NON CORRIGÉ | Jungkook et Léna n'avaient aucuns choix. Tourmentés par leurs parents, annuler leurs mariages forcés ne faisait pas partie des choix possible. Les tensions sont alors à leurs combles. D'autant plus que Jungkook ne semble pas être aussi...
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Les premiers temps furent si compliqués. J'étais encore chez Jungkook ne mettant pas un pied dehors. Pourtant il me proposait de sortir ou de prendre l'air, l'envie n'était pas là et la force non plus. Je ne dormais pas, prise par d'immenses insomnies. Je pleurais constamment sans m'arrêter, pour rien, juste comme ça.
Encore une fois j'étais allongée, aux côtés de Jungkook qui dormait, épuisé par ses longues journées de travail intensives. J'étais aussi prise de bouffée de chaleurs, moi qui était habituée à dormir en sous-vêtements, le long et très large t-shirt blanc de Jungkook me collait à la peau.
Je me levais donc doucement, essayant de ne pas trop faire de bruit en attrapant mes lunettes sur la table de chevet à côté de moi. Mes lunettes enfin posés sur mes yeux, je pouvais voir et ainsi éviter de me casser la figure.
Je me suis donc dirigée vers le grand salon qui lui aussi était baigné dans le noir ne laissant que la lumière de la lune l'éclairer légèrement. La chose que j'aimais énormément dans cette endroit, était le canapé installé contre l'immense baie vitrée. Je pouvais donc du coin du fauteuil, tourner la tête et avoir une très grande vue à la fois sur le ciel et sur la ville et ses lumières flamboyantes. Alors comme pratiquement tous les soirs mes yeux observaient avec attention le ciels et ses nombreuses facettes.
Et encore une fois comme la moitié de mes soirées je pleurais silencieusement, mes lunettes plus sur le bout de mon nez et mon visage caché sur mes genoux. Je ne faisais que ça. Étant en congé maladie pour au moins un mois, c'était bien la seul chose que je pouvais faire.
Pleurer tellement la douleur était profonde à la l'intérieur de moi. Je n'allais toujours pas bien, peut-être à cause du fait de se dire que j'allais mourir et que j'étais à deux doigts d'y passer si Jungkook ne serrait pas venue à temps.
Je continuais de pleurer en silence en remarquant même trop tard la main chaude qui venait de se poser sur mon épaule. Les bras de Jungkook m'accueillirent alors que mes larmes continuais leurs bout de chemin sur son épaule à nouveau.
" Réveille-moi quand ça va pas la prochaine fois Léna." Je continuais donc de pleurer dans ses bras. J'avais besoin d'enlever le lourd fardeau en moi.
Durant cette soirée j'avais tout dit, ma belle-mère, ma mère le suicide, tout. J'avais relâché ce sac si lourd au fond de moi. Parce que j'en avais tellement besoin. Et Jungkook n'avait pas placé un mot, seul ses bras m'avaient accueillis comme à son habitude me serrant fort sans même me lâcher.
