𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 14 : 𝐷é𝑐ℎ𝑖𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡

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Un samedi matin de novembre, Hermione se réveilla après une nuit reposante et calme. Enroulée dans les couvertures, elle entrouvrit ses paupières difficilement. La chaleur du lit était tellement agréable sur sa peau, qu'elle était incapable de mettre un pied hors des draps. Elle tourna la tête et loucha sur la seule fenêtre qui se trouvait dans la chambre, dont la vitre était recouverte d'une fine couche de givre. Le froid automnal qui se rependait au-dehors la fit frissonner rien qu'à sa vue.

Soudain, une porte s'ouvrit à la volée sur sa droite, et un grand rouquin bien bâtit en sortit, suivi d'un nuage de buée. Seulement vêtu d'une serviette enroulée autour de son bassin, Fred séchait ses cheveux roux à l'aide d'une autre. Hermione ne pouvait s'empêcher de loucher sur son torse, ayant une si belle vue de si bon matin. Ses joues s'empressèrent, comme à son habitude, de prendre une teinte rosée et le rouquin le remarqua instantanément.

- Je te vois.

Hermione s'obligea à détourner le regard pour le poser un peu plus haut dans ses iris vert émeraude. La vue n'était pas la même, mais se perdre dans ses yeux était un spectacle tout aussi merveilleux dont elle ne se lasserait jamais.

- Je ne vois pas de quoi tu parles, répondit-elle avec amusement.

La brune se releva et s'appuya contre la tête de lit. Les couvertures ayant glissé, on pouvait à présent apercevoir le maillot de Quidditch du rouquin sur son dos. Maintenant que Fred le lui avait donné, elle ne s'en séparait plus. C'était le plus beau cadeau qu'il lui ai fait.

Fred s'avança vers Hermione, et à son tour, il ne pouvait s'empêcher de loucher sur son corps, dont ses jambes nues étaient dévoilées. Le t-shirt était tellement grand pour elle, qu'elle l'utilisait comme chemise de nuit.

- Je te vois, l'imita-t-elle.
- Je ne vois pas de quoi tu parles, ricana-t-il en rentrant dans son jeu.

Sans la prévenir, Fred plongea sur elle, étouffant son petit rire. À présent, Hermione était coincée entre le matelas et le corps du rouquin. Elle passa ses mains derrière sa nuque et écrasa ses lèvres contre les siennes. Leurs langues se lièrent instantanément comme des aimants, échangeant un baiser fougueux et passionné.

Les mains de Fred trouvèrent les cuisses d'Hermione, les empoignant. Comme si elle avait l'habitude, elle les entoura autour de sa taille, collant son corps contre elle, ne voulant pas qu'il se détache. Son maillot de Quidditch lui arrivait maintenant au nombril, laissant apercevoir sa petite culotte noire. Mais Hermione ne s'en souciait guère, préférant s'attaquer à son cou où elle l'assailli de plusieurs baisers.

- Je veux bien que chaque matin se déroule ainsi, dit-il d'une voix rauque au creux de son oreille.

La brune se détacha de son cou et reposa sa tête contre le matelas. Leur proximité physique avait accéléré dangereusement leur rythme cardiaque, leur poitrine se soulevant à une vitesse anormale. Leur souffle était saccadé et les joues d'Hermione étaient devenues cramoisies.

Fred se mordit la lèvre inférieure et s'obligea à se détacher de la brune, ayant peur de dépasser la limite. Il savait qu'elle n'était pas encore prête à aller plus loin, mais chaque moment intime qu'ils partageaient lui suffisait pour le moment. Il respectait son choix et jamais il ne l'obligerait où ne la brusquerai. Il attendrait le moment opportun où Hermione lui donnerait le feu vert.

Il se leva du lit et s'avança en direction de son armoire, où il ouvrit le premier tiroir, cherchant de quoi s'habiller. Hermione se recouvrit des couvertures, commençant à avoir la chair de poule sur les jambes.

- Tu peux rester comme ça, tu sais.
- Je ne crois pas que cette tenue soit acceptée par Ombrage, lança-t-il, un petit sourire aux lèvres.
- Mais elle est autorisée par moi.
- Désolé, je dois cacher ce corps d'athlète.
- Dommage.

𝐋𝐄𝐒 𝐎𝐏𝐏𝐎𝐒𝐄́𝐒 (𝐅𝐑𝐄𝐌𝐈𝐎𝐍𝐄)Donde viven las historias. Descúbrelo ahora