𝐋𝐄𝐒 𝐎𝐏𝐏𝐎𝐒𝐄́𝐒 (𝐅𝐑𝐄𝐌𝐈𝐎𝐍𝐄)

𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 17 : 𝑆é𝑝𝑎𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑂𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑎𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛

Depuis qu'Harry avait réussi la mission donnée par Dumbledore, de se rapprocher de Slughorn pour obtenir un souvenir, il s'était empressé d'aller tout raconter à Ron et à Hermione.

À présent, le trio savait la réalité sur les Horcruxes. Voldemort en avait créé sept, ce qui signifiait que son âme avait été séparée en sept morceaux. Dumbledore avait confié à Harry que s'ils réussissaient à les détruire, Voldemort pourrait être vaincu.

Savoir qu'il y avait un espoir pour que le Seigneur des Ténèbres disparaisse de la surface de la Terre, avait constitué un élan d'espoir pour Harry. Dumbledore lui avait également proposé de l'accompagner très bientôt afin d'en détruire un, ce qu'Harry avait accepté sans réfléchir. Il voyait le bout. Il voyait la fin de la terreur et de la destruction. Il voyait la fin de Voldemort.

(...)

En cette fin de journée d'avril, Hermione s'était rendu à la bibliothèque afin de terminer un devoir pour le professeur Rogue. Cela faisait une heure qu'elle était penchée sur son parchemin, la main en feu.

Finissant sa dernière phrase, elle posa sa plume et se massa la main. Fière d'elle, elle remarqua qu'elle avait achevé tous ses devoirs pour la semaine. Au moment où elle voulut commencer à lire un bouquin, elle entendit des pas monter bruyamment les escaliers.

Elle leva les yeux, maudissant la personne de ne pas respecter la tranquillité du lieu. Mais lorsqu'elle aperçut Ginny apparaître, le regard sérieux, Hermione sut qu'elle avait quelque chose d'important à lui dire. Ginny s'installa sur la chaise à ses côtés.

- J'ai rompu avec Dean, lança-t-elle.

Hermione écarquilla les yeux, ne s'attendant pas à cette nouvelle.

- Et tu vas bien ?
- Ça peut aller.
- Ginny, tu viens de rompre. Tu as le droit d'être triste, dit Hermione.
- Je sais, mais ce n'est pas le cas. C'était une bonne chose. Je ne pouvais plus le supporter.
- Autant que ça ?
- 'Mione, il était constamment derrière moi, me suivant partout à chaque occasion. On se disputait pour des sujets absurdes et je n'arrivais plus à supporter son côté trop calme et trop collant, déblatéra-t-elle.
- J'ai l'impression que Michael et Dean n'étaient pas...
- Fait pour moi, termina-t-elle. Ils devraient se rencontrer, ils s'entendraient bien.

Hermione ricana face à sa remarque. Si Ginny n'était pas satisfaite avec Dean, alors elle avait fait le bon choix. La brune respectait sa décision et elle était certaine que Ginny allait trouver quelqu'un fait pour elle, elle n'avait aucun doute là-dessus. Il suffisait simplement qu'un certain brun à lunettes la remarque enfin.

- Comment ça va toi ? demanda Ginny en tournant la plume d'Hermione entre ses doigts.
- Ça va. J'arrive à m'en sortir, dit-elle.
- J'ai toujours pensé que toi et Fred se serait pour la vie, avoua Ginny. Et je le pense toujours.
- On verra si tu as raison.

Hermione esquissa un petit sourire. Au fond d'elle, elle repensa au jour où elle avait découvert son avenir. Cela faisait plus d'un mois que cela c'était produit, et le souvenir était toujours intact dans sa mémoire. Elle se souvenait de chaque détail, de chaque visage. Elle ne pouvait les oublier, et elle espérait que cela n'arriverait jamais.

Tournant le regard vers les escaliers où était arrivée Ginny il y a quelques minutes, elle fut surprise d'apercevoir June accourir vers elles, un sourire jusqu'aux oreilles. La Serpentard prit place en face des deux Gryffondor.

- Tu vas bien ? demanda Ginny, la voyant aussi euphorique.
- Merveilleusement bien.
- Qu'est-ce qu'il t'arrive ? ricana Hermione.
- Eh bien... Ron m'a embrassé, lâcha-t-elle subitement.