-Bon retour à la maison, ma chérie, annonça Antoine en venant me saluer.
Mon avion venait d'atterrir à Madrid et Antoine, en cher gentleman, était venu me chercher. Il était assez stressé car ce soir, il avait un match avec l'Atletico de Madrid contre le Sporting Gijon. Mais, je savais qu'il allait faire un carton, comme toujours. Surtout avec Gameiro, il formait un duo fantastique. D'ailleurs, il voulait impérativement que je vienne à ce match. Les enfants allaient le regarder à la maison, car ils avaient école le lendemain.
Je montais dans la voiture, direction la maison. Pendant le chemin, on avait parlé du match et de mon carton rouge de merde. Même lui n'avait pas compris pourquoi l'arbitre avait fait ça alors que j'avais raison. Mais bon, parfois, il ne fallait pas chercher. Le public français faisait la gueule. Je n'allais pas jouer le premier match pour la qualification pour l'Euro 2017. Pour cela, les filles étaient en panique mais je les avais rassuré en disant qu'elles allaient mettre le feu, même sans ma présence.
Antoine continuait de conduire, sa main droite sur le volant et sa gauche sur ma cuisse. Il avait pris l'habitude de le faire quand il conduisait ou même quand c'était moi. Ensuite, je mettais toujours ma main sur la sienne, et je faisais des ronds dessus. Pendant un moment de silence, je me mis à regarder le paysage. Et à cause de ça, je me mis légèrement à paniquer, ne reconnaissant pas les alentours.
-Antoine ?
-Oui ?
-Tu ne t'es pas trompé de route ? Demandais-je.
-Non ma chérie. Ne t'inquiète pas c'est un raccourci.
-Un raccourci ? Répétais-je incertaine.
-Aies confiance en moi, ma chérie.
-D'accord, je dis plus rien. Mais si on est perdu, je te tue. Tu es prévenu.
Il lâcha un petit rire, en continuant de conduire. Après encore une quinzaine de minute, mon mari se gara devant une villa que je ne connaissais ni d'Adam, ni d'Eve. Je regardais bizarrement Antoine, qui me fit un sourire au coin, avant de sortir de la voiture. J'en fis de même avant d'observer la maison. Elle avait trois étages, un sous sol, une bonne superficie et un jardin énorme avec une piscine. Elle avait un style atypique sans trop de fenêtres, comme les villas actuelles. Et on entrait dedans grâce à un énorme escalier. On dirait un château de princesse. Tout à fait mon style.
-Pourquoi t'es-tu arrêté devant cette villa ? Demandais-je.
-C'est la nôtre maintenant, annonça-t-il en me prenant dans ses bras.
-Pardon ?! M'exclamais-je.
-C'est notre nouveau chez nous. Surprise !
-Elle est...magnifique. Mais pourquoi ?
-On avait prévu de le faire mais avec nos emplois du temps surchargés, on n'avait pas le temps. Maintenant, on est à dix minutes du stade de Diego, à vingt minutes du nôtre, dans une zone tranquille et surveillée. Elle est habitée par plusieurs autres footballeurs. Allez, viens. Les enfants attendent à l'intérieur. Ils veulent te faire visiter.
Nous montâmes les escaliers et Antoine ouvrit la porte d'entrer. Rien que de voir l'entrée, je savais que j'allais tomber amoureuse du reste. Au sol, du parquet foncé avec des murs blancs. En face de moi, des escaliers en bois anciens. Magnifique ! À gauche, une porte qui menait à une buanderie pour mettre les chaussures et manteaux.
Il y avait une ouverture à gauche où se trouvait la salle à manger. Une table en verre se trouvait au milieu de la pièce et au fond, nous remarquions le salon avec le canapé d'angle et la télé de l'autre côté.
Dans l'ouverture de droite du couloir, nous trouvions la cuisine. Un plan de travail blanc se trouvait au milieu avec des chaises de bar autour. Des rangements se situaient derrière avec un four.
Je trouvais une petite porte, qui une fois ouverte, menait au sous sol. Antoine m'annonça qu'il y avait quatre pièces. Une chambre d'amis, une salle de musculation, un home-cinéma et une salle de jeux avec un billard, un baby-foot et une télé pour jouer à Fifa ^^, pour les jumeaux et Antoine.
Nous montâmes ensuite à l'étage. La première chambre était la chambre parentale. Les murs étaient blancs, avec un parquet foncé, un lit se trouvait au milieu avec des fauteuils et une table de nuit. Une fenêtre, juste en face de notre lit, offrait un paysage magnifique. L'unique porte à l'intérieur menait à notre salle de bain privée. Les murs avaient un effet de fausses pierres. Une douche d'angle se tenait en face à côté des toilettes et des éviers.
-Si tu veux, on l'inaugure après, murmura Antoine dans mon oreille.
Je rigolais avant de continuer la visite. Ce fût ensuite au tour de la chambre de Mia. Son atmosphère était simple et marrant. Il y avait son berceau gris avec ses peluches à l'intérieur et comme elle aimait les lapins, nous avions fait sa chambre de ce style là.
La chambre juste à côté de la sienne était celle d'Evita. Son style, à elle, était la Reine des Neiges. Son lit avait la forme d'un traîneau avec pleins de décorations d'Olaf. On trouvait également des rangements et sièges de ce film là.
J'ouvris la porte de gauche et trouvais ce qui me semblait être la chambre des jumeaux. Et obligatoirement, eux, c'était une atmosphère foot. Antoine devait être heureux.
Il restait encore deux pièces avant de monter au troisième étage. La pièce en face de la chambre de Diego et Côme était la salle de bain des enfants. Baignoire tout à fait normal mais avec un aspect plus enfantin.
La chambre de Brena occupait la dernière pièce du premier étage. Et c'était une chambre d'adolescente quoi ! Un lit simple, un bureau pour travailler, des rangements, une télé... La normale.
Nous montâmes à l'étage et je vis cinq portes. Les deux portes à droite étaient des chambres d'amis, la première à gauche était une salle de jeu pour les filles, la deuxième, une salle de bain et la porte d'en face était un bureau.
-Elle est magnifique ! M'exclamais-je.
-Et ce n'est pas fini. J'ai encore deux surprises pour toi !
Nous redescendîmes les escaliers jusqu'au rez de chaussée. Nous passâmes par la salle à manger et nous arrivâmes dans le salon. Je n'avais pas remarqué la porte, qui était cachée par un rideau. Antoine ouvrit cette dernière et je vis un jacuzzi énorme, qui donnait vu sur le jardin. Il était... ouah.
-On pourra aussi l'inaugurer, dit-il en rigolant.
-Quand tu veux, répondis-je en l'embrassant. Et l'autre surprise ?
-Regarde devant toi !
Je m'exécutais et y trouvais un terrain de foot. Mais un plus petit que le vrai. J'éclatais de rire avant de le ré-embrasser. Cette villa était tout bonnement parfaite. Elle était parfaitement à mon goût.
-J'ai invité les garçons pour inaugurer la maison demain. Je pensais que ça allait te faire plaisir. Et ta famille et la mienne arrivent le week-end du 24 et 25 septembre. Ça ne te dérange pas, sachant que tu as un match le 25 ?
-Ne t'inquiète pas. La famille ne me dérangera jamais.
-Je vais y aller. L'entraîneur Simeone veut qu'on se regroupe et qu'on s'entraîne un peu avant le match de ce soir. Tout à l'heure, quand tu arrives dans le stade, tu m'envoies un message. J'aurais besoin d'un bisou d'encouragement.
-Pas de problème. Allez, file. Je t'aime.
-Moi aussi. Bises.
Il prit ses clefs de voiture et partit de la villa. Jusqu'à 20 heures, les enfants et moi allions nous amuser.
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