𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 6 : 𝐿𝑎 𝑆𝑒𝑟𝑝𝑒𝑛𝑡𝑎𝑟𝑑

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Les vacances d'été au Square Grimmaurd avaient touché à leur fin, ce qui signifiait que pour les adolescents, la vie à Poudlard allait reprendre son cours pour une nouvelle année scolaire. Même si les grasses matinées et les repas de Molly allaient leur manquer, les Weasley ainsi qu'Harry et Hermione étaient enjoués à l'idée de retourner entre les murs du château.

Plus de poussière, plus d'atmosphère lugubre et froide, plus d'ambiance maussade et sombre. Certes, le retour de Lord Voldemort était source de peur et de crainte, mais à Poudlard, les adolescents savaient qu'ils allaient être en sécurité. Ils allaient retrouver l'ambiance chaleureuse de la salle commune, leur dortoir, les repas dans la Grande Salle, leurs camarades, le Quidditch, et bien d'autres choses encore qui réchauffaient leur cœur avant chaque retour de vacances.

Profondément endormis dans leur lit, la tornade Molly était venue les réveiller aux aurores afin qu'ils quittent la demeure des Black pour rejoindre le Poudlard Express qui quittait la gare à onze heures tapantes. Ils avaient bouclé leurs valises et étaient partis à bord des voitures du Ministère qu'Arthur avait réussi à réquisitionner pour leur transfert assuré en toute sécurité.

Après de longues embrassades pour dire au revoir à Molly et Arthur, ainsi qu'à quelques membres de l'Ordre, ils étaient montés dans le train et avaient regagné leur compartiment. En cet instant, Ron et Hermione se trouvaient dans le compartiment des préfets pour une réunion afin de leur énoncer les tâches qui les attendaient tout au long de l'année. En effet, le rouquin et la brune avaient reçu dans la liste de leur fourniture scolaire, un écusson sur lequel était indiqué préfet.

Hermione avait été envahie d'un sentiment de fierté et de joie à l'idée d'avoir été choisie pour remplir cette fonction. Elle s'était alors empressée d'envoyer une lettre à ses parents pour leur annoncer la nouvelle. Quant à Molly, elle avait été très fière de son dernier fils qui suivait la trace de pratiquement tous ses autres frères. Bien entendu, Fred et George n'avaient pas manqué une seule occasion pour lui rappeler qu'il allait devenir comme leur frère Percy.

Pendant ce temps, Harry se trouvait au côté de Neville, Ginny et Luna, une amie de la rouquine appartenant à la maison de Serdaigle. Après de longues heures, Hermione et Ron entrèrent dans le compartiment. Ils s'installèrent et ils racontèrent à leurs amis ce qu'ils avaient appris pendant cette réunion. Ron ne put s'empêcher de ronchonner à cause de l'identité des deux préfets de Serpentard qui n'étaient autre que Drago Malfoy et Pansy Parkinson.

Au même moment, Fred, George, Lee et toute leur petite bande de septième année, passèrent devant leur compartiment. Hermione tourna la tête vers son petit ami secret et ils s'échangèrent un regard. Le rouquin lui fit un signe discrètement afin qu'elle le rejoigne. Hermione s'excusa auprès de ses amis, faisant croire à une envie d'aller aux toilettes, et elle s'éclipsa. Bien sûr, ces derniers n'étaient pas dupes et ils savaient pertinemment où elle se rendait.

En arrivant dans le couloir, la brune le trouva vide. Le rouquin avait mystérieusement disparu. Elle avança lentement, se disant qu'il n'avait pas pu aller bien loin, et en passant devant une porte, elle sentit un bras l'attraper fermement. Elle se retrouva dans les bras de Fred et son odeur l'enveloppa instantanément. Ce dernier encadra son visage de ses mains et il déposa tendrement ses lèvres sur celles d'Hermione. La brune enroula ses bras autour de son cou et elle se mit sur la pointe des pieds pour lui rendre son baiser.

- Tu m'avais manqué pendant ces quelques heures de voyage, lui susurra-t-il au coin de l'oreille.
- Tu ne peux déjà plus te passer de ma présence ? rigolait-elle doucement.
- Non. Je vais devoir user de nombreux stratagèmes pour pouvoir profiter de toi, Madame la préfète.
- Ne m'appelle pas comme ça ! répondit-elle en fronçant les sourcils et en lui assenant une petite tape sur le torse.
- Pourtant, c'est ce que tu es ! dit-il en fixant l'écusson accroché à sa chemise.
- Et bien si c'est ce que je suis, méfie-toi que je ne te surprenne pas toi et ton frère en train de tester vos inventions sur les premières années ! lança-t-elle fièrement.
- Et qu'est-ce que tu ferais ?
- Je pourrais facilement vous les confisquer et les donner au professeur McGonagall.
- Tu n'oserais pas ?
- Essaye pour voir, souriait-elle malicieusement.

𝐋𝐄𝐒 𝐎𝐏𝐏𝐎𝐒𝐄́𝐒 (𝐅𝐑𝐄𝐌𝐈𝐎𝐍𝐄)Where stories live. Discover now