'ai essayé d'utiliser les techniques que tu m'as apprises.

-Oui, j'ai vu. Et ton dernier but était magnifique.

-Je ne pensais pas qu'il allait rentrer. J'avais tirer un peu au pif, annonçais-je en rigolant.

-Papi ! Crièrent les enfants quand ils virent mon père.

-Mes petit-enfants chéris, faites un gros câlin à papi Didier.

Les trois enfants lui sautèrent dessus. Mon père n'avait pas été très content que je tombe enceinte aussi jeune, car il ne voulait pas que je subisse la même chose que lui, quand il a dû s'occuper de moi. Mais il était devenu gaga de mes enfants et parfois, ça faisait peur.

-Bon les enfants, grand père vous ramène à la maison car maman a des choses à faire cet après midi. Je rentrerais ce soir, ne vous inquiétez pas. On doit fêter la victoire de l'équipe de France. Alors vous allez être sage, d'accord ?

-D'accord, maman.

Je tendis leur valise à mon père et les embrassais un par un. Je serrais mon père une dernière fois dans mes bras et ils partirent. Je retournais dans la salle de bain et décidais de boucler mes cheveux. Quand j'eus fini, je me maquillais légèrement. Le noir du eye-liner et du mascara faisait ressortir le bleu de mes yeux et le blond de mes cheveux. J'enlevais mon peignoir et commençais à mettre le tailleur. Le bas était un pantalon qui avait la même forme qu'un jean et qui collait à la peau. Je mis ensuite la chemise et le blazer que je laissais ouvert. Tout l'ensemble était bleu marine sauf la chemise qui était blanche. Je pris ensuite des escarpins de la même couleur que le tailleur et mis la médaille autour de mon cou. Je me regardais une dernière fois dans le miroir et je sortis de ma chambre, direction l'Élysée. 

Bonjour chers lecteurs, j'espère que l'histoire vous plait. Je suis désolée que les mots soient collés, encore une fois. J'espère que la suite vous plaira. Bigbang93

Celui qui me fait vivre...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant