Chapitre 65 : I'm Sick of It

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"Avec mon mari

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"Avec mon mari." Autant dire la vérité même si ce mari n'as jamais existé. J'arrivais pas à dire autre chose. Il m'étais impossible de nier son existence. Je n'arrivais pas. Pas pour l'instant. Et j'étais comme bloquée, bloquée dans mes derniers espoirs infimes soit-il.

"Je ressemble à votre mari?" Putain il fait exprès. Mon regard se posa sur lui, et non il est vraiment sérieux. Il était vraiment en train de taper la discute avec moi comme ça.

"Hum." L'espérance s'est alors mise à bouillonner à l'intérieur de moi.  Je remettais en cause toute ma vie et ma présence à cet événement. J'aurais jamais dû venir. Quitte à faire semblant d'avoir la gastro j'aurais dû le faire.

"Il est pas présent." J'avais envie de lui crier dessus. De lui dire de se barrer parce que j'ai pas envie de parler avec lui. Plus il me parlait plus j'avais mal au cœur, et plus je retenais mes larmes.

"Ah, euh non il est plus là." A chaque fois que je voulais clore le sujet et partir il me ressortait une question ou une remarque. Je désespérais très clairement. J'avais envie de rentrer et lui non il est venue me parler comme ça.

"Toutes mes condoléances." Sa voix se fit plus douce et plus basse. Et voilà encore une phrase mal interprétée. Et c'était pire avec mon côté pas du tout sociable. En ce moment ce côté dominait.

"Non il est pas mort." J'ai déclaré doucement  en continuant." Il est juste partie." Il existe pas surtout. Je fixais le ciel devant moi pour ne pas montrer toute la douleur qui pouvait se transmettre à travers mon simple regard.

"Désolé." Ce Jungkook là a aussi des gros problèmes niveau relations. Je venais de m'en rendre compte. Un point commun à part le physique. Mais je ne pouvais pas parler j'étais très clairement pire en ce moment.

"Pas grave." Le moment de se barrer en douce venait de venir j'en était sûr. Doucement je me suis levée le cœur lourd en lui sortant mon sourire le plus faux. Et après mettre inclinée doucement en signe de respect et en lui souhaitant une bonne fin de soirée je suis partis.

J'en avais plus rien à faire de la soirée, de mes parents ou de l'obligation que j'avais de rester ici. Je ne pensais a plus rien à part rentrer vite, très vite. J'ai pris le premier taxi et je suis montée en direction de la maison si on pouvait vraiment qualifier ça de maison.

Le trajet à était très long et très silencieux. Une fois avoir payé le taxi je suis descendus et je suis rentrée. Je me suis donc comme d'habitude enfermée dans ma chambre à double tours, je me suis foutus en sous-vêtements et je me suis allongée en étoile sur mon lit au milieu de toutes mes couverture et de tous mes cousins. Et bien sûr j'ai pleuré ma race toute la nuit.

ÉROTOMANIEWhere stories live. Discover now