𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 6 : 𝐿𝑒 𝑐𝑙𝑢𝑏 𝑑𝑒 𝑆𝑙𝑢𝑔

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Arpentant les longs couloirs à la recherche de sa salle de classe, Hermione était déjà plongée dans ses pensées, à peine les cours avaient repris. Lorsqu'elle s'était levée ce matin, un sentiment de manque s'était engouffré en elle, n'arrivant pas à le faire disparaître malgré ses efforts.

Son cœur se serrait à chacun de ses souvenirs qu'elle partageait avec Fred. Pensant que les cours allaient lui changer les idées, étant obligé de se concentrer, Hermione s'était fourvoyée. Elle était présente physiquement, mais mentalement, c'était comme si elle était déconnectée de la réalité.

Arrivant enfin à destination, elle patienta devant la porte close aux côtés d'autres élèves. Elle se trouvait dans les cachots afin d'assister à son premier cours de potions avec le professeur Slughorn.

Elle devait se ressaisir et faire bonne impression. Ce n'était que le premier jour et elle se sentait déjà extrêmement seule et vide. Quelque chose lui manquait. Quelque chose ou plutôt quelqu'un. Un grand rouquin. Fred Weasley.

Elle ne pensait pas que son absence serait aussi difficile à surmonter. Mais elle était obligée de l'accepter. Elle ne le verrait plus dans la salle commune, dans les couloirs à faire le pitre avec son frère ou sur le terrain de Quidditch au poste de batteur. Non, elle ne le verrait plus. Il avait quitté Poudlard et elle devait s'y faire. Sa vie continuait, malgré la distance qui les séparait.

Se concentrant sur ce qu'il se passait autour d'elle, la porte s'ouvrit sur le professeur Slughorn, les invitant à entrer. Il les salua avec un grand sourire et Hermione se précipita dans la pièce, se positionnant à côté des autres élèves devant plusieurs chaudrons où un liquide mystérieux bouillonnait dans chacun d'eux.

Le professeur Slughorn se positionna face à eux et avant qu'il n'ait pu commencer son cours, la porte s'ouvrit de nouveau laissant apercevoir Harry et Ron. Hermione leva les yeux au ciel et elle se concentra de nouveau sur le professeur après qu'il ait donné des indications aux garçons. Elle les aperçut du coin de l'œil se battre dans l'étagère, mais la question du maître des potions attira son attention.

- Qui peut me dire le nom de cette potion ? demanda-t-il en montrant du doigt un des chaudrons.

Hermione leva aussitôt la main.

- Hm, oui, Miss...
- Granger, monsieur, répondit-elle en s'avançant vers la potion. Il s'agit de l'Amortentia, le plus puissant philtre d'amour au monde. Elle a une odeur différente pour chaque individu selon ce qu'il nous attire le plus, expliqua-t-elle.
- Oui, c'est exactement ça ! Dix points pour Gryffondor ! félicita Slughorn. Pouvez-vous nous dire ce que vous sentez Miss Granger ?
- Oh, hm, oui d'accord.

Hermione s'avança timidement vers le chaudron et elle respira les volutes de fumée qui s'en échappaient. Ses joues rougirent instantanément sachant pertinemment à qui cela correspondait.

- Hm, je sens un parfum de menthe, commença-t-elle d'une petite voix, de poudre de feux d'artifices... Et de parchemins usés.

La brune releva les yeux vers le professeur et elle retourna précipitamment à sa place. Même si tout le monde savait à qui appartenait ces différents parfums, Hermione ne pouvait s'empêcher d'être mal à l'aise.

- Bien ! Très bien, s'exclama Slughorn. À présent, je voudrais pour ce premier cours que vous me concoctiez un philtre de Mort Vivante ! Le meilleur d'entre vous recevra un petit flacon de Felix Felicis ! J'imagine que vous savez les propriétés du Felix Felicis Miss Granger ?
- Il s'agit de chance liquide. Si nous en buvons, nous aurons une chance extraordinaire, dit-elle, les joues toujours rougies.

𝐋𝐄𝐒 𝐎𝐏𝐏𝐎𝐒𝐄́𝐒 (𝐅𝐑𝐄𝐌𝐈𝐎𝐍𝐄)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant